Dans la nuit étoilée de mes pensées,
Un zèbre pointe le bout de son nez,
Qui, inspirant à grande goulée d'air,
Souhaite qu'on le libère d'une vie dont il n'a que faire,
Mais le malheureux ne sait comment s'y prendre
Aussi il se désespère et ne cesse de descendre
Dans les abîmes d'un enfer qui n'appartient qu'à lui,
Qui ne cesse de pleurer au travers de son lit
De pleurs entourés de fleurs qui à travers son malheur,
Lui murmurent une existence somptueuse exempée de heurts,
Et c'est dans ce lit emprunté d'horreur,
Que le zèbre transformé en âne se languit et se meurt.