Ava
Le réveil sonne. Il n’est que 6h. Mais qui a inventé les matins sérieusement. Pas le choix, il faut se préparer pour aller bosser. Mais aujourd’hui, je n’ai vraiment pas envie. La nuit a été trop courte, et intense, mais pas pour moi. Moi, je dois attendre ce soir. Mes yeux vagabondent toute la matinée jusqu’au début d’après-midi. « Rien à se mettre sous la dent aujourd’hui ma pauvre » me dis-je intérieurement en soupirant. J’ai bien croisé mon beau collègue au physique de rugbyman mais bon, dans un mois il se marie alors…. Et puis il a la tchatche mais pour passer à l’acte, c’est une autre affaire. Le service se fini mais j’ai rendez-vous avec mon kiné. On échange un peu avant qu’il commence ma rééducation. Ce que je n’ai pas anticipé en ne l’ayant pas vu pendant deux semaines ce sont ses mains, douces, ses beaux yeux verts, et son accent espagnol. Aaaaaaahhhh ma passion pour les latins !!!! Ces accents me rendront toujours folle et liquide si je puis dire. Le hic c’est que je suis en chaleur depuis qu’on a décidé de faire une pause dans le libertinage avec doudou. Alors ce n’est pas trop le moment d’avoir des penses lubriques Ava. Pour autant, lorsqu’il commence à appuyer dans le pli de mon aine, la chaleur m’envahit. Je ferme les yeux (et ma bouche) et rêvasse à des contrées lointaines. J’ai toujours eu le fantasme d’être telles les reines égyptiennes ou les maîtresses romaine de Ludus, qui, affalées sur leurs méridiennes, se faisaient servir et pas que leurs nourritures si vous voyez ce que je veux dire. Dans cette rêverie, Alvaro serait l’un de mes serviteurs ou gladiateurs dévoués à me satisfaire quels que soient mes besoins. D’autres nous regarderaient ou pas, selon mes envies. Ce serait tantôt bestial, tantôt torride, mais toujours bon. « Ça va Ava ? » me demande Alvaro. Oups, j’ai dû laisser échapper un soupir involontaire. « Oui oui, merci. Pourquoi ? ». Tout mon être me supplie de ne pas le regarder ou me toucher de nouveau. « Et bien parce que ton corps est très chaud d’un coup ». Putain, c’est bien ma veine. Si même mon corps me trahit, ben là, je ne vois pas quoi faire. « J’étais en train de penser aux plages cubaines comme tu m’en as parlé, ça doit être ça » lui dis-je avec un sourire des plus innocents sur mon visage. Je ferais une excellente politicienne vu mon habilité à mentir. Ses mains continuent de s’activer sur ma cuisse, mon ventre et mon esprit l’imagine encore onduler sur mon corps. Ses lèvres charnues m’embrasseraient partout, ses mains caresseraient chaque centimètre carré de ma peau, et ses yeux me dévoreraient à chaque seconde. « Voilà, c’est fini ma belle. Prends ton temps pour te relever au cas où la tête tourne » me dit Alvaro. Ma tête tourne mais pas pour les mêmes raisons, s’il savait… Ma culotte devient encore plus humide lorsqu’il remet l’attache de mon soutien-gorge en place et tourne mes bretelles dans le bon sens. Je le quitte limite en trans et n’ai qu’une envie : me faire pilonner par une belle grosse queue qui écarterait bien mes parois. Chéri, prends des vitamines car je compte bien être fourrées longuement ce soir.
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