Le secret de ma mère

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Le lendemain matin, je pars voir avec impatiente ce qui se cache dans cette salle. Mon père me donne la clé et j’entrouvre la porte qui grince. A l’intérieur après avoir allumé, se trouve un laboratoire. Des carnets de notes éparpillés, des fioles étiquetées. Je reconnais la patte graphique de ma mère.

Je me retourne vers mon père tout sourire. Il m’a dit que c’était pour moi.

- Ma mère était chercheuse ?

- Oui. Je n’ai pas précisé hier que ta mère avant ta naissance et puis un peu après, venait travaillait ici. Elle venait plus souvent que moi.

- Faire quels recherches ?

- Sur le virus Hanius.

- Qu’est que c’est cette histoire encore ? Comme s’il n’y avait pas assez de problèmes !

- Le virus et toi vous êtes lier par la force des choses.

- Explique-toi. Dis-moi toute la vérité d’un seul bloc merci !

- Tu as sûrement eu au vent ce que subissent les pseudos robots de Jiani…

- Oui

- Le virus dont l’origine est sans doute aviaire pour certain est apparut au moment où je voulais me rebeller contre le système plaçant ta mère au pouvoir. Mais je soupçonne, Jiani de vouloir déshumaniser la population.

- Pourquoi ? Pour mieux les contrôler ?

- Oui.

- Tu n’avais pas eu au vent de leur programme ?

- Absolument pas. Les réunions étaient secrètes. Le virus rend les gens automates. Et il faut l’éradiquer. D’autant qu’il est héréditaire.

- Comment ?

- J’ai une théorie et ta mère y travaillait. On pense que tu possède les anti-corps. C’est toi qui peut nous sauver. Jiani et ses ancêtres tués les filles à leur naissances mais pour précision ce n’était pas systématique. La preuve, ta mère. La seule raison valable de la fuite de ta mère ce sont ses recherches qui ont sans doute conduit Jiani à la poursuivre pour la faire taire. Ta mère a commencé ses recherches bien avant de fuir. Elle a continuer ici mais n’a pas finis ses tests. Ton sang est sans doute précieux.

- Qui est au courant de recherches ?

- John

- Et ?

- Personne d’autre.

- Tu veux dire que je suis la sauveuse ? Mais comment crée un vaccin à partir de mon sang ?

- Je te laisse lire les manuscrits de Magali.

- Très bien

Mon père me laisse lire les carnets. Cela n’est pas une mince affaire car je n’y comprend pas grand-chose. Je continue à fouiller dans les divers tiroirs et étagères. Dans l’un deux, une photo de famille, au dos les noms : Papa Jiani, Maman Béatrice et moi douze ans.

Je me pose encore des questions. Ce pays est encore floue pour moi. Quel était la politique avant Jiani ? Comment libérer le peuple ? Et le vaccin ? Si je ne comprend pas grand-chose, il me faut un autre chercheur…

Je range la photo à sa place et quitter la pièce en gardant la clé dans ma poche. Je retrouve John sur la terrasse. Il écrit un message.

- Ho Marwa quelle surprise ! Tu veux me demander quelque chose ?

- Oui.

- Je t’écoute

- Tu connais un scientifique près à déchiffrer les manuscrits de ma mère et crée le vaccin ?

- Absolument pas

- Zut !

- Je connais ta vrai nature ma belle. Au pire on fait une transfusion sanguine.

- Je n’y connais rien.

- Je plaisante, moi aussi je n’y connais rien

- Cela va bien nous avancer !

- Pense plus à ça et viens marcher avec moi

- Cela me tente bien !

On se promène le long de la dune, nos mains enlacés. John est pensif.

- Tu penses à quoi ?

- A toi enfant. Que le temps passe vite !

- C’est sûr mais je n’ai pas changée

- Humm… Sans doute

- Toujours aussi curieuse et naïve.

- Rebelle également

- En quoi ?

- Et susceptible ! Rebelle car parfois tu désobéissaient à nos règles même minimes.

- Exemple ?

- Des choses d’enfants comme refuser d’aller au lit.

- En tout cas je restai bien sage à l’intérieur ou l’extérieur de la maison

- C’est vrai. J’ai quelque chose à t’avouer

- Je t’écoute

- C’est assez particulier

- Bé dit le !

- Je serais espion pour le compte de ton père. Je devrais partir en mission au sein de la Garde National de l’ordre.

- Quand il te la demander ?

- Hier soir

- Tu pars quand et y faire quoi ?

- Cette après-midi. Je ne peux te le dire

- Mais on a besoin d’un garde non !

- Pour le moment, la prochaine réunion est assuré sans avoir besoin de moi. Je reviens dans un mois. Et je serais joignable au téléphone.

- Je veux partir avec toi !

- C’est trop dangereux ! Tu restes avec ton père

- Je n’ai plus cinq ans !

- Tu es vulnérable sans l’un de nous pour te protéger ! On a promis à ta mère de te surveiller

- J’ai compris ça va !

Je m’en vais marcher les pieds dans l’eau puis je m’arrête pour pleurer un bon coup. On m’abandonne de nouveau. Mais cela va me rapprocher de mon père…que je ne connais pas si bien finalement.

John va me manquer. Je me retourne pour me jeter dans ses bras. J’ai peur pour lui.

- Je reviens très vite ma belle.

- Je n’ai que toi alors reviens moi vivant !

- J’y compte bien !

- John, Marwa ! Rentrez j’ai quelque chose pour vous ! hurle mon père depuis la maison

- Encore des surprises ?

- Ton père est généreux !

On rentre dans le salon pour découvrir un homme à la peau mate, cheveux frisés courts et armé d’un fusil. Qui est’ il ?

- Ziam ? s’exclame John

- Hey oui ! Je suis de retour malheureusement

- Quoi ? Où sont les autres ?

- Capturés. Je suis revenu blessé à l’épaule. Branda m’a soignée. Les autres sont morts.

- Comment tu as sus que j’étais là ?

- Par Gevasco. Et la petite beauté c’est Marwa c’est ça ?

- Oui. Marwa c’est Ziam. Tu ne l’a pas vu beaucoup en mission chez nous

- Enchanté Ziam. En effet, peu de souvenir

- Ce n’est pas grave fit Ziam

- Les enfants, Ziam va être mon garde du corps explique mon père

- Je pensais que tu n’en aurais pas besoin

- J’ai préféré le contraire John

- Bien parfait. Ziam vient boire un coup avec moi. Tu me racontera ta mission.

- Avec plaisir

- Et toi Marwa on va rester ici

- Parfait père. J’avais une question ?

Pendant que le duo sont sur la terrasse avec un verre de whisky, je m’installe sur le canapé avec un jus d’ananas à côté de mon père avec du gin.

- Je t’écoute

- C’est où ta prochaine réunion ?

- A Bist je te l’ai dit je crois

- J’avais oubliée. Mais pourquoi tu veux que je vienne ?

- Pour mieux appréhender la guerre qui se prépare. Tu pourras nous donner des idées à Franck et moi. John souhaite que tu n’y ailles pas.

- On part quand ?

- Cette après-midi.

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