« Celui qui s’est aussi mis sur son 31 a une carrure imposante, un sourire carnassier et des dents qui rivalisent avec les publicités Colgate. »

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Kira

 Après avoir récupéré mon courrier sur le palier, je m’interroge une fois de plus sur l’absurdité de ce flot incessant de papier inutile, alors que l’on prône sans cesse la réduction de la déforestation. Ce monde manque cruellement de logique.

Mon éternelle soif de découverte ne faiblit pas. Hier encore, je n’ai pas obtenu suffisamment de réponses. Et, pour l’instant, la bibliothèque semble être mon seul recours. Alors, c’est parti.

Pour le moment, j’ai beau réfléchir, je ne vois pas d’autres endroits que la bibliothèque pour chercher. Alors, c’est parti !

Sur place, un homme en uniforme de livreur s’approche, un colis à la main. Instinctivement, je me retourne, cherchant à qui il pourrait être destiné. Pourtant, il ne ralentit pas et s’arrête juste devant moi.

— C’est pour vous, j’aurais besoin d’une signature, s'il vous plaît. dit-il en me tendant un formulaire.

— Je n'attendais rien. De quoi s'agit-il ?

— Aucune idée. répond-il avec un haussement d'épaules.

— Vous devez faire erreur, je n’ai rien commandé.

Je prends mon courage à deux mains et je m’apprête à lui dire gentiment qu’il peut repartir avec son colis, je ne suis pas intéressée.

— Tu es à moi*…

Je me crispe sur place, sentant le froid parcourir mon corps, me brûler, comme si je m’allongeais nue dans la neige.

De premier abord, je me questionne toujours si cette voix est bien réelle ou si elle provient de ma tête. Puis, car c’est toujours lorsque la statuette se trouve à proximité.

Je fixe le livreur, priant au fond de moi pour qu’il émette un signe, un geste, un inconfort, n’importe quoi, tant qu’il a une réaction face à ce souffle de voix.

Rien.

Je souffle, tentant de me revigorer.

— Vous êtes bien Kira Miller ? il me demande avec une lueur soupçonneuse dans le regard. Comme si j’étais folle, comme s’il me jugeait.

— Oui… je réponds, hésitante et avec tremblement dans la voix.

— Alors, c’est pour vous.

Je sais déjà que la statuette s’y trouve, et, visiblement, que je suis la seule à l’entendre, ce qui me rassure moins.

Mon envie de la posséder revient subitement, exactement la même impatience qu’hier, les mêmes réactions. C’est en une vitesse éclaire que je m’empare du carton tout en déposant ma signature sur le formulaire.

Cette fois, le livreur me regarde avec mépris quelques instant avant de partir.

Une fois seule, l’inquiétude me gagne. Comment savait-il qui j’étais et que je me trouvais ici ?

Si quelques secondes auparavant j’avais la sensation que de la glace coulait dans mes veines cette fois, j’en reste paralysée.

N’ayant personne autour de moi et saisit d’impatience j’ouvre la boîte sur-le-champ. La statuette, j’en étais sûre. J’insère la main dans le carton, prête à l’en sortir mais, je me souviens que je suis en plein milieu de la bibliothèque et que cet artefact peut faire déployer de la poussière d’étoile dorée d’elle et de mes mains.

Afin de mieux la contempler, je fais pivoter le carton devant mes yeux. C’est alors, qu’une enveloppe, discrètement plaquée sur l’un des côtés, attire mon attention. Je la prends avec délicatesse.

Chère Kira,

J’espère que vous accepterez ce présent.

Je sais que vous y êtes lié.

C’est la raison pour laquelle je vous l’offre.

Je me permets de vous faire une proposition :

Si vous acceptez de me rencontrer, ce soir je serais au séminaire ‘’HydroVision’’ là où je vous ai vu la toute première fois.

Si vous refusez, j’arrêterai toutes démarches à votre égard et je disparaîtrai de votre vie à tout jamais.

Je vous en fais la promesse.

Bien à vous.

Jules Montana.

Je relis la lettre, une, deux ou trois fois, d’abord subjuguée par la finisse de sa calligraphie mais aussi pour l’invitation de ce Monsieur Montana.

Les courbes des lettres semblent avoir été tracée avec une attention minutieuse. Troublée, je n’arrive pas à la poser et je n’en ai pas l’envie, comme si l’abandonner serait briser un lien fragile entre l’auteur et moi.

Je me demande qui est cet homme, serait-ce celui dont j’ai si souvent perçu la présence ? Est-il à l'origine des voix qui murmurent dans ma tête, de ce souffle léger qui glisse aux extrémités de ma peau sensible ? cc

Je me souviens de cet endroit, j’y regardais une maquette explicative concernant la dépollution des eaux contaminées. Je ne savais pas qu’une personne m’y avait remarqué. Mais visiblement, si. Car ce soir, cet homme que je ne connais guère m’invite dans ce lieu bondé.

Je suis intriguée par la manière dont il me convie. Tout simplement, il aurait pu laisser son numéro, tout en espérant recevoir un message de ma part. Mais non. Il a choisi une lettre, écrite de sa main, comme autrefois. C’est authentique, ce geste tangible me touche. J’aime le concret, le réel.

En prenant la boite, je réalise que je n’ai plus rien à faire ici, car, j’étais venu chercher des informations concernant la statuette et là voilà dans mes mains. Je déambule dans les rues de Paris tout en tenant fermement la lettre de papier contre moi et la fredonnant sur une mélodie que j’invente au fil de mes pas. Peu importe si cela ne ressemble à rien pour ceux qui écoutent. Je ne m’en soucie pas. Je chante la vie.

Dans mon salon, je sors la statuette de son étui. Il ne lui faut que quelques secondes pour s’activer. Deux lumières l’enveloppent et la pare tour à tour de reflets dorés et argentés. De nouveau, j’en reste subjuguée. Puis, elle tente de communiquer avec moi, toujours dans cette langue inconnue. La différence par rapport à hier, c'est que je suis plus sereine : je suis chez moi, sans personne pour me perturber et ni même me la voler. La sonorité me semble asiatique, un sentiment renforcé par les quelques animes que j'ai pu regarder.

Malgré la légère inquiétude que la statuette suscite en moi, sa voix masculine étouffée me fascine, elle m’envoûte, me dissuadant de m’en éloigner. Je tente à mon tour de lui poser des questions dans ma langue maternelle, je vois qu’elle s’efforce d’y répondre, car, elle hésite avant de dire quelque chose. Après avoir répété trois fois la même question, que j’ai pris soin d’enregistrer, je la soumets à un site de traduction. Ce dernier confirme qu’il s’agit de japonais.

Enfin UNE réponse, je me sens enthousiasmée, j’ai l’impression d’avancer.

Je tente une fois de plus l’expérience, mais la voix voilée de l’effigie gêne la traduction, et très vite, la compréhension devient confuse.

Je reprends la lettre transmise par un dénommé Jules Montana. A peine son nom tapé sur le clavier, que sa notoriété ressort. En effet, il est le directeur de l’entreprise Don’t forgot to breath, maintenant, je comprends mieux pourquoi il m’invite à une conférence sur les enjeux environnementaux. Mais comment j’ai pu attirer le regard de cette personnalité ? Et qu’il sache qui je suis ?

Je continue d’explorer son site internet et je vois que toutes leurs actions servent à protéger l’environnement. Mes questions sur l’insécurité s’effacent à la confirmation de qui il est.

Je me précipite devant ma penderie, même si certains l’appellerait un placard à balais, moi, je préfère dire : mon dressing.

Fiévreuse de trouver la tenue parfaite, j’en extrait les plus belles tenues que je détiens.

Ce n’est pas un rencard, hein.

Ma conscience me ramène à la réalité. Je range ma belle robe rouge à paillettes.

Une, dans les tons vert foncé, semble parfaite. Sa couleur se mariera à celle de mes yeux et sera dans le thème. Elle n’est pas trop osée et recouvrira l’intégralité du haut de mon corps, même si elle est ouverte sur tout le reste de sa longueur et laissera ma jambe nue être dévoilée.

Je valide mon choix, mes escarpins en accord feront aussi très bien l’affaire.

Une fois que tout est prêt, je réalise que ma relation avec Judith n’est pas celle qu’elle devrait être. On ne partage absolument rien. C’est douloureux car la tradition veut que dans ce genre de moment, qu’on s’affole à deux pour trouver la meilleure tenue, surtout pour rencontrer un homme d’influence. Il est sûrement temps que je revois mes priorités et me faire de vraies amies ?

Entre contenir l’excitation qui avait tendance à m’agiter dans tous les sens, je n’ai pas vu l’après-midi passer.

Mise sur mon 31, je me rends au séminaire non loin de l’université.

Arrivée sur les lieux, je me demande comment je vais faire pour le reconnaitre, je ne sais même pas à quoi il ressemble. Lorsque j’ai cliqué su les images, que celles de son entreprise ressortaient, même pas l’ombre d’un organigramme. A mon avis, il doit protéger son affiche.

La salle est identique à celle d’il y a trois mois ou je suis venue accompagnée de Matt. Mais ce soir, je suis seule. Je reconnais quelques individus qui sont en classe avec moi, et pour ne pas rester statique comme une sotte à regarder tout autour de moi et à chercher le directeur sans visage, je me dirige vers eux.

— Salut. dis-je.

Le petit groupe de quatre personnes se retourne vers moi.

— Tiens, Kira ! Ça fait un bail qu’on t’a pas vu à la fac, ça va ? demande Jason, un garçon, où l’on a quelques cours en commun dans un amphithéâtre.

— Oui, ça va, j’étais fatiguée. Cette pause m’a fait du bien. réponds-je.

— Tu restes avec nous pour la soirée ?

— Je suis censée rejoindre quelqu’un. Mais je ne sais pas quand.

— Ça marche ! On va boire un verre ? Leurs cocktails sont trop bons à chaque fois, dit Lindsay.

— Fais pas comme la dernière fois… te retrouver la tête dans la cuvette des chiottes… lui rappelle Jason.

On éclate de rire alors qu’elle clame que ça va ! Que ça arrive à tout le monde !

— Non ! ça suffit ! je me suis juste laissée un peu emporter. Hé Kira ! La dernière fois, t’as vu le gars qui est monté sur scène et qui n’a pas réussi à décrocher un seul mot ?

— Ah non, que lui est-il arrivé ?

— On sait pas trop, on ne l’a pas revu après, mais il a porté sa main à son cœur et il a bégayé trois mots qui ne voulaient rien dire.

— Non, je devais être occupée à faire autre chose…

— Par contre ! me coupe-t-elle dans ma phrase. J’espère bien qu’il sera là ce soir, j’ai envie de me rincer l’œil.

— Ahah, tant que ça ?

— Oh que oui ! S’il vient, et bordel pourvu qu’il vienne, je te le montre !

Lindsay est marrante, elle exagère toujours ses gestes, on à l’impression qu’elle est tout le temps au milieu d’une pièce de théâtre. Cette personnalité m’impressionne, pas que je n’aime pas, mais j’en serais incapable même si je le voulais.

— Bon, il me tarde de voir alors.

Je suis surprise par mes propos. Il y a encore quelques jours, une telle pensée ne m’auraient même pas traversé l’esprit. À douter que je commence à retrouver un semblant d’intérêt envers les hommes… Il était temps. Puis, j’ai l’habitude de vouloir paraitre comme les autres. S’ils rient, je me force à sourire, même si je ne sais pas pourquoi finalement. J’ai de l’humour pourtant, mais j’ai toujours cette impression d’être en décalage avec le reste du monde.

Une bonne demi-heure passe alors que je suis encore avec les seules personnes que je connaisse. Je regarde mon téléphone, il est dix-huit heures pile. Alors que je tente de chercher l’homme au visage inconnu, Lindsay agrippe mon bras, je la regarde.

— Putain ! Il est là ! dit-elle en me le montrant du doigt.

Je détourne les yeux dans la direction qu’elle me montre. Tout d’abord, j’aperçois deux hommes, un portant un jean et un polo blanc, et l’autre d’à côté… ou… mon cœur s’engage à taper un sprint.

— Alors ? Ce n’est pas du pur beau mec ça ! crie-t-elle dans mes oreilles.

Je ne perçois plus aucun brouhaha de la foule, seules les palpitations de mon cœur se font entendre dans ma tête.

Ils se tournent face à nous, mes jambes se mettent à trembler, je ne me sens de moins en moins stable lorsqu’ils s’avancent dans notre direction en souriant.

— Kira ! Ils viennent vers nous ! C’est un pur délire !

Je me bats pour retrouver contenance, mais je n’arrive même pas à répondre à Lindsay. Entre les deux hommes qui s’avancent d’un pas bien décidé vers nous, je ne sais pas lequel est Jules Montana, peut-être celui qui porte un costume noir ou l’autre en tenue plus décontracté. Celui qui s’est aussi mis sur son 31 a une carrure imposante, un sourire carnassier et des dents qui rivalisent avec les publicités Colgate.

— Bonsoir. dit-il d'une voix rauque.

Je me fais violence, je dois arriver à articuler un mot, juste un bonsoir tout bégayant s’il le faut.

— Bonsoir ! Je suis Lindsay, et toi ?

Je me fais violence pour arriver à articuler un mot, juste un bonsoir tout bégayant sort de ma bouche.

Je ne sais pas si elle est en train de me sauver la vie tout en mettant la sienne en danger, mais il n’a pas l’allure d’un pote qu’on tapote sur l’épaule. Je fixe l’homme en costume, il n’a même pas remarqué ma pote, l’ignorant totalement.

Il s’arrête à quelques pas de moi.

— Au plaisir de vous rencontrer Kira, je suis Jules.

— Bon…soir Jules. dis-je en bafouillant.

Jules tend son bras vers moi, patientant quelques instants que je pose la main dessus. Je ferme les yeux une fraction de seconde. Sans trop comprendre l’intention de mes membres, je me laisse convier. Un dernier regard vers Lindsay ou elle a des revolvers à la place des yeux et moi qui essaie de m’excuser, je ne connais pas cet homme !

Il nous conduit vers un autre bar, celui destiné aux dirigeants, réservés au leader de notre monde ou seul eux font des actions pour réduire les impacts environnementaux. Moi, Kira, vingt-trois ans, qui se retrouve au milieu des élites de notre pays concernant les décisions et les solutions qui peuvent être prises.

Discrètement, je tente de me pincer pour sortir de ce terrible cauchemar. Mais non, je suis bien ici. Et le pire, est que je vais devoir y faire face.

Jules pose un regard doux sur moi en souriant. Je lui rends timidement. Puis, il me tend un verre non alcoolisé.

Vu dans l’état de stress auquel je me trouve, il le remarque car il vient de nous conduire dans un endroit plus calme.

— Je vous remercie d’être venu. dit-il sincère, je le sens dans sa voix.

Il continue de parler, mais j’ai du mal à le suivre, je suis trop bouleversée. Déjà, il ne ressemble absolument pas à l’idée que je m’en étais faite. Comme celui d’avoir un âge avancé. Il est beau, jeune, plein de puissance, un visage à tomber et une voix suave à envoûter. Je reste silencieuse et je me bats contre moi-même pour lâcher cette bouche du regard. Cette bouche que, j’imagine m’embrasser pour mon premier baiser.

Arrête de te faire des films ma vieille, ce mec n’est pas pour toi. Regarde autour de toi…

Ce que je fais.

Tu vois, elles ont toutes les yeux rivés sur lui. Tu t’enflammes, pétasse.

Je calme mes pulsions même si je dois être aussi rouge qu’une tomate prête à être mangée, mes joues me brûlent et ce ressenti ne ment pas.

Alors qu’il continue de s’exprimer, car il semble aussi tourmenté que moi, je choppe des bribes au vol, celles qui me paraissent sensées. Un peu libéré de son emprise, je peux l’écouter.

— L’impression qu’on est lié par je ne sais quelle possibilité !

En exemple : ce genre d’information importante qu’on ne peut laisser échapper, même si elles apparaissent incohérentes.

Je perçois qu’il est aussi à l’aise pour s’exprimer que dans sa gestuelle lorsqu’il fait un pas vers moi, réduisant l’espace entre nous. Mon cœur reprend ses battements féroces. Ses yeux me scrutent, ils suivent les moindres mouvements des miens, mais aussi ceux de mes mains. Je le remarque puisque je fais pareil.

— J’ai peur…

Voilà la seule chose que je suis parviens à articuler.

— Vous êtes pas seule, nous sommes au moins deux. dit-il de manière douce et attentionnée tout en posant une main délicate sur mon épaule. Un frisson me traverse. *

Je constate qu’il ne prend pas la peine d’utiliser la négation complète lorsqu’il parle, et je trouve ça mignon. Peut-être cela est dû à ses origines…

L’homme avec qui il est venu, nous rejoint. En cet instant, le regard de Jules change complètement et devient glacial. Je ne comprends pas sa réaction, c’est bien aimable à lui de nous rapporter des boissons et des amuses-bouches.

— Je suis Loïs, enchanté de vous rencontrer.

— Loïs ! Va donc plutôt t’occuper d’Richard ! clame Jules.

Je ne sais pas qui est Richard, mais sûrement un homme dont le rang est haut aussi pour occuper une telle préoccupation chez Jules. Mais, son comportement est plus qu’étrange, car Loïs parti et le regard de Jules redevient doux. J’ai eu comme l’impression de ne plus avoir affaire à la même personne, c’est déroutant.

La huée du public face à la mise en scène d’un groupe de climatologues nous invite à sortir. On ne s’entend plus.

Une fois à l’extérieur, nous reprenons la conversation sur la statuette.

— Vous aussi elle… s’active ? demandé-je avec hésitation.

— Ouais, elle tremble.

— Moi aussi ! et elle essaie de me parler, puis-je vous poser une question ?

— Bien-sûr !

Tant d’entrain dans sa voix qui m’encourage à la poser.

— Est-ce que vous parlez le japonais ?

Je suis ravi de vous rencontrer, Kira*

Bon, au moins ça confirme que oui même si je n’ai pas compris le moindre mot.

Je lui demande la transcription, il me l’a donne.

Je souris nerveusement en portant ma main à ma bouche, je ne pensais pas qu’il serait « ravi » de me rencontrer.

— Votre prénom est japonais, vous connaissez la traduction ?

— Non, mais j’aimerai bien…

— Tueur, du coup, tueuse pour vous.

Je sursaute, qu’est-ce que mes parents ont encore fait…

Puis je me souviens, je lève les yeux au ciel et ça ne m’étonne finalement pas d’eux. Ils ont toujours cette même manière de faire les choses, dans la précipitation, et donc, rien ne va. Je parierai qu’ils ne savent même pas qu’ils m’ont donné un nom pareil.

— Il vous va bien, même si je sens pas vraiment l’âme d’une tueuse en vous…

— Ahah, non, rien que les films d’horreur je ne peux pas les regarder toute seule.

Il sourit, puis ajoute :

— Je comprends, ça peut paraître malsain.

— Exactement !

Enfin une personne d’approximativement de mon âge qui ne dit pas que je suis une rabat-joie que les ouvres cinématographiques d’épouvantes sont bien pour faire monter l’adrénaline et finalement, pas pour grand-chose.

Le froid commence à devenir mordant et Jules prend l’initiative de déposer sa veste sur mes épaules. Puis, il m’invite à continuer d’échanger tout en se promenant dans les rues de Paris.

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