« Les poussières lumineuses s’entrelacent, créant un lien mouvant, vivant, comme si elles scellaient un pacte d’unification. » -14

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Kira

Après avoir sursauté, la première question qui me vient à l’esprit est : que fait-il à mes pieds ?

Ma tête déjà penchée vers le bas pour le regarder, j’aperçois un bout de papier coincé sous ma porte. Je me baisse pour le ramasser, nos visages se retrouvent qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Nos regards se croisent, et l’espace d’un instant, le temps semble suspendu. Son souffle effleure la peau de mon visage et l’odeur subtile de son haleine s’infiltre en moi, réveillant des sensations insoupçonnées. Une chaleur douce se propage lentement de mon bas ventre jusqu’à moi poitrine. Je n’ose plus bouger.

Il se racle la gorge avant de me saluer, puis se relève et passe une main derrière sa nuque. Son regard glisse furtivement sur le côté, comme s’il cherchait une échappatoire, avant de revenir vers moi. C’est une mimique qu’il semble adopter lorsqu’il est mal à l’aise. Cette pensée me fait sourire et d’une certaine manière me réconforte. Car, derrière cette stature imposante, ce charisme indomptable qui lui permet de tout maitriser, il y a un homme. Un homme avec des émotions et des gestes involontaires qui trahissent ses doutes.

Face à ses réactions, je me sens plus à l’aise.

— Bonjour, Jules, un mot, vous êtes un homme plein de surprises.

Il étouffe un rire léger et je me permets de déplier le petit bout de papier. Après tout, il m’est destiné.

— Attendez…

Trop tard.

Une fois de plus j’admire son écriture.

— Les traits de vos lettres sont si élégants et artistique, tout comme votre lettre. C’est…c’est un plaisir pour les yeux.

— J’vous remercie, la calligraphie japonaise y est pour beaucoup, admet-il avant que je continue.

— Votre proposition est tentante, mais…

— Mais quoi ? Vous êtes pas disponible ?

— Si !

Comme d’habitude, j’ai parlé trop vite, qu’elle sale manie. N’ayant plus de salaire, je ne peux pas me permettre ne serait-ce qu’une sortie.

— Je ne peux pas accepter votre invitation Jules, merci beaucoup d’avoir pensé à moi.

Lui dire oui est mon souhait le plus profond, mais c’est impossible, je dois attendre et le faire patienter lui aussi par la même occasion.

En rejetant sa proposition, je me sens mal, je le repousse, je n’aime pas ça. Il pourrait se lasser de mes multiples refus, abandonner, en trouver une autre qui lui dise oui à tout.

La porte de l’ascenseur s’ouvre et me sort de mes pensées. C’est madame Perez, ma voisine de palier. Elle tourne la tête vers moi et me fait un clin d’œil avec un pouce en l’air, j’éclate de rire. Le temps que Jules se retourne pour la voir, elle a déjà refermé sa porte. Elle est très plaisante cette dame, pleine de bon sens et une vie difficile, pourtant, elle garde le sourire même après la perte de son mari.

— Kira, vous êtes disponible, mais vous déclinez, j’suis le problème ?

Alors cette fois je m’en veux à un point inimaginable, voilà que le pauvre il reporte la faute sur lui. Je lui dis non de la tête avant de la baisser.

— J'vous oblige pas à m’dire la vérité, j’ai compris que quelque chose vous tracasse. Mais j’ai sûrement besoin d’être rassuré, un peu...

— Vous n’êtes pas la cause, ôtez-vous cette idée de la tête.

— Alors qu’est-ce qui vous empêche d’enfiler une paire d’chaussures et un manteau pour venir dîner avec moi ?

Si ma raison me hurle l’argent, je lui réponds la fatigue. Je n’arrive pas à lui mentir et trouver un prétexte bien plus persuasif. Son visage affiche la peine, mon refus l’affecte tant ?

« Oui, Kira, tout comme à toi, laisse-le te l’offrir… »

« Je ne suis pas une profiteuse ! »

« Tu lui rendras plus tard ? »

Je vois qu’il penche sa tête pour regarder l’intérieur de mon appartement, je m’écarte pour ne plus être une gêne. Je n’ai rien à cacher, ni fiancé, ni même pote du genre masculin. Finalement je me rends compte que cet homme et moi n’avons rien en commun, comment l’intéresser avec un salon sans télévision et un simple clic-clac à bas prix ?

— La vie d’étudiant n’est pas toujours simple, n’est-ce pas ?

Merde ! Il se trompe trop rarement dans ses suppositions, c’est déroutant car trop souvent je me retrouve sans aucune porte de sortie…

« Si, la vérité… »

— En effet, l’inflation nous aide encore moins, confié-je à demi-mot.

— J’comprends, assure-t-il d’un mouvement de tête.

Et si je croyais qu’il avait fini, il reprend :

— Kira, si j’vous invite, quel est l’problème  ?

Son regard force le mien, il ne lâchera pas, même si je le connais à peine, sa ténacité le précède.

— Je… je ne veux pas en profiter, murmuré-je, la voix tremblotante, tandis qu’un picotement me brûle les yeux, annonçant l’éveil de mes larmes.

C’en est trop. D’un geste vif, je m’empare de la porte, désespérée de la fermer pour que cela cesse et avant que mon orgueil ne s’effrite complètement.

— Attendez  ! NON  !

Sa voix claque dans l’air, c’est un refus si intense de sa part…

— Kira, s’il vous plaît ! Pleurez pas… dites-moi c’que vous pensez, pas c’que j’veux entendre...

Mon cœur se serre. Mes doigts tremblants relâchent avec lenteur la porte, comme si le choix n’était plus mien, j’abdique. Dans un souffle incertain, ma main avance vers lui. Aussitôt, des particules dorées s’élèvent, dansant au milieu de ce qui reste de l’espace entre nous. A son tour, il tend le bras.

Les poussières lumineuses s’entrelacent, créant un lien mouvant, vivant, comme si elles scellaient un pacte d’unification.

Nos mains maintenant collées, les filaments ont cessés.

Je le regarde, espérant qu’il dise quelque chose, sa bouche légèrement entrouverte, il respire de manière essoufflée.

— Tout brille autour de vous.

Je m’attendais à tout sauf à ça. Sa confidence me heurte en plein cœur. Si je m’en étais arrêtée à mes larmes qui me picotaient les yeux, elles finissent par dévaler mes joues.

Etant de nature impressionnable, quand je ressens tout ça en cet instant, c’est excessif pour moi.

Sans un mot, il passe son avant-bras gauche derrière ma nuque et m’attire doucement vers lui. Mon visage se pose contre sa poitrine, et soudain, je ressens une étrange légèreté. Rien de ce que j’ai vécu n’est comparable à cette étreinte. Son cœur vibre sous ma joue, son souffle effleure mes cheveux, et malgré moi, je me laisse emporter par ce moment de tendresse. Je n’ose relever la tête vers lui, par peur qu’il y mette fin, pourtant j’aimerais savoir s’il est aussi bien que moi. Ces temps-ci, je n’aspire qu’à peu de chose : être comprise, soutenue moralement, exister sans à avoir à me justifier et juger. Il ne dit rien. Il n’en a pas besoin. En calquant ma respiration sur la sienne, je retrouve peu à peu mon calme.

Alors que plusieurs minutes viennent de s’écouler, je comprends maintenant, que, comme moi, il ne souhaitait pas mettre fin à notre première étreinte. Pourtant, mon rythme cardiaque est revenu normal.

En même temps, nous nous lâchons, tous deux, sourire aux lèvres.

— Si vous acceptez que j’vous offre le dîner, ça nous ferait autant de bien l’un à l’autre.

Son insistance sur le sujet me fait comprendre de ne pas me sentir gênée vis-à-vis de lui, je me convaincs de laisser mes principes de côté.

— Je vais mettre mes chaussures.

Son visage rayonne, comme si je lui offrais le saint Graal.

Je rentre dans mon appartement, derrière la porte j’enfile mes escarpins, je vais essayer de gagner quelques centimètres. Un blouson et je le rejoins.

— On peut y aller, l'informé-je une fois prête.

— Très bien, répond-il.

Mais il ne bouge pas du bas de la porte. Qu’est-ce qu’il lui arrive ?

— Euh, oui ?

— Vous ne fermez pas la porte de chez vous ?

Punaise, mais qu’elle idiote, ma tête en l’air finira par me perdre.

Je fais un tour de clef et on y va.

— Escaliers ou ascenseur ? demandé-je avant de bouger.

Il me répond les escaliers, bon, allez, trois étages ce n’est pas la mer à boire.

Il sourit, il a compris que j’aurai pris la seconde option. Il tend sa main vers la cage de l’escalier m’invitant à passer devant. Je souffle un bon coup, descendre tout ça avec dix centimètres de talons, je regrette déjà mon choix.

Arrivés en bas, mes pieds me brûlent, ça commence bien, je me retourne vers lui, il a les yeux rivés au niveau de mes fesses.

Il relève la tête vers moi, le sourire aux lèvres. Qu’est-ce que j’aimerais oser lui demander si la vue est bonne, mais je n’en suis pas capable.

Il pose sa main délicatement dans mon dos pour nous conduire à l’extérieur, il a toujours ce petit sourire en coin. C’est évident qu’il a capté que je l’ai vu. Mais son contact continue de m’apaiser, il me réconforte. Sa présence est tout ce dont j’avais besoin.

— On s’écarte un peu d’ici ? Vous en avez peut-être marre de ce quartier, non ? demande-t-il en montrant sa voiture garée en face.

— Si vous avez prévu de me tuer, sachez que je sais où frapper ? Plaisanté-je d’un rire franc.

Son regard change et devient interrogateur, puis, d’un coup il se noircit. Aurais-je dit quelque chose qu’il ne fallait pas ?

— Très bien, la pizzeria du coin fera l’affaire, s’offusque-t-il froidement.

— Jules, je ne voulais pas vous vexer, je n’aurais pas dû dire ça, c’était une blague de mauvais goût.

— Mon but n’est pas de faire de vous une victime Kira ! Quel intérêt j’aurai de faire ça ? Vous êtes la seule à vivre la même chose que moi, et votre sensibilité me pousse à vous protéger ! Pas à vous faire du mal, s’écrie-t-il.

— Je…je suis désolée, Jules, balbutié-je.

Je ne savais pas qu’il était en quête de me protéger. Le choix de ses mots m’interpelle, pourquoi il parle de protection ? de sensibilité ? En général, rares sont ceux qui s’intéressent à ces valeurs de nos jours Pour ma part, j’ai toujours rêvé d’un homme avec du caractère, qu’il sache ce qu’il veut, ce genre d’hommes ou l’on peut se reposer, avoir confiance.

Son regard ne me quitte pas, j’ai conscience de mon erreur, et surtout, je ne pensais pas que si peu pouvait autant l’alarmer.

Ou bien, il y a quelque chose que tu ne sais pas…

Je fais taire cette maudite voix.

Etant donné que je veux le découvrir, savoir qui il est vraiment, je ne dois plus refuser ses invitations.

— Jules, je m’excuse, cela ne se reproduira plus, est-ce la BMW qui est là  ? l’interrogé-je en la montrant du doigt espérant changer de sujet et revenir sur une discussion plus agréable.

— Ouais, la BMW Série 750i xDrive.

Il me parle dans une autre langue, mais d’accord, elle est bien plus impressionnante que vue de ma fenêtre.

Je m’avance vers elle, sa présence s’éloigne. Arrivée à son contact, je me retourne.

— M Montana, si je pensais que vous seriez capable de serrer mon cou dans vos grosses mains, pensez-vous que je serai en train d’attendre que vous m’ouvriez la portière ?

Un sourire se dessine sur ses lèvres, j’ai réussi à le décoincer, il me rejoint en courant et ouvre la porte passager. Quel prince charmant. Je suis surprise de ne pas trouver des sièges en cuir pour ce type de modèle, puis, je me souviens qu’il est Tellurien. Le cuir ne lui est donc pas pensable.

Il démarre le contact et tout le tableau de bord s’illumine, j’en suis impressionnée, même si je n’ai aucune connaissance et attirance pour les voitures de sport et de luxe.

— Est-ce la voiture de l’entreprise?

— Ahah, non.

Cette fois mon humour est passé. Je suis rassurée, il met un fond de musique, je le regarde, ses yeux restent fixés sur la route. Goût musical très particulier que l’on classe dans la catégorie épique. Dès que j’avais osé en parler, on me disait toujours « ah non, mais toi et tes goûts bizarres ».

— Vous aimez pas ? Je peux changer, m’indique-t-il en tournant la tête quelques instants vers moi.

— Si, j’adore, c’est très particulier.

— J'aime pas c’qui l’est pas.

Je le fixe, je n’arrive pas à lire sur son visage ce qu’il entend par là. Un sourire en coin étire ses lèvres et je comprends que ce message m’était destiné. J’ai toujours pensé que j’étais une fille banale, avec bien-sûr quelques jolis atouts mais pas au point d’en être authentique. Il doit très certainement faire référence à la magie entre nous. C’est la seule explication logique.

Je l’interroge sur son travail, il est temps de changer de sujet.

— Demain j’ai un rendez-vous concernant une vente de logiciel.

— J’espère que vous allez obtenir ce que vous désirez. Votre emploi vous plaît ?

— Ouais, j’adore ce que j'fais et j’arrive tout l'temps à obtenir c'que j'veux…

Je déglutis, dit-il aussi ça pour moi ?

Toujours ce même rictus amusé, je tourne la tête côté fenêtre, je n’assume plus rien. Par chance, il ne restait que quelques minutes pour arriver sur les lieux. Il se gare et pendant se temps mes yeux s’arrondissent, nous avons monté d’un cran par rapport à la pizzeria.

Il descend de son véhicule et en fait le tour pour m’ouvrir la portière. Je le remercie d’une moue amusée.

Ce restaurant est répertorié dans les classieux, à peine entrée que la salle de réception est spacieuses, les tables bien espacées laissant l’intimité aux clients.

J’ai remarqué qu’il s’assied toujours après moi, serait-ce encore un signe de sa galanterie ?

Même si je trouve cela dépassé, j’avoue que ça a le mérite de me faire rire et que je trouve ça mignon.

Le serveur ne tarde pas à prendre notre commande et pour patienter nous prenons un apéritif, toujours sans alcool pour ma part.

Parler de nos poussières étoilées, nous est apparu comme essentiel, nous chercherons à savoir si elles ont d’autres propriétés, et, si oui, lesquelles.

Évidemment, notre câlin est aussi revenu au cœur de nos échanges, si de mon côté il m’a permis de m’apaiser, du sien il m’a confié avoir été significatif. Je l’ai questionné à ce propos, car je ne comprenais pas pourquoi : sa réponse « j’ai jamais aimé le contact, que ça soit moi qui reçois ou qui donne je supporte pas ça. Avec vous, il a été très plaisant, c’est la raison pour laquelle pour moi, c’est un signe. »

Jules a toujours les mots et les bonnes intonations pour dire les choses, ce qui a tendance à souvent me heurter, ça apaise mes inquiétudes et renforce la confiance en moi, me valorise et surtout, il sait me fait sentir apprécié.

Durant le repas, dès qu’il en a l’occasion il ne se prive pas de me flatter, ce qui est parfait pour me faire rougir, évidemment qu’il le remarque, souvent il en sourit et continue. En plus d’être charmant, élégant, il est magnifique. La bride légère de ses yeux verts lui apporte cette touche authentique que je n’ai jamais vue chez quelqu’un d’autre, lui donnant cette marque unique et attirante.

Il parle tout le temps, je ne sais pas si c’est naturel chez lui ou non, mais le silence n’a pas le temps de s’imposer, en revanche, il ne me coupe jamais la parole, est attentif à tout ce que je dis, intéressé. Je me demande s’il ne serait pas aussi nerveux par nos rencards, car oui, j’ai décidé de les appeler ainsi. Puis sa prestance et son éloquence me confirment très vite que non. Il n’a aucun stress, alors que moi, mes jambes tremblent toutes seules sans que je sois dans la capacité de les arrêter.

Le repas touche à sa fin, je me suis régalée et je crois que je n’ai jamais mangé quelque chose d’aussi élaboré.

Je le remercie pour cette soirée après qu’il m’est raccompagné en bas de chez moi. J’ai comme le sentiment que pour lui d’opter ce comportement est parfaitement normal, n’ayant jamais connu cela auparavant, je suis un peu déstabilisée.

— Soyez pas timide avec moi, Kira

La manière dont il vient de prononcer cette phrase avec douceur, démontre la dévotion qu’il a à mon égard, je sens qu’il est prêt à m’aider pour que je franchisse cette étape. Malgré l’envie de me cacher, je lui souris.

— Vous verrez, être soi-même permet de vivre mieux et de rester fidèle à ses valeurs.

Impossible de lui donner tort, je hoche la tête en guise d’approbation.

Je me souviens qu’il avait proposé ses services pour traduire les paroles de la statuette, je prends une légère inspiration et je lui demande :

— Seriez-vous disponible quelques minutes de plus pour essayer de décrypter ce que la statuette veut dire ?

Ses lèvres s’étirent et il répond oui avec hâte, je l’ai senti dans sa réponse. Alors que je lui propose de rentrer chez moi, il refuse. Je ne comprends pas, je vais chercher l’effigie que je rapporte sur le palier, là où il préfère m’attendre.

Cette dernière est comme endormie, elle ne réagit pas, je la secoue légèrement et rien de plus ne se passe.

Nos regards se croisent et l’incompréhension s’impose entre nous.

— Elle ne parle pas, dit-il perplexe.

— Jules, je vous assure qu’elle parlait, je dois même encore avoir les audios enregistrés dans mon téléphone.

Prête à sortir l’objet qui retirerait tous malentendus, il dépose une main douce sur la mienne.

— Kira, j'vous crois, loin d’moi l’idée que vous m’auriez menti, juste je me demande s’il y aurait pas quelque chose pour l’activer.

— Vous pensez ?

— Forcé est de le croire en tout cas. Vous m’la prêteriez une nuit ?

Alors que j’ai envie de lui dire non, car je l’avais enfin pour moi toute seule, je n’arrive pas à lui refuser.

— Merci, j'vous la rends demain, pas d’inquiétude.

C’est une possibilité qu’elle se soit marquée sur mon visage et je vais me réconforter par le fait que demain on se revoit.

— Bonne soirée Kira, dit-il en posant ses lèvres doucement sur mon front.

Son baiser se fait insistant lorsque ma main se pose sur son avant-bras. Je m’enivre ces quelques instants de son parfum avant qu’ils ne prennent fin.

Il est parti, le sentiment du vide me pèse, Jules n’est plus à proximité et ni la statuette…

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