T2 de ♃

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Je suis le caporal Clément. Moi et mes gars, on est dans les tirailleurs terriens, abrégé TT, mais on préfère dire T2. Aujourd’hui, on va au casse-pipe, se faire Caerskadoïl le lard au nom de la grande Métanation de la Cybrex.

Entre terriens, on m’appelle le capo, mais mon rang officiel ressemble plutôt à quelque chose comme : Hexactroaktl dans la langue de nos leaders. C’est une translitération approximative, comme tout en fait. Nos maitres n’ont même pas les organes pour parler notre langue de terriens, et réciproquement d’ailleurs. Pour autant, si je suis Hexactroaktl c’est parce que j’arrive à comprendre leur langue. Mon rôle, en théorie, c’est de recevoir les ordres de notre vrai officier - le lieutenant, dans notre langue de primitifs n’est-ce pas - et de traduire pour les autres soldats un peu trop mous du bulbe. Pas que ma fonction soit réellement vitale vu qu’on a la chance d’avoir un officier qui s’intéresse à l’humanité et qui nous respecte suffisamment pour avoir appris notre langue et la parler grâce à un appareil fixé à ses branchies et dont je dois reconnaitre que je ne comprends rien au fonctionnement. Je subodore qu’il l’actionne par les vibrations de ses pseudopodes céphaliques.

La Cybrex, c’est un terme traduit, décidé par certains des premiers colons pour qu’on puisse nous aussi louer le nom de notre patrie. Un mot prononçable avec nos organes de langage. Le vrai nom de la Métanation est impossible à retranscrire avec un alphabet terrien, et nos leaders n’ont pas d’alphabet écrit, ils n’en ont pas besoin vu leur technologie de transmission de données pan-acoustiques, donc je persisterai à dire la Cybrex.

Mon unité avait déjà un peu d’expérience quand on est arrivé sur le théâtre d’opérations Jovien. J’ai fait mes classes avec un sergent instructeur (Kzezeroastl, ou « pourvoyeur de savoir » de son vrai titre) qui nous a appris à Ckjerkaziatl et à Fergjverzgerge, c’est à dire grosso-merdo attaquer une position sans briser sa formation et défendre une position sans faiblir face aux tirs de barrage. Il nous aussi expliqué comment différencier nos ennemis de nos supérieurs, malgré le fait qu’ils aient quasiment la même apparence. C’est à force d’entendre ce brave type nous hurler dessus que j’ai aussi pu apprendre un peu d’argot, ce dont je le remercie au fond..

Avant d’être déployés pour de bon, on nous a d’abord fait transiter par une des lunes rocheuses de Jupiter, je ne saurais même pas dire laquelle, peut-être celle que nous autres terriens on surnomme Ganymède ou un Vrikllazkalgaga de ce genre. Je sais juste que depuis la baie de la station on avait une vue splendide sur cette espèce de masse gazeuse colorée, et apparemment vitale dans le conflit qui opposait notre patrie à la Métanation de la Jubilax (aucune idée du nom en langue originale pour le coup). En tant qu’officier secondaire j’ai été amené à assister à une réunion stratégique. Je trainais derrière le lieutenant comme un genre d’animal de compagnie muet. Les généraux (ou si je traduisais littéralement leurs titres : les « optimisateurs ») affichaient sur une table numérique à projections holographiques des données de champs de bataille auxquelles je ne comprenais rien. Ça a causé de théories de la guerre qui m’échappaient pas mal. À un moment, un haut gradé qui devait avoir oublié que je comprenais sa langue a précisé que l’infanterie terrienne devait être usée rapidement car elle était périssable. Il fallait qu’on soit consommés avant qu'une variation de température nous congèle ou qu’une tempête atmosphérique ne nous broie comme… je vais dire comme de la confiture. Je crois que c’est la meilleure traduction à sa métaphore. Ça m’a fait tiquer, mais on apprend vite à fermer sa gueule en leur présence. Personne ne se souvient de combien d’humains ils ont Caersdelktramkazoïl quand ils sont venus nous apporter la civilisation, mais on se souvient qu’il valait mieux ne pas rigoler avec eux à l’époque, et c’est toujours le cas de nos jours. Enfin, après, il faut dire qu’avant leur arrivée on avait pas de Zroastraktaditl ni de Lemlelezodogoniisktl, alors je suppose que l’humanité peut leur être reconnaissante, en terme de bilan global.

En vérité, j’admire un peu ces énergumènes, bien malgré moi. On nous a bien fait comprendre, à force de nous le marteler, que le cerveau humain était incapable de concevoir des manœuvres de combat en trois dimensions. Je dois dire que mes grands parents qui ont connu les conflits entre humains avant l’arrivée de la Cybrex m’ont raconté des anecdotes qui confirment un peu cette affirmation. Du temps des guerres de tranchées, les généraux humains galéraient déjà à calculer et optimiser leurs opérations en deux dimensions, et ils étaient généralement infoutus de faire des prévisions justes quand il s’agissait d’envoyer de l’infanterie gravir une pente. On avait pas la formule du nombre de soldats requis et du temps que ça prendrait pour prendre une colline en fonction du degré de la montée.

Là, nos généraux optimisateurs, ils nous calculent des trucs qui partent dans toutes les directions de l’espace, et plutôt que le degré d’une pente, ils ont à prendre en compte la densité de l’atmosphère dans chaque mètre cube précis de la géante gazeuse ; et en général, leurs calculs tombent plutôt justes.

* * *

Avec mon unité de tirailleurs, on est affectés en tant qu’auxiliaires au corps d’armée Jovien numéro Trescii Clizvrii Malkszii Zrectlii Brescii. La manière de compter de nos chers leaders n’ayant rien à voir avec celle des terriens, je ne me fatiguerai pas à essayer de traduire les nombres. On aurait bien aimé pouvoir l’écrire sur nos uniformes avec mes gars, mais c’est bien entendu impossible, alors à la place on s’est mis d’accord pour inscrire le symbole ♃ les épaulières de nos combinaisons de combat. Un petit rappel de la culture terrienne, tout en signifiant notre appartenance à l’armée de Jupiter.


Les combinaisons fournies par la Cybrex sont un mélange assez baroque de technologie terrienne et de la technologie des colons. Idem pour nos armes. On a des systèmes de navigation aérienne intégrés à la combi, avec des contrôles s’actionnant par tension du diaphragme et se dirigeant à grand coup d’épaule. Je n’ai aucune idée de comment fonctionne cette technologie. Le lieutenant a dit que ça nous permettait de « naviguer sur les courants de la magnétosphère » ou quelque chose dans ce genre. En effet, ça parait un peu hasardeux dans son maniement, et la métaphore de la navigation maritime était assez juste… enfin, si c’était une métaphore. En testant le vol stationnaire, on remarque que selon l’endroit et le moment, parfois on peut voler en sur-place sans aucun problème en ne touchant à rien, alors que parfois il faut forcer comme un bœuf pour ne pas se faire entrainer par un courant invisible.

Enfin, l’essentiel c’est que la combinaison nous protège de l’atmosphère invivable de Jupiter. Elle est si légère et hermétique qu’on a presque la sensation d’être sur Terre, mais entourés de nuages multicolores qu’on ne peut percer qu’avec des méta-senseurs incorporés au casque et qu'on flotte dans les airs de façon hasardeuse. On s’y fait, une fois qu’on s’est tous mis d’accord avec l’unité pour décréter une direction comme étant le haut et une autre le bas. Ça rassure de voir tout le monde avec la tête qui pointe au même endroit.

Grâce à la technologie pan-acoustique dans nos casques, on arrive à entendre et à parler entre nous. Même si le son parvient à nos tympans avec un genre de grain bizarre, comme si on causait à l’intérieur d’un estomac congestionné, ça reste un putain de miracle quand on est entourés que de dihydrogène et d’hélium sous forme de nuages liquides ultra denses.

Nos fusils ont la forme, bah, de fusils, bien humains dans le concept global, mais avec des ajouts extraterrestres qui paraissent… là aussi je vais dire « baroques ». Je sais pas en quoi ça consiste et je veux pas le savoir. Ça ressemble à un genre de métal noir, mais avec des formes un peu trop… fluides, et organiques, qui recouvrent la culasse et une partie du canon et se relient à la combi comme un genre de cordon ombilical. Je sais pas quelles sont les exactes propriétés de ce modèle, mais on nous a juste dit de les utiliser comme on utilise nos bonnes vieilles pétoires terriennes, alors bon. Ça fait plaisir de voir que nos leaders font quelques efforts pour notre confort. Si je ne sentais pas la crosse de mon fusil battre contre ma paume comme le pouls d’un truc vivant, ça serait plus agréable quand même.

Mon unité se tient prête. On sait pas où on est, mais le lieutenant nous explique nos ordres progressivement. On doit soutenir la contre attaque de du corps d’armée Jovien numéro Trescii Clizvrii Malkszii Zrectlii Brescii en détournant un détachement motorisé ennemi de sa trajectoire. Une attaque rapide, pour détourner l’attention. On fait office de Mlagaskrelkptivaoïl… de leurre quoi.

Pour l’instant, l’unité se tient immobile dans le brouillard ocre. Même nos méta-senseurs ne percent pas à plus de quelques centaines de mètres, alors on attend que l’ennemi apparaisse. On a un drapeau qui tient droit dans l’atmosphère frigide. Il ne bouge pas, mais ses diodes intégrées jettent quelques éclats lumineux qui sont un peu rassurants.

Le lieutenant, lui aussi en combi, surveille son Zbrevambglavaz. Il mesure le temps exact avant que l’ennemi apparaisse selon les calculs de nos généraux. Pardon, de nos « optimisateurs ». À un moment, il lève ses appendices sensorielles un peu brusquement. Il nous regarde, je crois.

« Dites, et si vous nous entonniez un chant, pour vous redonner du baume au cœur et effrayer ces pourceaux-chiens-couards d’en face ? »

Ce n’est pas inédit. Nos officiers ont toujours eu une sorte de fascination pour cette tradition très terrienne de chanter à la guerre. C’est surtout propre aux humains de par chez moi notez, dans la région qu’on appelle Europe. Mes ancêtres chantaient toujours avant les batailles à ce qui parait, et les colons trouvent généralement ça au moins intéressant. Notre lieutenant en revanche, c’est un vrai maniaque, surtout depuis qu’il a appris notre langue. Il a lui même écrit des chants militaires qu’il nous fait régulièrement entonner.


J’hésite pendant une seconde, en me demandant ce que le son donnera, mais au final je fais confiance à la technologie pan-acoustique, même si je n’ai jamais eu la moindre idée de comment ça fonctionne. Ça me donne un peu l’impression de m’en remettre à un Vrikllazkalgaga magique ou une connerie du genre.

On commence à percevoir des fluctuations dans le brouillard au loin. C’est les véhicules ennemis et leurs crachats de gaz d’échappement qui modifient la concentration d’ammoniac et de carbone dans l’atmosphère. On les a repérés avant qu’ils ne nous repèrent, mais on ne va pas se rapprocher pour attaquer, on veut qu’ils viennent à nous. Je comprends alors que le but c’est de les forcer autant que possible à s’éloigner de leur route de base. Ouais. C’est aussi pour ça que ce connard veut qu’on chante.

J’ai un regard vers notre drapeau. Je compte jusqu’à trois, et tous les terriens entonnent en cœur :

« Car c’est nous les Terriens qui revenons de loin,

Combattant sans répit pour sauver la Patrie,

Nous avons tout quitté, parents gourbis foyers

Mais nous avons au cœur une invincible ardeur

Car nous voulons porter haut et fier

Le beau drapeau de la Cybrex entière

Et si quelqu’un venait à y toucher

Nous serions là pour mourir à ses pieds !

Battez tambours ! À nos amours !

Pour le pays ! Pour la Patrie ! Mourir au loin !

Car c’est nous les Terriens ! »

Bien sûr, l’ennemi ne comprendra pas un traitre mot de nos paroles, mais c’est pas important. Je ne sais même pas comment ils le percevront avec leurs sens si différents des nôtres. Peut-être que l’intention s’entend quand même dans notre timbre de voix, ou peut-être que les ondes sont complètement déformées au point de ne plus rien signifier. De ce que j’ai entendu dire par des officiers, notre langue primitive a au moins le mérite d’avoir un je ne sais quoi de menaçant, un effet Kjrazamalgazoïl. Nos mugissements discordants auraient ce bénéfice de donner l’impression à l’ennemi pendant une seconde qu’un animal sauvage est en train de se ruer sur lui.


En tout cas, pour ce qui est de l’effet « attirer l’attention », je confirme que ça marche. Les véhicules adverses font volte face. Je vois plusieurs appareils nous mettre en joue, et l’essaim métallique se rapproche rapidement avec de petits éclatements de gaz qui bousculent l’atmosphère dans leur sillage.

« Visez ! Attendez mon ordre pour tirer ! nous fait le lieutenant. Une salve, et on se replie. »

J’ai immédiatement la chair de poule. Les armes pointées sur nous sont redoutables. Je le sais. Je l’ai vu. Elles n’ont juste pas encore la portée de nous atteindre. Mais je dois rester stoïque. Fergjverzgerge tout ce que je peux et quoi qu’il arrive. De toute façon, on doit juste leur envoyer une salve pour leur Caerskadoïl le fion puis se replier. C’est pas un engagement d’usure. Ça va bien se passer, j’espère.

Ça se rapproche. On est en position, en quinconce tridimensionnelle. Un gars devant moi, le tirailleur Barry, un à droite, Lucien, à ma gauche Edgar, à ma droite Paul, au dessus de ma tête Hubert, et en dessous de moi : le vide.

Pas que ça importe, puisqu’on envoie juste une rafale, puis on se replie.

Ça se rapproche encore. J’estime qu’on est à bonne portée, mais l’ordre n’arrive pas encore. J’ai un pilote de transport motorisé dans mon viseur. Il a un morceau d’abdomen chitineux qui dépasse par un hublot fragile. Je peux le blesser d’ici, mais le lieutenant veut probablement être sûr qu’on soit à portée de tir létal.

Ça continue de se rapprocher. Alors que je commençais à me dire que l’ordre ne viendrait jamais, le lieutenant nous hurle dessus :

« Ouvez le feu ! »

La notion de feu est peut-être inadaptée. Je saurais pas décrire le machin qui gicle de nos carabines de chtarbé. C’est bleuté et gris à la fois tout en étant transparent, et ça file trop vite pour que le regard suive sa trajectoire. Dans son sillage, la brume de gaz a l’air de s’électriser en faisant des étincelles. Le hublot du véhicule que je visais explose et je peux voir un liquide opaque d’une teinte un peu magenta qui en jaillit pour former un gros geyser qui se cristallise dans l’atmosphère frigide de Jupiter. C’est comme si le véhicule saignait pour l’éternité, une artère explosée, son hémorragie paralysée par la seule densité de l’air.

Je pourrai m’estimer satisfait de ce coup là. Le seul problème c’est que la réplique est immédiate. Des faisceaux d’un blanc laiteux viennent transpercer l’atmosphère, courant vers nous comme des arcs-en-ciel opalins. Les capteurs du casque me permettent d’entendre ce crépitement infernal, le même que dans mes cauchemars, et il n’en faut pas plus pour me faire paniquer. Ils sont à portée pour tirer, il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour survivre à la première rafale.

Barry, qui avait le malheur de se trouver devant moi est un des premiers touchés. Il se fait immédiatement Dhrerlkzvayargoïl, sur le coup. Sa tête gicle et file vers ma tronche à la vitesse de la lumière. Elle me frappe le visage avec une force comme je n’en ai jamais connue. Mon nez explose. Ma trogne est à moitié mise en charpie. Instantanément, je sais que je n’oublierais jamais ce coup là avant la fin de mes jours.

Je perds le contrôle. Je me mets à hyperventiler, tandis qu’autour de moi, je ne vois strictement rien. Ou plutôt, si, je vois des Vrikllazkalgaga qui n’ont rien à faire là. Des étoiles. Des flammèches qui brûlent en silence. Du brouillard, mais gris, comme celui de la Terre. Comme je ne maitrises plus mon diaphragme, mon système de navigation s’emballe, déconne, me dérègle d’un courant à un autre, et dans la panique je bouge les épaules, je change de direction… bref, c’est le bordel. J’ai même pas assez de neurones disponibles pour me demander si je vais survivre. Je me noie, pendant que les restes de la tête de Barry dérivent dans l’océan de dihydrogène.

Ça ressemble à un cauchemar, mais c’est pire. J’ai mal dans chaque cellule de mon putain de visage, et j’entends des tambours qui tonnent à l’intérieur de ma tête. Ça veut pas s’arrêter. Cela dit, je finis par retrouver à peu près mes sens. J’arrive, tant bien que mal à me réorienter. Putain de chance, les courants de la magnétosphère, si c’est bien eux, me poussent vers nos lignes. À ce stade, si ça avait été l’inverse, j’aurai pas été capable de réajuster quoi que ce soit.

Au final, cette guerre aura été plutôt courte pour moi.

* * *

Après avoir été opéré par un boucher (je suppose qu’il avait pas l’habitude de l’anatomie des humains), j’ai été jugé inapte au combat. Mon nez ressemblait à nouveau à quelque chose mais pas à un nez humain, plutôt à une bosse lissée à la texture plastique, tandis que le boucan dans mon crâne n’a jamais cessé une seule seconde. J’ai tiré un coup de feu sur un véhicule, j’ai Caersdelktramkazoïl au moins une partie de ses occupants, et ça aura été toute ma contribution au théâtre d'opérations Jovien.

Rentrer chez moi m’a pris trois ans. Et il m’a fallu huit années de plus avant de recevoir des nouvelles de ce qui s’était passé sur Jupiter.

Un jour, sans prévenir, voilà que le lieutenant me rend visite, chez moi. Je sais pas comment l’accueillir. Ça boit pas le thé ces choses là, je crois. Il a l’air content. Il m’explique qu’il est très fier de venir m’offrir une médaille, la médaille de bravoure de la Cybrex. Je suis un peu décontenancé. Comment je suis censé répondre à ça ? Non, comment est-ce que je devrais répondre pour de vrai.

Je devrais lui répondre que ça fait onze ans qu’on ne m’a pas versé ma pension d’ancien combattant. Je devrais lui répondre que je suis en train de décrépir, seul, oublié, avec un boucan infernal dans mon crâne qui ne s’en va jamais ; avec des cauchemars de têtes arrachées et de filets de lumière meurtriers. On m’a prescrit des médocs mais ça ne fait que réduire l’effet. Je veux mon fric. Je veux être soigné. Je veux au moins une fois qu’on me prenne pas pour un con sous prétexte que je suis juste un terrien bien gentil et bien obéissant.

Mais je dis juste que c’est un honneur. Parce que sous ses airs sympathiques, le lieutenant, bah il me fait flipper. Personne ne sait combien d’humains ils ont zigouillé quand ils sont venus nous apporter la civilisation, mais ce que je sais c’est qu’ils hésiteraient pas à recommencer si ils sentent qu’on devient présomptueux.

Au moins j’ai une médaille. Je suppose que je peux leur être reconnaissant... en terme de bilan global.

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