- Alors comme ça, je ne t'interesse pas ?

Une voix familière sortis de la foule et de nouveau le bruit se tu au fur et a mesure que celui-ci s'avançait.

Je pus voir Daniel dans une tenu assez élégante, je l'avoue, qui changeait de son uniforme. C'est vrai qu'il semblait différent, habillé comme ça ! Moi qui étais en pyjama, je me sentais un peu géné d'être devant tout ce beau monde dans mon plus simple appareil.

Avec hésitation, je pus le repondre. Et ma réponse sembla froisser certaine personne.

- Non. Je ne te connais pas, et à vrai dire je ne me suis pas posé cette question en te rencontrant ce matin.

- C'est une éxélente réponse !

Toute les filles chuchotaient entre elles en nous fixant. Etait-il aussi beau à leurs yeux pour ne pas pouvoir s'en détacher une seconde ? Je me sentais un peu privilégiée et mal à l'aise également.

- Dois-je te remercier ?

- Pourquoi donc ?

- Toutes ces filles semblent te vénérer, et j'ai l'impression que de te parler est un privilège.

Il sourit. Un sourir narquoi et irritant pour ma part. Mais, pour les autres, cela semblait être un honneur. Cela m'éxaspérai.

- Tu n'as pas besoin de me remercier. J'aime ta franchise. Dit-il avant de s'éloigner.

- Toi, tu n'as pas froid aux yeux ! Lança Elisa.

- Pourquoi tout le monde me regarde comme ça ?

- C'est Daniel ! Tu es la première fille qui ne s'interesse pas à lui.

- Il n'a pas non plus un charme à tout casser !

- Parle pour toi .

- Il est si important ?

Elle me tira dans un coin.

- Important ?! Il est le prince de Fabia.

- Je ne connais pas cette ville !

- D'où viens tu, dis moi ?

- Je viens de Pettinsburg .

- Je vois ! Dit elle discretement. Tu viens du nouveau monde.

- Je ne comprends rien à ce que tu dis.

- Ecoute, tu es arrivé une semaine après nous, c'est normal que tu ne comprenne pas certaine chose. En ce qui concerne Daniel, retiens seulement qu'il est le prince de ce royaume.

- Et comment dois-je le traiter en tant que tel ?

- Je ne sais pas. C'est la première fois qu'il adresse la parole à une fille. Bref, tu comptes t'habiller comme ça ?

- A vrai dire, je n'étais pas au courant qu'il y avait une soirée déguisé.

- Déguisé ?

Elle pouffa de rire.

- Tu as vraiment beaucoup de chose à apprendre ! T'inquiète tu apprendras plus tard, pour le moment allons te préparer pour la fête.

Elisa cogna trois fois à la porte d'une chambre voisine avant d'y pénétrer. La pièce était coloré et avait un décor assé particulier. Du tissu, du tissu et du tissu. Partout où je regardais il y avait une montagne de tissu.

- Aïda, où es tu ?

- Suis ma voix.

Une toute petite voix d'enfant qui nous conduisit jusque la fameuse Aïda.

- Bonjour, je suis Aïda et toi tu es Alexandra. Je suppose que tu veux que je te confectionne une robe, ou peut-être en trouveras tu une dans un des dressing de ma chambre. Dit cette dernière sans reprendre son souffle.

- Merci. Mais, je ne veux surtout pas te deranger.

- J'aime faire des vetements. Tu ne me deranges pas du tout. Tu sembles être une gentille fille. Ce qui me derange, car je comptais bien te détester en vu du temps que tu as passé avec Daniel aujourd'hui. À moins que j'apprenne que tu ne lui plaise pas. Dans ce cas, je compatirais.

- En réalité Aïda. C'est elle qui ne le trouve pas à son goût.

Elle arrêta sa machine à coudre. Me regarda.

- Et toi, tu la crois ? Est ce qu'elle dit la vérité ?

- Je ne sais pas. Je n'ai pas pu lire en elle.

- C'est impossible !

" Comment ça lire en moi ? " Que voulaient-elles dire ? Je commençais à être perplexe, je ne comprenais rien à ce qui ce passait ici. À ce qu'elles disait.

- Ecoutez, il y a certains point que j'aimerais eclaircir si vous ne voyez pas d'inconveniant. Je me sent un peu perdu.

Toutes deux me fixaient avec attention.

- Qu'est ce que tu ne comprends pas ?

- Tout, tout ça. J'ai l'impression de faire partie d'un spectacle. Est ce une blague ?