Je sentais la nature sous mes pieds, comme un battement constant. Des grondements venant de la montagne nous inquiétaient, mais la curiosité était bien plus forte, en ce qui me concernais.

Kyle hésitait à continuer, mais il ne pu me convaincre de faire demi-tour.

J'avançais, frollant les hautes herbes avec le bout des doigts. Les libellules volaient devant nous et nous pouvions entendre le bourdonnement des insectes.

- Le paradis ! S'étonna Kyle.

- J'ai l'impression que cet endroit ne m'est pas inconnnu.

- Je ne serais pas étonné. Mais, je penses que nous devrions tout de même rentrer, en parler à un professeur.

- Tu veux vraiment partager ça avec eux ? J'ai la sensation que les réponses à nos questions se trouve ici. Nous devrions continué d'avancer.

- Alex. Il m'empoigna, pour me retenir. Mais j'étais determiné à poursuivre ce voyage.

À chaque pas que nous fesions, nous étions sur nos garde et en même temps obnubilé par le paysage. Mais à l'orée de la forêt, qui était plus sombre, on se fixa longuement avant d'y penetrer. La cîme des sapins semblait toucher le ciel, tellement ils étaient gigantesque. Leurs racines recouvertes par des feuilles de platane oranger et rouge, peignait un magnifique tableau. Le craquement de celles-ci sous nos pieds était un plaisir pour nos oreilles en plus des chants timide des oiseaux. À mesure que l'ont s'avançait le paysage se dessinait sous les couleurs des platanes qui avait commancé à perdre leurs feuillage. Puis, un grondement attira notre attention. C'était comme un cris d'oiseau, mais la chose qui se cachait derière ce cris, devait être immense. Un frissons traversa le long de ma colonne vertebral, dans un geste incalculé, je m'agrippa à Kyle qui était tout aussi appeuré que moi.

- Toi aussi tu l'as entendu ?

- Chutttt !

On essayait de trouver d'où venait ce bruit etrange, mais le craquement des feuilles sous nos pieds ne nous charmaient plus autant.

C'est un renâclement, faisant vibrer les quelques arbres devant nous, qui nous fît courir avec hâte. La forêt defilait sous nos yeux, sans qu'on ne puisse porter attention aux details. Le vent commença à s'engouffrer dans la clairière ou l'on s'était arrêté.

Le ciel s'assombrit soudainement. Quand je leva les yeux, j'étais pétrifié, par la carrure de l'animal qui se trouvait devant nous. C'était impossible ! Même si je savais que impossible n'existait pas à Fabia. En se posant, il fît trembler le sol, le ciel s'emplit d'oiseaux, jamais je n'en avais vu autant.

Il s'approcha timidement, ce qui me fît prendre confiance. Ses yeux de couleur bleu, faisait ressortir ses pupilles qui longaient ses iris. Ne nous lachant pas du regard, je reussis à le caresser avec précaution, il se laissa faire. Ses ailes majestueuses étaient d'un blanc parfait tout comme le reste de son corps.

- Je pensais que ça n'était qu'un mythe !

- Je le croyais aussi.

Toute notre peure s'était envolé.

- Je ne sais pas vraiment ce qu'on cherche, mais, on à trouvé un être magnifique.

L'aprivoisé était facile. Rien de maléfique n'émanait de lui. Sur sa queue, des ecailles reflétant le soleil comme des paillettes encré dans sa peau. Ses épines dorsale, semblaient dure et rugueuse, cependant elles flottaient au vent.

Une aussi belle créature se tenait devant moi. Un dragon !