- Qui est reelement Daniel ? Lui demandai-je discretement. Vous comprenez que cela est absurde ?!

- Ecoutez, Mademoiselle Beauville. Cette histoire va au delà de votre imagination. Vous ne pouvez pas comprendre.

- Dès que je suis arrivé dans cette ecole, à l'instant même où j'ai mis les pieds ici vous saviez qui j'étais, n'est ce pas ?

- Vous êtes la fille du nouveau monde, celle qui vois l'avenir. La prophétesse. Mais vous ne pouvez rien faire avec vos visions Mademoiselle.

À cet instant, je compris qu'il ne savais rien de moi. Etais-ce une carte à jouer ? Peut-être. Je n'en sais rien. L'atmosphère de la pièce était glaciale et j'avais un mauvais présentiment. Kyle me fixa, je savais qu'il avait ressentit la même chose que moi.

- Alexandra. Je dois m'absenter un moment. Peux-tu me promettre de rester prudente ? J'aquiesca. Abou avait s'en doute du travail. Mais, si tu as besoin de moi, tu sais comment faire.

Il disparu sur son dernier mot, avant que je n'eu le temps de le remercier.

- Alors, que faisons-nous maintenant ? Lança Jay.

- Je ne crains qu'il n'y ai rien à faire. Dit une voix famillière qui se trouvait derière la porte. Celle-ci s'ouvrit et Daniel s'y trouvait en tête suivis de ses acolytes mal vêtu.

- Tu montres enfin ton vrai visage !

- Mon visage à toujours été celui-ci mon cher frère. Et tu n'as même pas été capable de le voir. Tu aurais dû cependant écouter mon conseil. Mais tu as préféré resté pour cette fille de bas étage. J'aurais été clément avec toi, vu que nous faisons partie de la même famille !

- Je t'interdit,

- Tu ne m'interdit rien du tout !

- Alexandra, et bien plus importante que tu ne crois.

- Oh, mais biensur ! La prophétesse. Mais que peut-elle faire, dit moi ? À part voir l'avenir. Un talent qu'elle ne peux même pas faire profiter au monde, car elle ne sait pas l'utiliser. Que peuvent bien faire une bande de snob tel que vous, face à moi ?

Son dédain, sa demarche, tout chez lui reflétait une grande assurance. Sa nature profonde me dégoutait.

- Maî . . . Maître,

- Comment oses-tu t'adresser à moi ? Toi, Nicolas qui c'est cru plus malin que moi. Ta dévotion a toujours été pour le roi. Un être dépourvu de talent !

- Mon père n'as sans doute aucun pouvoir, mais il est bon.

- Sa bontée pourra t-elle le sauver ? Dit-moi. Je vais te dire une bonne chose. Jouer les grand-frère a été pour moi un vrai supplice. Depuis ton entrée dans cette établissement, j'ai dû te convaincre que nous étions lié par le sang et entrée dans ta tête, cette pauvre petite tête torturé par la peur de n'être un bon prince. Je te rassure, tu l'aurais été dans un monde un peu plus, comme toi. À mon goût il manque beaucoup de chose à Fabia, à commencer par plus de guerre. Je ferais en sorte d'étendre mon pouvoir au dela de ces terre souillé.

- Je ne vous laisserais pas faire. Lui coupai-je.

- Et toi, j'avoue que tu m'as un peu surpris à résister à mon charme. Mais cela ne suffira pas à gacher tout mes plans. Tu devras t'agenouiller devant moi, comme tout ces imbécile qui se croyais plus fort.

- Je ne me rabaisserais jamais à ça, croyez-moi.

- C'est ce que nous verrons !

Il s'empara de kyle et le tira vers lui.

- Laches-moi.

- C'est ci facile de faire des vous des agneaux. L'amour, ce sentiments dépourvu de sens. Une émotion sans embition. Un seul geste suffit pour que vous ne changiez d'avis.

Il sortis une lame de sa manche et la pointa sous le coup de Kyle.

- Ne faites pas ça.

- Je sens, comme un léger tremblement dans votre voix. Vous comprenez maintenant ?

Il avait raison, je me sentais impuissante et dépourvu de la moindre idée pour lui arracher Kyle d'entre les mains. Kyle resistait tant bien que mal à la pression qu'il utilisait pour le maintenir. Au fond de moi, j'avais envie de crier, de pleurer, mais m'agenouiller devant lui, ça, jamais.