OUTRE-LÀ
Une minute de lecture
Du nuage des pleurs, j’ai scruté mes soupirs…
La feuillée endeuillée des papillons d’automne
Enflammait un ciel bleu que rien ne peut ternir :
Où es-tu, mon futur, pour que ma vie frissonne ?
Rendez-moi l’horizon où tout peut s’abolir,
Rendez les souvenirs d’un destin qui résonne :
Je les veux à venir pour ne pas défaillir,
Assailli de regrets, sous l’azur qui pardonne.
Les saphir et rubis ondoient sur l’émeraude,
Ils appellent Qui fut, Qui est, et Qui sera :
D’un monde à l'ici-bas, de la vie outre-là.
Je chante à mots couverts le mystère où je rôde,
Dénudant mes espoirs des fureurs, des fracas…
Mon souffle s’amortit : c’est la vie sans combat.
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