NARCISSE
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Écho, Nymphe à l’aplomb de la source tarie,
N’as-tu donc pas compris ? Les reflets m’ont tué !
Dissipés dans les airs, tes refrains m’ont hanté…
Jusqu’à ce jour éteint où la lune a relui.
N’as-tu donc pas compris ? Les reflets m’ont tué,
Quand la mort a sonné la fin des mots mentis,
Jusqu’à ce jour éteint où la lune a relui
Sur l’étang améthyste où se dit l’affecté ?
Quand la mort a sonné la fin des mots mentis,
Je me suis retrouvé : assis, ensoleillé,
Sur les temps améthyste où se dit l’affecté,
Morcelé, éclaté, je suis l’écho inouï.
Je me suis retrouvé : assis, ensoleillé,
Écho, Nymphe à l’aplomb de la source tarie
Morcelé, éclaté, je suis l’écho inouï,
Dans le deuil sans rivage à l’horizon grisé.
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