LA CHACONNE
Je contemple à genoux l’élan qui s’est éteint,
Les larmes inconnues que je n’ai pas versées,
Le désarroi cruel des regrets trépassés,
Je ne sais plus comment prier devant ta fin.
Les larmes inconnues que je n’ai pas versées,
Le passé les enfreint pour danser sur ton sein,
Je ne sais plus comment prier devant ta fin :
Le sommeil me murmure un lendemain léger...
Le passé les enfreint pour danser sur ton sein,
Ces folies, ces années, où nous savions rêver…
Le sommeil me murmure un lendemain léger
Mais quel est donc ce gouffre où finit mon déclin ?
Ces folies, ces années, où nous savions rêver,
Féerie douce et tendre, elle va et revient
Mais quel est donc ce gouffre où finit mon déclin ?
Abyme à nu sans tain, les échos ont cessé.
Féerie douce et tendre elle va et revient :
Je sens bien maintenant que mes joues sont salées…
Abyme à nu sans tain, les échos ont cessé :
Je contemple à genoux l’élan qui s’est éteint.
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