POUDRE DE RIZ

Une minute de lecture

Mes images de toi ont fondu, saupoudrées,

Il n’y a plus rien d’alors qui soit toujours vivant

C’est glacé, c’est glaçant, ce n’est plus qu’un avant…

Un détour vu de loin où « encore » est navré.

Il n’y a plus rien d’alors qui soit toujours vivant

Nos yeux se sont étreints au creux de longs étés

Un détour vu de loin où « encore » est navré

De ne savoir de haut qu’un silencieux divan.

Nos yeux se sont étreints au creux de longs étés

Ils restaient en suspens sous les soleils couchants

De ne savoir de haut qu’un silencieux divan

Où il y aurait à dire quand le temps est pesé…

Ils restaient en suspens sous les soleils couchants,

Ces grands regards perdus dans les futurs brasiers

Où il y aurait à dire quand le temps est pesé…

Mais quel est ce parfum aux notes surannées ?

Ces grands regards perdus dans les futurs brasiers

Espéraient des senteurs au sillage envoûtant :

Mais quel est ce parfum aux notes surannées ?

Mes images de toi ont fondu, saupoudrées…

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