LA DAME EN NOIR
Sous un ciel revenu, brillaient de grands soleils :
La feuillée en suspends était un livre ouvert.
Qu’il est beau le récit où le regard se perd !
Un mot se devinait à nul autre pareil.
Le mot était un A, on y lisait l’éveil !
Mon ombre avait beau jeu de danser sur ma chair
Je n’y voyais qu’un autre, un appel de travers :
Mes yeux se sont revus à l’aplomb sans pareil !
Ainsi dansa ma vie en revoyant ses morts !
Elle riait aussi du somptueux accord
D’un songe éblouissant et d’un écho présent.
Féerie, mon amour, ton onction se dissipe :
C’est un dol qui murmure au rappel des absents…
Ainsi fusa mon rire au-delà des principes !
C’est un dol qui murmure au rappel des absents…
Ainsi fusa mon rire au-delà des principes !
Quand soudain une toile étendue sous mon ciel
Se fit masque cruel, douloureux palimpseste,
Théâtre sans auteur, consolateur funeste,
En ce jeu du chaos, du désordre sériel.
Jeté bas hors la vue, le masque était mon fiel :
Mon forfait se lisait comme un mort de la peste
Mes yeux étaient crevés, privés d’élan céleste,
Pour avoir défilé dans un monde au pluriel.
Ainsi pleura mon sang contemplant ses tumeurs,
Jaillissant de mon cœur recevant la morsure
De la Dame aux scorpions hantant sa chevelure.
Mes souvenirs éteints n’étaient que des tueurs :
La vie demandait mieux qu’un appel incertain.
Ainsi jaillit l’œil seul de ma glace sans tain !
Quand soudain une toile étendue sous mon ciel
Se fit masque cruel, douloureux palimpseste,
Théâtre sans auteur, consolateur funeste,
En ce jeu du chaos, du désordre sériel.
Jeté bas, hors la vue, le masque était mon fiel :
Mon forfait se lisait comme un mort de la peste
Mes yeux étaient crevés, privés d’élan céleste,
Pour avoir défilé dans un monde au pluriel.
Ainsi pleura mon sang contemplant ses tumeurs,
Jaillissant de mon cœur recevant la morsure
De la Dame aux scorpions hantant sa chevelure.
Mes souvenirs éteints n’étaient que des tueurs :
La vie demandait mieux qu’un appel incertain.
Ainsi jaillit l’œil seul de ma glace sans tain !
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