Top 7 des défauts des écrivains sur Scribay (et partout dans le monde)
Je crois que j'ai un vrai problème. Je suis carrément en train de pleurer parce que je reprends le top 7. Mais avouez... VOUS AUSSI ! Ok, donc comme tout le monde peut s'en apercevoir, je reviens encore plus barge que jamais (l'effet des vacances certainement, ou peut-être des musiques d'Arctic Monkeys à fond dans les oreilles), et surtout, je reviens avec plusieurs idées. Je sens que je vais passer la journée à écrire des top 7...
Je rappelle que tout est au second degré (attention c'est chaud!) (retours des blagues pourris également, avouez que ça vous avait manqué), donc surtout ne soyez pas vexé par certaines de mes paroles sans intérêt. Je veux surtout pas blesser des âmes sensibles, d'ailleurs je vais mettre cette œuvre en contenu sensible, juste au cas où.
On peut commencer je pense:)
7. Faire la liste des choses à penser
Les gens normaux, les seules listes qu'ils font, c'est la liste des courses. Œuf, farine, cuisses de poulet, carotte (mmm, ça sent le gâteau au carotte et cuisses de poulet, un vrai délice), un petit paquet de Granola pour le goûter, une brique de lait, un... bon, on a compris l'idée. Les gens en crise de quarantaine font la liste des buts atteints ou à atteindre dans leur vie (dans la mienne j'hésite encore à ajouter « se marier avec une bel italien riche et gentil », j'ai seize ans mais tout va bien) et les écrivains font la liste des choses à penser.
Ça, une personne normale ne peut pas comprendre.
Déjà, quand on se couche dans le lit pour lire, qu'on se dit « à minuit, j'éteins tout », il faut se réserver une petite marge. Une demi-heure, voire une heure si on est bien inspiré. À quoi pourrait bien ressembler une liste des choses à penser ?
* Qu'est-ce qui va se passer dans mon premier chapitre ?
* Comment vais-je tuer machinbidule ?
* Ne me dis pas que je peux pas le tuer.
* POURQUOI AI-JE BESOIN DE LUI JUSQU'AU BOUT ?
* Il faut le tuer, je l'aime pas.
Voilà, alors généralement, ça part en cacahuète, on se plaît à imaginer des trucs qu'on n'écrira jamais, voire carrément à s'inclure soi-même dans l'histoire quand on a crée un personnage tel que bel italien riche et gentil. Quand on a finit avec son délire, on se rends compte qu'il est deux heures du matin et que demain une grosse journée nous attends... mais savez-vous ce qui est merveilleux ?
C'est que la majorité des choses que vous aurez imaginé, vous n'aurez jamais le temps de l'écrire:)
6. Commencer des histoires et ne jamais les terminer
C'est souvent ce qui frustre le propre auteur. Ne pas terminer ses histoires. On a tous au moins trente open office commencés sur son ordinateur, la plupart avec un prologue et deux chapitres (trois si on était bien lancé), et puis, la page blanche. Vide cosmique. Rien. Le personnage s'est arrêté dans son action depuis deux ans déjà, il attends toujours qu'on vienne à sa rescousse, sauf que vous, vous avez carrément oublié comment devait se finir l'histoire. Le pire, c'est quand vous en avez publié et que les lecteurs demandent « à quand la suite ? ». Là, vous avez deux possibilités : la supprimer incognito en priant silencieusement pour que personne ne vous envoie un message privée du genre « POURQUOI T'AS FAIT CA, J'AVAIS CONFIANCE EN TOI, JE VOULAIS LA SUITE ET MAINTENANT J'AI MÊME PLUS LE DEBUT »
(PS : je sens que je vais recevoir 40000 annotations sur le CA, je SAIS, il y a une cédille, juste dites-moi comment on la mets parce que là je sèche... et pour le é majuscule aussi, merci)
ou, répondre « Ahaha, pas de soucis, j'ai justement prévu de la reprendre très bientôt, la suite ne devrait pas tarder;) ». Ne surtout pas oublier le petit smiley à la fin, sinon on va vous démasquer.
Je viens de vous sauvez la vie, surtout ne me dites pas merci.
5. Jouer les psychopathes
Dans la vie, il y a trois types de gens. Les lecteurs, qui veulent des personnages heureux, un happy end et une histoire d'amour magnifique, les auteurs, qui ont besoin de faire souffrir leur personnage pour se sentir satisfaits et les gens qui ne sont ni l'un ni l'autre, c'est à dire sans intérêt.
Rappelez vous que les auteurs qui ont commencé à voir Game of Thrones à l'âge de douze ans, ce sont les pires. Pourquoi ? Parce que vous être certains de souffriiiiiiiiir votre race, pour la seule est bonne raison que ces genres de personnes ont vu toute leur empathie envers les personnages disparaître dans cette série. Ils n'ont plus peur de rien. Ce sont des warriors, des sans cœurs, ils tuent, tuent, tuent, parce qu'ils aiment ça MWAHAHAHAHA.
Je m'inclue bien évidemment dans cette classe de personne.
Après, il y a aussi les masochistes. Eux, ils aiment pleurer en écrivant, et quand leur lecteur leur dit « c'est tellement triste, j'ai eu besoin de plusieurs jours pour me remettre de cette fin », un énorme sourire vient se plaquer sur leur lèvre. Il ne le dit à personne, mais ce genre d'auteur là, il a lui aussi eu besoin de plusieurs jours pour se remettre. À croire qu'il a besoin d'être triste pour se sentir bien.
Mais je comprends ce sentiment, je le comprends parfaitement.
Tout le monde le comprends.
Personne ne veut l'avouer, mais tout le monde est un peu comme ça.
Dites oui.
Ne me faites pas croire que je suis la seule à être comme ça.
4. La douche
Généralement, quand on a un écrivain dans la famille, on le sait.
Il n'y a plus d'eau chaude.
Le rapport ? La douche. N'importe quel auteur à court d'inspiration doit aller sous la douche. En ressortant, vous aurez au moins trois romans préparés à l'avance pour les dix prochaines années. Je sais que ce top 7 est humoristique, mais là je parle sérieusement (arrêtez de rire bon sang, je suis vraiment sérieuse) (mais arrêteeeeeeeez). Il y a même une explication scientifique : sous la douche, le bien-être qu'on ressent nous vide l'esprit, et tous les blocages qu'on se mets involontairement en s'acharnant à trouver une idée disparaissent. On ne pense plus non plus au travail, à l'école, à plus rien.
Résultat : une douche de quarante-cinq minutes et des idées pleins la tête.
Après, le problème, c'est, deux jours après, retrouver l'idée qu'on a eu dans la douche. Mais ça, c'est une autre histoire.
3. Ne pas savoir répondre quand on vous demande ce que vous écrivez
Tout le monde a vécu la question du « et qu'est-ce que t'écris ? ». Il y a à peine cinq minutes, mon père est passé dans ma chambre, il a demandé « t'écris quoi ? »
Moi, technique infaillible. Les écouteurs dans les oreilles, j'ai fait « Quoi ? » « Qu'est-ce que tu écris ? » « QUOI ? » tout ça pour avoir du temps à réfléchir à la question. Au final, j'ai sorti « j'écris ce que j'écris » et il m'a regardé bizarrement. Based on a true strory, happened 5 minutes ago. J'allais pas dire que j'écrivais un top 7 pour Scribay, déjà que ça fait dix fois que je lui explique ce qu'est Scribay, alors si en plus je dois lui expliquer le top 7, on est pas sorti de l'auberge.
Cette situation se produira des milliers de fois dans votre vie. Les gens ne comprendront pas que votre histoire ne peux tout simplement PAS être résumée en une phrase. Quand elle peut être résumée. Déjà, il faut préciser quelle histoire. Ensuite, ne pas passer pour une folle à lier quand on dit « c'est sur une fille dans un asile elle tombe amoureuse d'un monstre sous marin qui prends des bains dans une baignoire », juste dire « une romance dans un asile » (quoique là encore, il peut y avoir des malentendus). Les gens seront satisfaits, vous non parce que vous aurez pas expliqué tous les détails qui font que votre histoire est unique, mais ça on s'en fout.
Et si vous avez tout simplement la flemme de faire un effort, dites ça :
« Qu'est-ce que t'écris ? »
« Es-tu prêt pour cette conversation ? »
Après, je serai pas responsable de votre célibat.
2. Avoir un historique Internet hors du commun
La particularité de l'auteur, c'est aussi son historique Internet. Le truc qui apparaîtra TOUJOURS, c'est les sites web pour les prénoms de bébés. Indispensable. Ensuite, il peut y avoir « combien de litres de sang peut-on perdre avant de mourir », ou « plante qui soigne le mal de tête au dix-huitième siècle », ou bien même « les différentes positions pour faire l'amour » (si vous avez un ordinateur en commun avec la famille, faites attention quand même. Par expérience, on ne vous croira pas quand vous direz que c'était pour écrire votre roman).
Bien sûr, le truc qui ne manquera jamais, c'est « Pinterest, robes du dix-neuvième », « Pinterest, prénoms médiévales fantasy filles », « Facebook », « Instagram », « Pinterest, les positions pour faire l'a... » BREF, l'historique Internet d'un auteur est varié, ouvert à toutes les cultures et plein d'informations très inutiles pour une vie ordinaire.
Ce qui est bien, c'est qu'on découvre des trucs. Des trucs qui sont parfois utile dans nos vies privées.
J'en dis pas plus.
1. S'inspirer beaucoup trop des faits réels
On reconnaît l'écrivain quand il est dans un groupe d'amis, assis à côtés de ses potes, tranquillement en train d'en écouter un raconter ses aventures. Il suffit d'une phrase. Un mot même. C'est le déclic. D'un seul coup, cette personne va poser une main devant sa bouche et écarquiller les yeux.
Et là, on l'aura perdu. On aura beau lui parler, il élaborera vitesse grand V l'histoire dans sa tête, tout va s'emboîter, puis pendant des jours, il se mettra à penser, à imaginer les personnages dans sa tête, leur relation, le monde dans lequel ils vivent.
Résultat : un fichier Open Office avec un prologue et deux chapitres. Une publication (parce que la tentation était trop forte), des messages du genre « J'AVAIS CONFIANCE EN TOI, JE VEUX LA SUITE, JE TE PAYE SI TU VEUX », et des nuits de cinq heures parce que vous avez passé trop de temps à vous imaginer des délires trop grands.
C'est merveilleux d'être écrivain.
Voilà, j'espère que ce petit retours du top 7 vous a plu, moi en tout cas ça m'a fait du bien de l'écrire. N'hésitez pas à commenter, corriger les fautes (j'en laisse exprès, c'est pour voir si vous suivez), et partager vos expériences, me dire vos propres défauts (si on peut appeler ça des défauts...) ou ceux qui ressortent le plus en vous. J'ai l'impression que ce top 7 devient la réunion de tous les Scribayens MWAHAHAHA (pourquoi ce rire diabolique, aucune idée), mais ça me rapporte autant de satisfaction que de tuer un personnage, donc venez nombreux;)
Dans dix minutes, je vais me retrouver avec 1000 notifications, souhaitez moi bonne chance.
Gros bisous, mwa
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