Chapitre 10 : une vie.
Il ne vivait dans ce petit village que depuis quelques années. Les autres hommes de son âge le taquinait comme un grand-frère avec son petit frère.
- Vous vous inquiétez trop ! S'était-il exclamé en les entendant parler.
- Oh tiens ! Petit Espoir !
Un grand gaillard lui passa un bras autour des épaules avant de le décoiffer gentiment.
- Mais arrête ! Lui ordonna-t-il en rigolant.
- Tu n'as pas peur de ses tarés ? Lui demanda un autre.
- Tant qu'il se batte hors des villages, il n'y a rien à craindre. Répondit-il alors que son taquineur le lâchait. Il finiront par s’entre tuer. Il n'y a qu'à attendre.
- PAPAAAAAAAAAA !
En se retournant, il vit sa fille de cinq ans foncer sur lui.
- Ma petite princesse !
Il s'accroupit pour attraper l'enfant et se releva. Rapidement, une magnifique femme de son âge arriva à ses côtés.
Elle avait de magnifiques yeux vert.
Pourquoi était-il si vide à ce moment ?
Son sang était répandu à côté d'elle.
Tout... Tout semblait cauchemardesque.
Sa princesse s'approcha de lui, blessée.
- Pa... Papa... Balbutia-t-elle en pleure.
Espoir la serra contre lui, ses yeux refusant de quitter le corps de sa femme.
Non... Non... C'était impossible...
Il serra les poings, les larmes commençant à couler sur ses joues.
Ils allaient payer pour ça !
- Papa ! Mange ses crêpes !
- Mais ma princesse, j'ai du travaille !
La petite fille était devenu une ravissante jeune femme. Ses courts cheveux noir coupés au carré encadrait à la perfection son fin visage éclairé par deux saphirs.
- S'il-te-plaît papa...
Il poussa un profond soupir.
- Pour te faire plaisir. Céda-t-il.
Il ne pouvait jamais résister aux caprices de sa fille.
- Papa, il faut que je t'avoue quelque chose... Commença-t-elle.
Le père acquiesça pour l'inciter à continuer.
- Tu vois... Il y a deux jours il m'a demandé en mariage et... Et j'ai dit oui.
Dans son étonnement, il faillit s'étouffer avec le morceau de crêpe.
- Papa !
Il avait beau dire à propos du jeune homme, tant que sa fille était heureuse avec lui alors ça lui allait.
Tout ce qui lui importait, c'était le bonheur de sa fille. La seule chose qui pouvait lui redonner le sourire.
Alors pourquoi le destin s'acharnait-il à rendre cela impossible ?
Encore du sang. Des larmes.
- Non... Je t'en prie... S'il-te-plaît... Reste avec moi...
Le malheur. Encore.
Non, tout était de leur faute.
- À l'attaque !
Les cris.
- Papa, j'ai peur.
- Ne t'inquiète pas ma princesse, je suis là pour te protéger.
Un flash.
Une profonde tristesse, la colère, le désir de vengeance
- Et si on faisait un marché toi et moi ?
Elle avait de magnifique yeux vert.
Certaines choses ne tienne qu'à un fil.
Le Bonheur, l'Amour, la Raison…
Un misérable fil qui peut se rompre à tout instant . Et quant cela est fait, on tombe dans les abysses du désespoir.
La vengeance et la haine ne sont alors que votre seule compagnie.
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