Chapitre 7 : captive.
Cela faisait un moment que le jeune brun cherchait la jeune héritière et l'averse ne se faisait que plus violente. Il devait bien être le seul fou à s'être aventuré dehors.
« Il faut que je sache la vérité. Linoa n'aurait jamais pu faire une chose pareille. Jamais. »
- LINOA !
Pas de réponse.
Soudain son regard cru distinguer une silhouette au loin. Une silhouette familière.
Leon...
Son cœur s'emballa.
« Leon ne quitte jamais Linoa... » s'affola Callen.
Il se précipita vers Leon sans prendre garde à la voiture qui arrivait vers lui. Celle- ci freina de justesse si bien qu'elle s'arrêta à quelques centimètres de lui.
La portière s'ouvrit violemment.
- Vous êtes complètement fou j'aurais pu... TOI ? !
Callen ouvrit de gros yeux en le voyant.
- Le détective privé...
- Eh bien petit espion, on ne t'a jamais apprit à regarder des deux côtés avant de traverser ? !
- Je n'ai pas le temps.
Il continua sa course et arriva près du Lion. Mais Edward ne semblait pas prêt à laisser s'échapper le jeune espion...
Quand il arriva au niveau du jeun brun, il cru halluciner.
- Un... un lion ? ! s'exclama- t- il, il... il s'est échappé d'un zoo ou quoi ? !
- Qui t'as blessé ? s'enquit Callen en ignorant l'adulte, reste allongé. Ça va empirer ton état... Tiens, mon gilet.
Il le retira pour envelloper la patte de l'ombre.
« Callen, Linoa... »
- Justement, je voulais savoir. Elle est où ? Tu ne l'as lâche jamais d'une semelle d'habitude.
« Une Ombre blessé ne peux plus redevenir de l'ombre jusqu'à ce qu'il soit soigné. En clair, je ne peux pas me téléporter vers elle mais je sais où elle est... »
Son regard rubis se plongea dans le sien.
« Il faut que tu y ailles. Linoa est en danger et son état mental actuel l'empêche de raisonner correctement. ».
Le cœur du jeune brun rata un battement.
« Elle m'en voudra sans doute mais après que tu l'ais sauvé, je te montrerai se qu'il s'est passé il y a plus de six ans. Comme ça ton enquête ne la dérangera plus. »
- Ok. D'accord.
« Je vais t'indiquer l'endroit ».
Callen parlait au lion et semblait le comprendre. Dubitatif, Edward porta sa main au niveau du bandage qui entourait son crâne
« Je crois que le coup que j'ai reçu sur la tête me fait avoir des hallucinations.. »
- Edward, occupes-toi de Leon, annonça le jeune homme en se relevant.
- Leon ? Le lion ?
- Oui. Reste ici pour le surveiller s'il te plaît.
- QUOI ? !
Mais le jeune homme était déjà partit en courant.
Son portable sonna alors qu'il poussait un soupir. Il le sortit de la poche de son imper et son regard tomba sur l'écran.
« Cassandre »
- Allô ?
- Tu n'aurais pas vu Linoa ? !
- Euh... non...
- Bon sang... grommela- t- il, on s'absente deux secondes dans sa chambre et c'est le bordel !
- Il se passe quoi au juste ?
- Elle s'est enfuit. En fait... en fait elle est un train de pété un câble à cause de l’assassinat de maman.
- Oh non...
Il connaissait assez sa nièce pour savoir qu'elle risquait de se tuer si elle s'énervait comme ça.
- Il faut que je la retrouve avant qu'elle ne fasse encore une connerie. Si ça se répète et que personne n'est là, elle...
- Ne t'inquiète pas Cassandre : je vais la retrouver... enfin... tu n'aurais pas quelqu'un sous la main capable de soigner les lions ?
- Les lions ? T'as pris quoi tonton ? Fumer la moquette c'est mal !
- Bah pourtant il y a un lion noir devant moi...
- Un lion noir ?
- Avec des yeux rubis... c'est assez flippant...
- Leon ? !
- Oui, il s'appelle comme ça ! Attends... comment tu sais ça ?
- Si il n'est pas avec Liona c'est TRÉS TRÉS mauvais signe et encore plus si il est blessé ! Je vais demander à Eve de venir le soigner, t'es où ?
Dans un soupir il renseigna le lieu avant de demander :
- Mais depuis quand est- elle devenu dresseuse de lion ?
- Quoi ? ! Non ! Leon s'est... s'est cette présente qu'elle ressentait quand elle était petite pour faire simple.
Son regard se posa sur lui.
- Je vais chercher Eve. Ne bouge SURTOUT PAS !
- D'accord.
Puis il raccrocha. Le détective privé se sentit soudain mal-à-l'aise.
- Hello, annonça-t-il au bout d'un moment, je m'appelle Edward Sun, je suis l'oncle adoptif de Linoa.
Au regard amusé du Lion, il se rappela de la conversation qu'il venait d'avoir avec son neveu.
- Tu me connais déjà, c'est ça ?
Il acquiesça.
Je me réveillai dans une cellule, à même le sol glacé.
Qu'est- ce qui...
Soudain, tout me reviens en mémoire tandis que je m'asseyais tailleur.
Nel qui avait vu mon cauchemar, je l'avais blessé et alors que je voulais trouver du réconfort, j'étais tombée sur un blond qui avait retrouvé des morceaux du dossier, je l'avais aussi attaqué et il m'avait menacé avec son arme. J'avais profité que Callen et Astroméria soit après lui pour m'enfuir à nouveau.
Lanilla m'avait retrouvé en pleure dans une ruelle, m'avait prêté des vêtements car les miens étaient tripés et alors que Callen l'appelait, j'ai pris peur et j'ai réussis à m'enfuir alors que Leon tentait de m'en empêcher. Et on m'avait attrapé.
Qu'est- ce que Callen doit bien penser de moi ? Et les autres ?
Je ne dois être qu'une criminel à leur yeux. Une meurtrière précoce qui a tenté de cacher son crime.
Pourtant...
Dans mes oreilles, ce bruit horrible résonnait.
Devant mes yeux, je la revoyais s'écrouler devant moi.
Je ressentais encore cette haine et cette tristesse.
Je me recroquevillai sur moi- même.
- Non... non... arrête... je ne veux pas repenser à ça... murmurai- je, je veux juste être seule... s'il vous plaît..
- Alors chère fille comment vas- tu depuis tout ce temps ?
En le revoyant, la haine remonta dans mon corps.
- Toi... grognai- je.
Je me jetai sur le barreaux dans l'espoir de pouvoir l'étriper. Cela sembla l'amuser.
- FAIS MOI SORTIR ET ON VERRA SI TU RIGOLES ENCORE !
Bien décidée à le tuer, je vis apparaître un sceau.
- Bien essayé.
En claquant des doigts, mon sceau se détruisit.
- Co... comment...
- Un ami à moi m'a donné un pouvoir pour éviter ce genre... d'accident. Alors maintenant...
Il pointa le revolver sur moi ce qui me rappela de douloureux souvenir.
- ... Tu restes tranquille jusqu'à ce soir, d'accord ?
- Jamais ! grognai- je.
Voyant qu'il allait tirer, je créai un bouclier.
Claquement de doigts.
Je sentis une douleur vive au niveau de mon épaule gauche. Je lâchai un hurlement en me laissant tomber à genoux, la main crispée sur la blessure.
- Ta magie est inutile, lança-t-il. Tu es aussi faible qu'à tes onze ans alors maintenant tu te tiens tranquille.
Je voulais me relever pour continuer, trouver une faille mais la douleur de mon épaule m'empêchait de faire quoique ce soit et encore plus d'attaquer. Des larmes de rage perlèrent à mes yeux tandis qu'il s'éloignait.
J'aurais sa peau...
Je finirai ce que je n'avais pas pu faire il y a six ans : le tuer.
- Nel, qu'est- ce que tu as vu ? S'enquit Taliane.
Le démon leva les yeux sur sa sœur.
- C'est vrai ça ! Tu as utilisé tes pouvoirs sur Linoa, se souvient Mélodie. Tu as vu ce qui n'allait pas ?
- Depuis quand tu es intéressée par les tracas de l'autre ? s'enquit Éden qui venait d'arriver.
- C'est important, répliqua- t- elle. Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas et il faut l'aider !
- Aider une Chaos, très peu pour moi, déclara Théodore. Et tu devrais faire pareille Mélodie.
- Écoute ton ange d'amour., lui lança sa sœur.
- Faîtes comme vous voulez, lança Astroméria. Mais en tant que gardiens, Volt et moi, on va l'aider.
- Ouaip, confirma le blond.
- Je comprend pas un mot de ce que vous dîtes, lâcha Carter.
- Toi, lui lança la gardienne. Vaque à tes occupations.
Il haussa les épaules.
- Comme tu voudras ma fleur.
Et sur ces mots, il sortit de la pièce.
- Hum... finalement je vais peut- être aider moi aussi, annonça Éden.
- QUOI ? s'étrangla l'ange.
- Oui ! cria Mélodie de joie, aidons Linoa !
Sentant les regards pesant des autres sur elle, Éden se justifia :
- J'ai pitié. C'est tout.
« Et c'est surtout pas parce Volt va l'aider... »
- Alors Nel ? De quoi il en retourne ? L'interrogea Mélodie.
- Ah... euh... je crois que c'est son passé, répondit- il. Un événement tragique qui remonterait dans sa mémoire au point d'en devenir un cauchemar.
- Qu'est- ce que l'on fait du coup ?
- Elle a peut- être juste besoin de solitude, proposa Éden. Un lieu calme où pleurer seule...
Son regard se perdit dans la vide.
- ... Parce que devant les autres elle doit se montrer forte.
Silence.
- Bizarrement, ça à l'air de sentir le vécu... déclara Astroméria.
- Câlin magique ! lança Volt.
L'héritière l'évita de justesse.
- Qu'est- ce que... ? !
- Eh bien tu as pleuré n'est- ce pas ?
- Quoi ? N'importe quoi ! Je ne pleure jamais !
- Pourtant...
- Tais- toi Volt sinon tu vas le regretter, grogna- t- elle.
- Éden, tu as vraim... commença Eve en écarquillant les yeux.
- Et pour Linoa, ça va pas être compliqué ! Chocolat, rester avec son humain chéri d'amour pour qu'il la câline, des mouchoirs pour qu'elle pleure devant un film culcul et elle va très vite oublier !
- À quelques détails près, on dirait les conseils pour un chagrin amoureux... lança Volt.
- Ouais bah qui a dit que c'était juste pour ça ? De toute manière le chocolat c'est toujours le meilleur remède.
Plus tard,
Depuis combien de temps suis-je enfermée ici ? Je ne sais pas.
La blessure me faisait toujours aussi mal. Je commençai à me sentir affaiblis.
Dormir...
Non, je ne dois pas !
« Linoa, tu vas encore t'attirer des ennuis ! »
- Tu as encore raison Leon ! J'aurais mieux fait de t'écouter ! Je ne suis qu'une idiote !
Pas de réponse.
- Leon ?
Toujours rien.
Je commençai à paniquer en me rendant compte qu'il n'était pas avec moi.
J'étais seule... Horriblement seule...
Mais n'est-ce pas la solitude que j'avais souhaité ?
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