La fleur du mâle
Quand le Don Juan de Georges se promène. Nénette a un projet : son téléphone !
Ça faisait longtemps que ce cul déshérité
Délaissé par Éros ne contemplait la fête
Qu’avec son téléphone chez elle camouflée,
Seule, car son projet : n’en faire qu’à sa tête.
Don Juan passant par-là, vit alors la nénette.
Pensez ! À trente-cinq ans, pucelle certifiée !
Il se dit quelle aubaine, ce con n’est pas rodé,
Enfin baiser une sirène sans arêtes
Et ça me changera des morues habituelles
Que j’ me tape souvent quand je suis bien couvert.
Son pucelag’ s’envolera à tire-d’aile
Gueulant une prièr’ jusqu’au septième ciel
Et chantera mes louang’ jusque dans le désert
Où nul malheureus’ment n’entendra ce concert.
......
Don Juan après cela, légèr’ment fatigué,
Décida de rentrer gardant au bout du nœud
Le puc’lag’ de Nénett’, prête à recommencer.
Il faudra ma belle, maintenant fair' la queue,
Attendre ton tour, j’ai d’autres chatt's à fouetter
Il faudrait pas non plus croire que seul‘ tu peux
Suffire à contenter celui qui t’envoyait
Tutoyer même les ang’ jusqu’au plus haut des cieux
Et je n’aurai de cesse de faire reluire tes fesses,
Ce mignon troufignon, pour que tu cries "attend,
Jamais je n’aurais cru qu’on puisse jouir si fort !
N’arrête pas ce balancier", dit la bougresse,
"S’il faut que désormais je patiente et confesse
Mes plaisirs, je veux qu’ils durent encore et encore."
Semaine 3
JI 11/10/18
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