Quand amour rime avec retour
Avant-propos*
Merci Lala, d’être chaque semaine muse
En m’apportant ainsi deux mots pour que la rime
Revienne avec du sens et pour que je m’amuse !
Contraint d’utiliser parfois des synonymes
Illustrant un propos que j’aimerais plus tendre,
Le soir venu, je dois taper sur ce clavier
Avec plaisir souvent, le texte qu’il faut rendre
Le lendemain public et sans rien espérer
Assembler quelques mots formant un acrostiche.**
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Quand retour rime avec amour
C’est une jolie femme, évanescente et tendre
Qui vient illuminer mes rêves de novembre
Et je le dis souvent à qui veut bien l’entendre
Si elle l’ordonnait, j’irais même me pendre...
À ce cou si gracieux avant de redescendre
Me lover dans ses bras chaque soir de décembre.
J’en devine certains qui oseront prétendre
Que j’aurais bien mieux fait, plutôt que d’entreprendre
Ce soir, cette série de rimes, de surprendre
Mes lecteurs improbabl' en leur faisant comprendre
Que je n’ai jamais pu, même en rêve, m’étendre
Sur cette jolie femme, évanescente et tendre !
À ceux-là je réponds qu’il ne reste que cendres
Des amours morphéiqu' auxquell' j’ai pu prétendre
Car cette jolie femm' qui n’était pas si tendre
Dans un accès de rage a su me faire entendre
Qu’il me fallait cesser au plus vite d’attendre
Qu’une fille de rêve un jour pour moi engendre.
Sacré nom d’une pip’, je m’étais laissé prendre
Sans m’en apercevoir au jeu de rime en endre
Et j’aurais bien voulu en finir et suspendre
Cette vraie litanie et pouvoir me détendre
Avant, sans doute un jour, dans une urne être en cendres
Et ne plus me soucier de ce qui peut attendre.
J’ai beau changer la rim' pour faire troubadour,
Mais rien n’y fait, car cette jolie femme court,
Emportant avec elle l’amour des beaux jours
Qui n’a plus aucun sens. N’aimant pas ce discours,
Il faut que j’utilise un mot comme retour,
Pour le faire rimer enfin avec amour.
semaine 9
JI 22/11/18
* Cet avant-propos n'a rien à voir avec le défi et, sérieusement, j'y ajoute un dernier vers pour rimer et pour les amateurs d'humour potache qui, comme moi, ne se prennent pas au sérieux :
* Et pour rester moi- même, à la fin : poil aux miches !
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