Une histoire d'amitié
Joshua pleurait. Il pleurait toutes les larmes de son corps depuis la veille, où il avait appris la mort de son meilleur ami. Car Daniel était mort.
La veille au matin, ils étaient encore en train de s’amuser tout les deux, innocemment, comme à leur habitude, en bas de l’immeuble où ils habitaient. Et d’un seul coup, un chauffard sortit d’on ne sait où avait déboulé, fonçant au hasard. Et le hasard fit que c’était Daniel qui se trouvait sur son chemin.
Joshua ne pouvait retenir ses larmes. Il n’avait même pas la force de retourner à l’école. Sa douleur ne s’exprimait que par ses larmes silencieuses, il n’avait encore parlé à personne. Ses parents avaient bien tenté de lui parler, de le rassurer, de le consoler. En vain. Le cœur de Joshua était meurtrit par la mort de celui qu’il considérait comme son meilleur ami. Celui avec qui il partageait tout, ses joies, ses peines…
Ce soir là, c’était épuisé que Joshua s’allongea dans son lit. Epuisé d’avoir pleuré. Epuisé de tout. Ses yeux se fermèrent pratiquement tout seul.
— Josh… Josh…
Le jeune garçon se réveilla, se releva d’un seul coup, reconnaissant cette voix entre mille. Mais autour de lui, il n’y avait rien ni personne. Joshua s’était relevé, doucement. Il observa les alentour, regarda même dans le couloir qui se trouvait face à sa chambre, mais il n’y avait rien du tout. Et pourtant, cette voix, la voix de Daniel qui l’appelait…
— Josh… Josh…
Joshua se recroquevilla sur son lit et se boucha les oreilles. Ca ne pouvait pas être Daniel. Ca ne pouvait pas être lui, c’était impossible !
— Josh… Écoute-moi… Si tu fais ce que je te dis… On pourra de nouveau rester ensemble…
La voix, sa voix pénétrait son esprit, peut importe qu’il se bouchait les oreilles ou non, il l’entendait !
Comme d’habitude, Anna rentrait chez elle après les cours du soir. Il n’y avait personne dans les rues à cette heure ci. C’est alors qu’elle entendit des bruits de pas derrière elle. Elle se mit à paniquer, puis couru droit devant elle. Et lorsqu’elle se retourna pour voir si on continuait de la suivre, elle se mit à hurler.
Franck Dangeli avait été tiré de son lit au beau milieu de la nuit. Encore une histoire de meurtre. Cela faisait trois jours de suite qu’un inconnu s’en prenait à des innocents. Cette fois ci, c’était une jeune fille qui avait subit le courroux de l’assassin.
Et sur les lieux du crime, il avait droit à une surprise de taille : un jeune garçon se trouvait là, couvert du sang de la jeune fille, un large sourire en travers du visage, un grand couteau à la main.
— C’est Daniel qui m’a dit de le faire, pour qu’on reste ensemble… Pour toujours…
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