Le bien-être des membres de la tribu dépendait en grande partie de l'efficacité des chasses à l'herbivore. Le froid ne posait pas de véritable problème, puisqu'on suivait les grands troupeaux, qui descendaient vers le sud, à l'arrivée des premiers frimas. Et on s'accomodait de la pluie et du vent. Restait la faim, qu'on parvenait à apaiser lorsque la chasse s'avérait fructueuse. Et dans la tribu, on ramenait souvent des proies consistantes, grâce à une technique de chasse en groupe, menée et coordonnée par le chef.

A cette époque reculée, chaque tribu se choisissait un chef, dont la fonction principale était de conduire le groupe vers les troupeaux, et d'organiser l'activité de chasse, aussi bien en amont que pendant l'éxecution de l'exercice. Une chasse faisant intervenir de nombreux chasseurs nécessite une coordination de l'action des différents intervenants pour être efficace. Coordination qui doit être prise en charge par un individu unique : le chef.