Ma syphilis
De tant de beautés la ronce s'était parée
aucune chance alors ne m'était laissée
quand ma main sur ton sein tu as posé
tournechamboulés mes sens
chamboulchaviré mon être
trop tard j'étais perdue
j'ai baisé tes lèvres de poison
et j'ai aimé ça
et dans l'ivresse bu tout le flacon
perdu âme et raison
et j'ai aimé ça
Tu es ainsi Phyllis
mon plus grand supplice
ta cigüe dans mes veines répandue
à ma perte j'ai couru
tout mon être en préjudice
cassés les ressorts vices cachés
la ronce est belle empoisonnée
à ses volutes de sensualité
mon cœur hypnotisé s'est fracassé
toute écorchée ma peau s'est saignée
après toi vivre est une croix
survivre n'est pas un choix
nécessité fait loi
Tu es ma syphilis
mon plus grand supplice
aucun remède au mal que tu m'as laissé
même le temps ne rend pas justice
c'est long, c'est lent, sévices
Annotations
Versions