Promenade en forêt - Version fleur bleue
Le jour est arrivé. Nous en avons tant parlé, avant de sauter le pas et décider de nous rencontrer. Des heures de palabres, de discussions, de découvertes. Nous nous sommes apprivoisés par les mots, il est temps maintenant de nous retrouver.
Nous avons bien préparé cette sortie. Je connais tes attentes et tes limites, tout comme tu connais les miennes. Notre scénario est bien ficelé, pour qu'il n'y ait aucune possibilité que nous soyons mal à l'aise.
Je pars donc de chez moi, je ferme la porte, avec une petite appréhension, une boule dans la gorge, comme un adolescent qui se rend à son premier rendez-vous amoureux. Mais aujourd'hui, quel rendez-vous ! Il sera fabuleux.
J'arrive à pied dans le parc du château, et je me rends vers la statue du joueur de flûte, celle que nous avons choisi comme point de rendez-vous. Je ne t'y vois pas, ce qui est normal, je suis toujours en avance. Et soudain, je vois une belle jeune femme arriver, dans une robe jaune flottant au vent. Tu sembles un peu anxieuse. Apeurée ? Peut-être un peu aussi. Je dois dire que je n'ai pas l'habitude de ce genre de rendez-vous dès la première fois. Mais toi comme moi en avions tellement envie.
Tu me vois, tu te rapproches, doucement. Tu es magnifique, exactement comme je t'imaginais à travers toutes nos photos échangées. Tu approches ta douce joue pour une bise de bienvenue, premier contact physique et déjà premier frisson dans le dos. Ton parfum envahit mes narines, envoutant.
Nous partons alors pour notre promenade, selon le plan convenu, à savoir suivre simplement le parcours de santé. Nous commençons donc par déambuler sous les grands arbres, dans l'allée principale en direction de l'église, remontant l'étendue d'eau. Le gravier crisse sous nos pieds, seul bruit que nous pouvons entendre, tant ce début de conversation est timide et tarde à démarrer.
Quelques oeillades, des petits sourires quand nos yeux se croisent. Pour détendre un peu l'atmosphère, je te propose de faire un détour pour regarder les ruches. En cette belle journée ensoleillée, le parc est calme, mais les abeilles très actives. Cela nous donne un premier sujet de conversation.
Nous continuons notre promenade en longeant le mur d'enceinte, pour arriver aux barres fixes. Et soudain, je te vois courir, sauter et agripper la barre la plus haute pour te pendouiller. Te voir sourire me fait plaisir, mais encore plus de voir ta robe remonter le long de tes cuisses. Je ne peux m'empêcher d'admirer tes jambes, mais aussi un peu plus haut, surpris de ne pas trouver a priori de culotte. Aurais-tu eu cette audace ? Je dois dire que cela me plait.
J'en profite pour te taquiner, te mettre au défi de faire un cochon pendu, en profitant pour te chatouiller le ventre au passage. Ton rire est si doux et communicatif, qu'il me réchauffe le coeur. Et voir ce bout de tissu dévoiler tes fesses me réchauffe le corps.
En redescendant de cette barre, toute timide, tu t'approches de moi, prends ma main dans la tienne, et commence à marcher sur le chemin vers la prochaine station, dans le sous-bois. Le chemin est un peu plus glissant, ce qui me donne l'occasion de te rattraper d'une belle glissade, te prenant dans mes bras, posant ma main dans ton dos, sur tes reins, ... A chaque fois, tu me regardes droit dans les yeux. Tu sembles heureuse, tellement tes yeux sourient.
Nous arrivons au totem indien. Tu ne le connaissais pas, m'as-tu dit. Et bien le voilà. Tu es émerveillée de le découvrir au milieu du parc, dans la forêt. Pourtant il est là depuis au moins une décennie. Tu me tends alors ton téléphone pour que je te prenne en photo. Tu poses pour moi, faisant toutes les petites mimiques sexy que tu puisses connaître. Sont-elles destinées à tes amies sur Instagram quand tu les diffuseras plus tard ? Ou à moi, pour me charmer et me faire fondre ?
En bon photographe, je te détaille sous toutes les coutures. Ta robe virevolte, vole, tourne. Tes yeux ne lâchent pas l'objectif. Avec cette lumière perçant à travers les feuilles des arbres, ton regard brillant est lumineux.
Tu te fais coquine, t'amusant à relever ta robe à la limite de la décence, cherchant à attiser ma flamme, réveiller mes envies. Plus tu es fripouille, plus tu t'amuses et ries. Tu me demandes alors d'approcher pour un selfie devant le totem, m'entourant de tes bras, déposant un baiser sur ma joue, puis à la commissure de mes lèvres, longues secondes de poses avant le flash.
Puis tu pars en courant vers la station suivante du parcours, l'échelle suspendue. As-tu esquivé le baiser suivant intentionnellement ? As-tu eu peur ? Veux-tu me faire tourner en bourrique ? Toujours est-il que je te voie sauter pour attraper la première barre, sans succès. Tu grimpes sur le marchepied, mais tu restes trop petite.
Je m'approche, t'attrape dans mes bras pour te soulever haut. Tu peux enfin attraper la première barre, et te balancer pour avancer vers la suivante, mais l'exercice n'est pas facile et tu retombes. Je reviens alors pour te porter de nouveau. Tu te maintiens accrochée à la barre. Mon nez se retrouve entre tes seins, instant magique où le temps s'arrête.
Tu me regarde dans les yeux, enserre ma taille de tes jambes, puis attrape mon cou de tes bras. Je te porte ainsi pendant de longues minutes, mes mains caressant tes fesses, partant à la découverte de ta peau. Oui, je peux maintenant confirmer que tu ne portes pas de culotte, mes doigts n'ayant rencontré aucune étoffe dans leur parcours. En remontant le long de ton dos, arrivant dans ton cou, idem, aucune barrière. Tu es donc entièrement nue sous ta robe.
Ma main dans ton cou, j'approche ton visage du mien pour notre premier baiser. Ton bassin collé au mien, tu ne peux que sentir le désir qui envahit mon corps. La température monte, nos langues sont soudées dans nos bouches, virevoltantes comme ta robe il y a quelques instants, se découvrant, se parcourant.
L'étincelle du désir enflamme nos sens. Nos mains parcourent nos corps, avec une seule envie, nous défaire de ces barrières textiles. Il n'y a personne aux alentours. Te tenant toujours dans mes bras, nous pénétrons dans le sous-bois pour rejoindre une petite clairière abritée, dans laquelle nous pourrons jouir de la tranquillité des lieux.
Dans le silence absolu, uniquement rompu par le chant des oiseaux, je soulève ta robe pour la passer par-dessus ta tête. Tu es maintenant nue devant toi. Je t'admire, t'observe. Je ne peux m'empêcher de caresser la moindre surface de ta peau, frôlant tes seins, ton Mont de Vénus. Tes tétons pointent, et me donnent envie de les goûter, ce qui te fait émettre ton premier gémissement.
Tes mains ne sont pas en reste, partant à la recherche de ma ceinture, pour en ouvrir la boucle, puis détacher le bouton de mon pantalon. Tu me regardes soudain, surprise. Oui, moi aussi j'avais envie de te faire une surprise. Je n'ai pas mis de boxer, je suis nu sous mon pantalon. Tu commences à masser mon appendice, pendant que mes doigts partent à la découverte de tes lèvres, douces et déjà tellement humides.
Une pause confort s'impose. J'extrais de mon sac une couverture pour l'étaler au sol sur le tapis de mousse de la clairière, ainsi tu seras plus à l'aise. Tu te rapproches de moi pour finir de me retirer mon polo, mes chaussettes, que nous soyons à égalité sous ce ciel bleu. Puis, ta gourmandise prenant le dessus, tu te mets à genoux pour gouter à ce champignon qui t'appelle de ses voeux.
Ta langue part à la découverte de ce membre inconnu mais désiré depuis si longtemps. Combien de fois tes doigts l'ont remplacé pendant nos discussions à distance ? Il est maintenant à toi, profite. Pendant ce temps, mes mains vont à la rencontre de ta poitrine, pour la masser, jouer avec tes tétons turgescents, les faire pointer au maximum. Tu sembles d'ailleurs sensible de cette zone, mais tu ne veux pas perdre le contrôle de la situation.
Alors tu commences à me caresser les couilles, tout en continuant cette douce succion. Je sens que le plaisir me fait perdre raison, et je pose mes mains derrière ta tête, te donnant le rythme, la cadence, la profondeur.
Moi aussi, je veux goûter à ta source. Je m'allonge alors au sol afin que tu puisses venir t'allonger sur moi, tête bêche. Je peux ainsi admirer tes lèvres grandes ouvertes de plaisir, dégoulinantes de cette attente. Moment merveilleux où je peux boire à ta source tout en t'entendant gémir sous mes caresses, pendant que tu essayes de me faire partir en premier.
Il en est ainsi ? Soit, le premier qui succombe a perdu ! Que le meilleur gagne ! Et nous nous acharnons l'un est l'autre dans cette compétition pour l'honneur et le plaisir. Je te sens te tendre comme un arc, tu te mets alors à serrer mes couilles de plus en plus fort tout en avalant de plus en plus profond. Je dois dire que je ne suis pas loin de lâcher, mais hors de question de me laisser abattre sans avoir utilisé ma carte joker. Je glisse alors un doigt à la rencontre de cet endroit extraordinaire qui fait frémir les femmes, je finis par le trouver et immédiatement tes jambes commencent à trembler, tu vas t'abandonner avant moi.
Soudain, tu te soulèves de moi, tu pivotes pour t'asseoir sur mon mat, en une seule fois, bien au fond. Et tu soupires d'aises, posant tes mains sur mon torse pour commencer à onduler du bassin. Ton clitoris frotte contre mon pubis quand soudain je sens des contractions sur mon membre. Oui, tu as décidé de la façon donc tu voulais perdre ce challenge, et quelle belle façon que de te faire jouir toi-même sur mon corps, en espérant me faire partir en même temps. Soudain, tu te tends, attrapant tes tétons pour les tordre dans tous les sens, criant comme une petite souris, et tu t'effondre dans mes bras, ton fourreau massant mes chairs tendues à l'extrême.
Je te regarde revenir à moi, et tu me murmures que tu veux me sentir jouir en toi. Comme j'en ai envie également. Je te positionne donc en chien de fusil pour me présenter derrière toi. Non pas pour ton anus, non, nous nous étions mis d'accord que ce serait pour une prochaine fois, même si cette vision me donne très envie. Je pénètre alors ton con ruisselant, d'abord doucement, puis de plus en plus vite, massant ton point sensible, te refaisant partir au pays des plaisirs et serrer tes fesses de plus en plus fort, pendant que je vais de plus en plus vite et profond, mon pubis claquant contre tes fesses, quand soudain tes jambes se mettent à trembler, me faisant gémir et jouir au fond de ta grotte.
Je m'écroule sur toi, me glisse dans ton dos, pour te prendre dans mes bras, le temps de nous remettre tous deux de nos émotions. Le chant des oiseaux nous berce, le vent séchant notre sueur. Il va maintenant être temps de nous rhabiller, et de revenir au monde réel. En avons-nous envie ? Bien sûr que non. Allons-nous recommencer ? Je l'espère, cette décision est entre tes mains. Mais à la façon dont tu m'embrasses, je crois avoir ma réponse.
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