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Une jeune femme, âgée de vingt-deux ans, au joli prénom d’Odeline vient observer chaque semaine, en fin de journée les jolis couchers de soleil et prendre du temps au calme avec le seul bruit des vagues pour se ressourcer.
En ce mois de décembre, où les marchés de Noël sont en pleine effervescence et où les habitués peuvent profiter de leurs plages moins envahies par les vacanciers. Le froid s’installe doucement en la Bretagne. Aurons-nous de la neige ?
Nous sommes le 15 décembre, Odeline se rend sur la pointe, elle se pose sur un rocher pour contempler l’agitation des vagues, elle prend quelques photos, quand une légère brise se lève et une musique familière retentit sur sa gauche et lui fait tourner la tête.
Odeline aperçoit un homme en situation de détresse sur son voilier.
Elle s’approche le plus près possible et lui crie quel problème avez-vous est-ce que vous voulez que j'appelle les secours ? L’homme lui répond en criant oui mon téléphone ne capte pas, j’ai un problème avec mon voilier, merci d'appeler les secours. Elle lui répond oui, j'appelle les secours. Elle appelle les secours et lui répondent qu'ils seront là dans 15 min, continuer à observer le bateau et si moindre changement nous recontactez.
Elle redirige son attention vers l’homme et lui explique ce que les secours lui ont dit. Pendant cette attente, elle lui demande son prénom, l'homme lui répond, je m’appelle Ronan et vous, moi, je m'appelle Odeline.
Elle observait le voilier et son occupant le temps que les secours arrivent et plus elle observait à travers son appareil plus son visage lui rappelait quelqu’un mais n’arrive pas, elle rechercherait plus tard. Elle le trouvait beau dans sa tenue de marin improvisé et malgré sa détresse un beau sourire charmeur. Elle prit quelque photo de lui et se dit qu’elle lui ferait montrer plus tard.
Ronan lui aussi observait la jeune femme sur les rochers, il la trouvait fort jolie avec son anorak rouge et ses cheveux volant au vent. Quand une vague plus forte que les autres arrivent et le faisant lâcher prise les mains sur le gouvernail, il se rattrapa de justesse au mât du voilier. Dans quoi je me suis fourrée, me voilà tout trempé maintenant. Odeline qui observait se mit à rire sur le coup, mais lui demanda comment ça va ? Ça peut aller lui répondit-il.
Une pluie de flocons commence à se déverser sur eux et dans un moment ou tous les éléments autour d’eux ne les concernent plus, il se regarde et se lâche plus des yeux et la musique, cette reine des entremetteuses, qui se glisse comme un vent tiède dans l’âme assoiffée de désir quand les sirènes des secours retentit dans la nuit qui s’installe doucement.
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