7 - Mélodies oubliées
Incendie d´Alexandrie (-48 avant JC)
- Les flammes… Elles ont englouti tant de nos trésors. Le feu n’épargne pas. C’était l’âme d’Alexandrie, le cœur battant de notre culture.
- J’ai passé des années à étudier certaines de ces œuvres. Des mélodies de poètes disparus, des chants qui ne résonneront plus jamais dans nos halls.
- C’était notre lien avec des époques révolues, une mémoire collective que même les dieux enviaient. César comprend-il ce qu’il a fait?
- Je doute qu’il puisse saisir l’ampleur de notre perte. Ces écrits étaient uniques, des reflets de générations d’érudits et d’artistes.
- Te souviens-tu de ce chant que nous avions découvert, écrit par un poète dont le nom était presque effacé par le temps? il est maintenant perdu, comme un rêve à l’aube.
- Oui, et tant d’autres connaissances qui étaient notre héritage, notre don à l’avenir. Tout cela est réduit en cendres.
- Nous devons faire de notre mieux pour préserver ce qui reste, reconstruire, même si certaines mélodies sont à jamais oubliées.
- Je me rappelle encore cette épopée d’Orphée que j’avais lue. Elle parlait de sa quête pour retrouver Eurydice, guidée par sa musique.
- Peut-être pouvons-nous, comme Orphée, tenter de retrouver ce qui a été perdu. Nous devons transmettre ce que nous savons, ce que nous nous rappelons.
- Oui, le temps est notre ennemi, mais la mémoire est notre alliée. Avec elle, même les contes les plus anciens peuvent trouver une nouvelle voix.
Annotations
Versions