Naufrage du Titanic (1912)

– As-tu entendu parler de cette bouteille, celle trouvée non loin d’ici ?

– Oui. Le message de Jeremiah, “From Titanic. Goodbye all. Burke of Glanmire, Cork”. C’est déchirant.

– Je me demande… Si l’on sait que la fin approche, est-ce que l’on ressent le besoin d’écrire un message, de laisser une trace de son passage ?

– Peut-être. C’est comme une tentative désespérée de transcender le temps et la mort, de dire “j’étais ici, je comptais”.

– Sa mère a enfin quelque chose pour se souvenir de lui, une manière de lui dire au revoir. Elle n’a même pas pu enterrer son fils.

– C’est étrange, n’est-ce pas? Un si grand océan, et pourtant cette bouteille a trouvé son chemin vers chez lui. Comme s’il était destiné à envoyer un dernier adieu.

– L’océan a ses propres mystères. Mais dans ce cas, c’était peut-être une consolation, une petite lumière dans une profonde obscurité.

– La tragédie du Titanic a pris tant de vies, mais ce simple message nous rappelle la valeur de la mémoire, l’importance des adieux.

– Oui, et comment même dans les moments les plus sombres, la vie trouve un moyen de briller, de se souvenir.

– C’est le genre de chose qui te rappelle la fragilité de la vie. Un moment, tu es ici, et l’instant d’après, tu laisses un dernier message dans une bouteille.

– C’est un rappel, pour nous tous, de chérir chaque instant et de dire aux gens qu’on aime ce qu’ils représentent pour nous.

– Oui, car on ne sait jamais quand ce sera notre tour d’écrire notre dernier adieu.