La nuit de ma confession (parodie)
La jeune femme brune sortit du confessionnal. Elle gardait les yeux au sol dans une attitude de contrition. Ce qu’elle avait confessé au jeune curé l’avait fait rougir, elle l’avait bien vu à travers la grille de séparation. Elle ne savait plus si elle avait tout dévoilé pour se faire pardonner, ou pour le plaisir de choquer ce jeune homme caché sous une robe noire de religieus. Elle avait toujours été attiré par les curés sans savoir pourquoi. Le fait qu’ils portent des robes peut-être les rendaient-ils plus vulnérables à ses yeux. Lorsqu’elle avait regardé le film Le nom de la rose, la scène où la sauvageonne saute sur le jeune moine et lui retire sa robe pour s’empaler sur lui, l’avait laissé pantoise, les joues rouges et si humide qu’elle avait dû se caresser ardemment. Depuis, penser à cette scène la faisait mouiller instantanément.
Elle traversa la grande allée de la nef et se dirigea vers la sortie. Elle poussa la lourde porte en bois et se retrouva sur le parvis de l’église. Un petit vent frais la rafraichit et souleva légèrement le bas de sa robe estivale. Elle releva la tête et sourit au vent coulis. Elle avait perdu son air contrit de jeune pénitente. Ses yeux éclataient d’un air mutin car elle savait qu’elle allait faire la fête ce soir et danser avec ses amies.
Elle s’engouffra dans la petite rue qui menait au café où elle avait rendez-vous avec elles. C’était un vendredi soir animé. Elle entendait un brouhaha indistinct et des cris aigus. Tout le monde a l’air de s’amuser ce soir, pensa-t-elle avec le sourire aux lèvres.
Plus elle approchait, plus le bruit enflait. Elle entendit des bruits de galopade et elle vit deux de ses amies courir vers elle dans la rue avec de grands gestes. Quand elle croisa leurs regards, elles lui firent de grands appels avec les mains. La jeune femme brune leur répondit avec de grands gestes de salutations en retour, heureuse qu’elles viennent à sa rencontre.
Quelque chose clochait dans leurs regards. Leurs yeux semblaient fuir et elles tournaient la tête en tous sens, en courant de manière désordonnée. Elles étaient déjà bourrées ou quoi, se marra-t-elle. L’une d’elles hurla de manière étonnée. Son corps bascula en avant et sa chevelure blonde étincela sous les rayons de la lune. Alors elle vit qu’un homme l’avait plaqué au sol et se jetait sur elle. Il projeta son visage contre le sien comme s’il voulait l’embrasser dans la nuque. Quand il releva la tête, elle vit son sourire dégoulinant de sang le long des commissures de ses lèvres. Ses yeux étaient injectés de sang. La jeune femme brune resta figée, ne comprenant pas. Comme un lapin pris dans les phares d’une voiture.
Sa copine blonde ne bougeait plus, elle semblait assommée. Elle releva la tête soudain et cria dans un ultime souffle : FUIS Juliana, Fuis ! Ils sont contaminés !
Contaminés ? Comment ça ?? Elle regarda l’homme, elle le connaissait de vue, un type qui trainait souvent au bar. Ses yeux injectés de sang, et ses dents…Elle paraissaient plus longues que d’habitude. Ses canines surtout. Comme celles d’un … d’un loup. Elle braqua son regard vers la lune. Putain, la nuit de la pleine lune ! Un loup garou ? Putain de merde. En un flash, tous ses films et séries préférées lui revinrent en tête. La nuit des Zombis-Garous !
L’homme se relevait péniblement. Il était à peine sur ses genoux qu’elle avait déjà fait demi-tour et rebroussait chemin dans la ruelle. Vite s’enfuir. Et rejoindre l’église. Seul lieu où les Zombis ne pouvaient pas entre, sous peine de s’enflammer immédiatement sous la colère du feu divin.
Elle courrait de toutes ses forces mais ses chaussures à talons l’empêchaient d’aller vite sur cette rue pavée. Elle sentit une haleine s’approcher d’elle, et se retourna pour faire face. L’homme n’eut pas le temps de s’arrêter et la percuta en plein. Ils tombèrent tous deux au sol. Sous le choc, elle perdit ses talons. L’homme voulut se jeter sur elle, mais elle attrapa sa chaussure et lui planta le talon dans l’œil. Il poussa un cri horrible et recula en tenant son œil ensanglanté, la chaussure accrochée dans son orbite. Elle sauta sur ses pieds et se remit à courir plus facilement sans talons. Elle arriva à la grande porte.AU moment de l’atteindre, elle se sentit emportée sur le coté et tomba à nouveau au sol avec le poids d’un homme sur elle. Elle ne l’avait pas entendu arriver. IL avait dû faire le tour de l’église par l’autre côté. Sa tête cogna le granit du parvis et elle fut estourbie. Elle eut le temps de voir l’homme à genoux devant en pensant « c’est fini ». Elle ferma les yeux.
Un grand craquement se fit, elle pensa que c’était son cou qui lâchait sous la mâchoire du zombi-garou mais elle ne sentait aucune douleur. Elle toucha sa gorge, rien. Elle ouvrit les yeux. Elle vit une silhouette sombre portant un grand candélabre devant lui comme une arme, et une sorte de cape flottant autour de lui. Elle délirait ou quoi ? La silhouette lui dit : Relevez-vous, vite, ils arrivent !
C’était le curé dans sa soutane. Elle regarda à coté d’elle, le Zombi qui l’avait plaqué était au sol, la tête ensanglantée. « Je l’ai frappé », dit le curé, Dieu me pardonne, mais il va se relever, vite votre main.
Il la releva et ils se précipitèrent vers la porte en chêne. Ils la tirèrent et pénétrèrent dans l’église. Au moment de fermer, Juliana se sentit stoppée dans son élan. Le curé semblait bloqué net. Elle vit des mains accrochées à sa cheville dans l’entrebâillement de la porte. Sans réfléchir, elle lui prit le candélabre des mains et frappa de toutes ses forces sur les avant-bras qui s’agrippaient à ses jambes. Le curé se libéra et il referma la porte à clé.
Elle tomba dans ses bras en le remerciant : vous m’avez sauvé la vie !
Venez, dit-il, allons nous cacher dans la sacristie on ne sait jamais. Il prit sa main et la tira jusqu’à la porte de la sacristie. La ferma aussi à clé. L’endroit était calme et serein. Une odeur d’encens se dégageait de cette pièce apaisante. Elle reprit son souffle et se blotti contre le torse du curé.
Aussitôt, elle sentit son corps réagir. Et de manière très tangible, son érection, tout contre ses cuisses… Elle sourit en lui disant : ces émotions vous mettent en allégresse mon père. Et elle se dit qu’elle allait enfin vivre son fantasme. Le curé la regarda et lui répondit : je suis désolé…
- Il n’y a pas à être désolé, au contraire, répondit-elle en touchant gentiment la bosse sous la soutane.
- Je suis désolé, reprit le curé, il m’a mordu la cheville.
Elle regarda dans ses yeux, et ce qu’elle vit était plus que du désir, c’était un désir refoulé depuis tant d’années qui s’apprêtait à sortir, le démon l’habitait, il était contaminé, Zombi-Garou à son tour !
Il déchira sa robe et elle fut nue devant lui. Sa peau mate contrastant avec sa petite culotte blanche. Le curé se défroqua d’un seul mouvement en retirant sa robe par le haut et elle eut une vision qui la laissa pantoise : son braquemart, dressé tel un étendard, plus grand qu’elle n’en avait jamais vu ! Elle en mouilla sa culotte de joie. Il la jeta sur une table recouverte d’une étoffe pourpre et lui écarta les jambes. Elle se laissait faire, innocente agnelle offerte à sa concupiscence, tremblante de désir de voir cette épée de Dieu fouiller ses chairs intimes à la recherche de son feu mystique. Le curé ne prit même pas la peine de lui retirer sa culotte, il enfonça le tissu en la pénétrant avec son dard si longtemps sevré. Ses parois internes furent entièrement en contact et elle ressentit un plaisir comme jamais elle n'en avait eu, juste en sentant son sexe la remplir complétement.
Il toucha le fond de sa cavité et il eut à peine le temps de faire quelques aller-retours, avant qu’elle atteigne un état d’extase. Un orgasme si violent qu’elle se sentit flotter au-dessus de son corps. Une révélation mystique dans cette acmé. Elle se vit, elle, allongée sur la table, le curé sur elle entre ses cuisses. C’était elle et ce n’était plus elle. Elle souriait aux anges. Elle pouvait mourir désormais, elle avait atteint le paradis.
Elle vit le curé trembler en explosant en elle, son éjaculation semblant durer une éternité. Alors elle le vit sourire. Et quand il ouvrit la bouche en grand avec son sourire carnassier, elle jeta sa tête en arrière pour lui offrir son cou avec passion.
Le curé dévora sa chair fraiche avec délectation et elle atteint le nirvana. Puis ils s’embrasèrent tous les deux dans une grande flamme rouge.
Table des matières
En réponse au défi
Faites moi peur !
Il s'agit là, d'une histoire horrifique et terrifiante que vous devrais faire. J'aime avoir peur, alors je veux avoir peur... d'ou le nom du défi... Faites moi peur ! Dans cette oeuvre je veux :
-De l'horreur, bien sur !
-Mais aussi du suspense pour me donner envie de lire la suite !!
Je laisserai un like a votre oeuvre si je me suis fait pipi dessus en l'a lisant. (Je blague !)
Commentaires & Discussions
Le curé m'a sauvée | Chapitre | 7 messages | 7 mois |
Une histoire sans queue ni tête | Chapitre | 0 message |
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