Ses intenses trajectoires tourbillonnantes,

Qui dansent tous les soirs, ô lueurs rayonnantes,

Brouillent les cieux jusqu’au si lointain firmament.

Paris défie les dieux, déifie les titans.

La ville lumière devient ville de bruits,

Quand la cacophonie, comme un parfait orchestre,

Dans un immense vacarme aborde notre ouïe.

S’agitent alors les créatures terrestres.

Il ne peut attendre les premières lueurs,

Ne veut entendre les battements de son coeur,

L’homme fuit, comme il peut, la nuit et le silence.

Si ses obscures pensées ne sont pas distraites,

Il reconnaît l’absurde des idées abstraites,

Et se perd, cherchant le sens de son existence.

Novembre 2019

« Je pensais que toutes les générations sont perdues par quelque chose » Ernest Hemingway, Paris est une fête, 1964.⁣

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Banlieusard de naissance et de coeur, je connais finalement très peu Paris. Je lui reconnais son charme ; celui de ces œuvres teintées d’ombre et de lumière. J’aime l’image qu’on lui donne ; celle d’une ville capitale qui va à fière et toute allure. Au milieu de la cohue et de ces hautes maisons où habitent sûrement des astrologues, il y a l’homme, qui a trouvé dans ces artères de quoi se divertir.

Paris marque le début de “Villes distractions”, une série de poèmes sur des lieux que j’ai pu rencontrer - même le temps d’une journée - et où mes tentatives de me divertir par le monde m’ont en fait reconduit vers le non-sens qui se cache derrière sa beauté. Dans l’envers.