Chapitre 1
Oui, vous avez bien lu.
Fumer pue et péter tue.
C'est une évidence pour tout le monde, fumer pue*. Nos capacités olfactives nous permettent, nous les humains, de distinguer, répertorier et mémoriser pas moins de dix mille odeurs. Impressionnant, n'est-ce pas ? Mais nous ne sommes que de petits joueurs face aux performances de certains animaux lesquels, s'ils avaient la parole, nous punch-lineriseraient° quotidiennement. Pourtant, ici au Laboratory Scribay Institute (L.S.I.), nous savons que le plus efficace d'entre eux ne saurait distinguer un authentique rougail-saucisses d'une boîte de Canigou. Une odeur est une odeur et dans leurs fosses nasales, les neuronnes sont programmés qu'avec des uns et des zéros bassement biologiques. Bon, pas bon. Mangeable, pas mangeable.
Mais, dites-moi, normalement ne dit-on pas " Fumer TUE et péter PUE " ? Cela semblerait plus logique et demanderait moins d'efforts intellectuels pour comprendre, n'est-ce pas ? Mais le L.S.I. a pour crédo de sortir des sentiers battus et sa soif d'exploration n'a pas de fin, vous le savez bien. Alors, sans plus tarder, lançons-nous¤ !
* Seuls ceux qui souffrent d'anosmie pourraient affirmer le contraire.
° Le Laboratory Scribay Institute s'autorise certaines entorses à la langue française. Pour les plaintes, s'adresser au 17.
¤ Avec une petite surprise à la fin...
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