Fumer pue, péter tue.

Les preuves - Volet 2

Autre cas qui ne manquera pas de vous convaincre. Mark* habite une contrée lointaine. Vraiment lointaine. Sur Mars en fait. Même si on n'y a pas vécu, nous savons que les conditions y sont extrêmes, c'est Thomas Pesquet qui nous le dit. Et on croit Thomas Pesquet. Sous son dôme conçu pour la survie, il décide de faire pousser des pommes de terre. (Tiens, tiens...). Après une fondue savoyarde digne de ce nom alors qu'il trifouille son émeteur-récepteur radio la joie au cœur, à un jet de pierre de sa maison, Mark entreprend de lâcher deux-trois pets parce qu'il est content, guilleret peut-on dire, comme à la maison. Sauf qu'il est sur Mars. Sur cette planète péter peut d'une part, vous faire décoller et vous faire rejoindre une inextricable orbite basse et, d'autre part, péter peut tout simplement trouer la combinaison ce qui techniquement parlant vous amène également en orbite basse mais cette fois-ci en mode ballon de baudruge... Ha ! Attendez. On me glisse dans l'oreillette " qu'il s'agit d'un film de Ridley Scott sorti en 2015 ". Vraiment ? Autant pour moi. Et que... " C'est un scandale d'argumenter sur une cause aussi grave à partir d'une fiction hollywoodienne ! ". Et alors, dirai-je ? OK, OK... Tout cela est à comprendre au sens figuré. Il faut faire resortir le principe. Le L.S.I. s'appuie sur une fiction afin que le commun peuple° comprenne de quoi il en retourne. Ça s'appelle de la vulgarisation, bon sang !
De toute façon, a-t-on besoin d'aller plus loin dans l'analyse ? Le L.S.I. doit-il continuer de vous matraquer d'exemples affligeants ? Nous en avons plein les tiroirs. Les plus prudents, les plus avisés d'entre nous prendrons cet avertissement très au sérieux.

* Pour des raisons de copyright, les noms ont été masqués.
° Le L.S.I. est désolé de vous affubler d'un tel nom. La scribaysphère n'appartient nullement au commun peuple, bien entendu. Pour un dédommagement substantiel, joignez un Rib. (Dans la limite du stock disponible.)