Préambule
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Il faut fuir son histoire pour ne plus lui dire « Tu »
Mais dans chaque départ, c'est toujours soi que l'on tue.
Comment fuir l'absence quand on la porte en soi ?
Les portes du silence ne se referment pas.
Les années ont passé comme des oiseaux bleus
Aux ailes fracassées dans le fond de mes yeux.
Elles passeront encore comme ces oiseaux fous
Qui ont perdu le nord en cherchant après nous.
G. Reno
M. Molina
Extrait : « Une voix en or. »
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