14. 01. 2024

Cette perplexité latente revient une fois de plus freiner mon élan. Et si je me plantais complètement? Mes hypothèses ne seraient dès lors que du vent! Comment me relever si au lieu d'avancer étape par étape pour mieux me comprendre , je me perdais davantage à chaque pas accompli aux confins de cet « Ailleurs »?

Le pire serait sans nul doute que tu considères ce dessein comme utopique, arrogant, à la limite de l'impudence ternissant au passage notre entente, aussi thérapeutique puisse- t- elle être, jusqu'à l' anéantissement irrémédiable de cette précieuse Alliance. Si tel était le cas, aurais- je le courage nécessaire pour me remettre une énième fois en question ? Y survivrais- je seulement ? Tant de supputations vaines de réponse... Qui vivra, verra ? Oui, bien sûr... ça me fait une belle jambe, tiens !

Tant pis, je suivrai mon instinct car, comme l' écrivait si bien Montaigne, qui craint de souffrir souffre déjà de ce qu'il craint... Je miserai donc tout sur ce cheval ( pourvu qu' il ne soit pas de Troie) puisque le « quitte ou double » semble inhérent à ma nature profonde !

15. 01. 2024

Je suis au comble du bonheur et excitée comme une puce ! En fait, nous le sommes tous aujourd'hui. C'est un joursurprise pour Eve et nous sommes impatients de la fêter et d'admirer l' émerveillement poindre dans ses yeux lorsqu' elle déballera avec enthousiasme ses cadeaux. Tic.. tac... Tic... Tac... Driiiiing... Ding... Dong... Yes, c' est l' heure !

Cinq ans, à la minute près ( il est exactement 10h 23) que tu as vu le jour ma Princesse d' Amour. Ô ma chérie, nous avons dû nous accrocher pour survivre à cet instant là. Que d' émotions ! Depuis, ma vie est remplie de ton Amour Inconditionnel, de tes fous- rires, de tes pitreries mais aussi de tes colères, de tes chagrins qui me permettent de toujours chercher à m'améliorer afin de devenir une maman suffisamment construite que pour te guider vers un avenir prometteur. je t' aime de toutes mes forces, de tout mon coeur, de toute mon âme ! Happy Birthday mon Ange !

24. 01. 2O24

Les liens affectifs se resserrent entre Audric et moi. Nous nageons à présent dans un océan de plénitude absolue. Plus amoureux que jamais, nous entreprenons un petit voyage en Allemagne.

28. 01. 2024

Ma « moitié » parvient elle aussi à m' émouvoir dans nos moments de tendre complicité ! Ainsi, comment aurais- je pu contenir mes larmes lorsque j' ai entendu cette petite phrase prononcée du bout de ses lèvres avec toute l' intensité de son émotion concentrée dans ses magnétiques mirettes bleutées : « Si tu coules, je coule ! » ? Je suis juste parvenue, abasourdie par la résonance de chacun de ses termes, à lui marmonner un « idem » entrecoupé de sanglots salvateurs... Je l' aime à n' en plus finir... bien que ...

29. 01. 2024

Confortablement installée contre mes oreillers sous ma couette douillette, je relis quelques passages du livre de Yung : « L' Ame et la vie ».

Celui- ci m'interpelle : « L' Ame est beaucoup plus compliquée et inaccessible que le corps. Elle est, pourrait- on dire, cette moitié du monde qui n' existe que dans la mesure où l' on en prend conscience. »

Tiens, je me demande bien ce que cette phrase vient toucher en moi pour m' aimanter de la sorte ! Je me la répète à plusieurs reprises pour mieux me l' approprier et saisit le premier bic à ma portée pour transcrire le fruit de mon insolence :

« Ô Intronisation céleste mais quelle funeste chape sous cette myriade alambiquée d' agapes ! Devant la séquestration de vos âmes, Inutile de fuir, nulle ne leur échappe... Combien donc sous cape s' y pâment ?

Et j' occulte ainsi grâce à leurs ombrelles phosphorescentes, cet exorcisme instinctuel de mon indolence Ô l' Insolente : dictat aride d' une visionnaire quelque peu échevelée courroucée par ces gerbes d' inesthétiques pensées engluées, galvaudées, beuglées, éructées, éviscérées !!!!

Ô Notes Acidulées, votre sauvage épopée sur ce mur sans nul adage griffonnée fut- elle donc la seule entrave dépravée tronquée à son apogée pour la postérité ? »

Après avoir publié cette prose poétique sur les réseaux sociaux, je lis tout en dégustant mon petit verre de bordeaux, les compliments que mes amis laissent en dessous du post en les remerciant chaleureusement sans oublier de saluer mes soixante- neuf autres « likeurs »:

• Khaled : « Il y a de la recherche, de la qualité linguistique et phonétique. Je pense que c'est un signe évident de maturité littéraire. »

• Michel : « Oui, j' ai remarqué effectivement que tu te découvrais en colère par tes inesthétiques pensées. Pensées qui ne sont pas encore fleuries pour cause d' insolence. »

• Anne : « L' insolence pique au vif et réveille l' indolence. J' adore ! »

• Peppino : « Un très beau jeu de mots qui porte le lecteur loin sur les ailes de la fantaisie. »

• Martine : « Tes pensées sont encore les larmes d' un fleuve en colère, je ne peux que compatir. J' adore ! »

• Nicole : « Lorsque je lis tes écrits, j' imagine ta façon de voir les aléas de la vie. Tu es géniale ! »

• Joëlle : « J' adore, Erin !Tes mots pulvérisent le ressenti ! »

• Patrice : « Tu es la poétesse du vingt et unième siècle mon amie de coeur ! »

• Gniagne : « Je pense que tu devrais recevoir un prix maintenant ! »