Songe
21. 09. 2024
Je t’explique mon engouement pour une formation de conseiller conjugal , et là, en parallèle, je réalise que , pour l’instant , ce n’est pas une idée de génie! En effet, je suis encore très loin de savoir comment m'aimer moi- même et bien incapable de te donner une véritable définition du couple!
Je suis un peu perdue face à celle que tu émets concernant tous les ingrédients nécessaires réunis pour former un couple. Mais n’ existerait- il pas différents manières de former un couple? Pourrait- il en exister autant de définitions que de personnes qui s’estiment en couple avec l' être aimé? Nous en restons là concernant ce sujet sensible, à mon grand soulagement, car je m'embrouille littéralement, au propre comme au figuré…
Suite à ce qui demeure, bien malgré moi, en ébullition dans ma petite cervelle déjantée depuis notre dernière entrevue, je me confie par la même occasion, très pudiquement, quelques perles nacrées scintillant au bord des fenêtres de mon âme, sur mon infinie tristesse face au décès de notre ami commun l’ an dernier: n’en aurais- je pas encore fait le deuil?
- " Sache que je l’aimais profondément; au fil de nos échanges, de nos discussions; je pense que j’en étais arrivée à éprouver des sentiments amoureux. Cela m’appartient, personne n’était au courant, pas même lui. Voilà pourquoi je ne peux supporter l’idée qu’elle puisse encore se servir de ces accusations infondées d’ abus sexuels pour se dédouaner de sa propre violence car je sais à quel point, à force de m’être plongée en son for intérieur, cette histoire l’a bousillé au point de ne s'en être sans doute jamais remis malgré les apparences de bonheur qu’il pouvait afficher! Voilà, je te livre mon secret en toute confiance et cela m’est très pénible car il me manque encore terriblement…"
18. 09. 2024
Je photographie d' une manière humoristique, pour la postérité, mes trois Amours durant l’ orage, un petit verre de Mont Basillac à la main tout en écoutant le tonnerre gronder. Poétique non? Moi, j'adore! Même l'éclairage est gratuit! Hum, quant aux puces, elles apprécient nettement moins…
19. 09. 2024
J’écoute attentivement, bouleversée, le témoignage poignant d'une thérapeute sortie de son enfer familial dans une émission et j'en retiens cette minuscule phrase très lourde de sens : « (...) Désactiver le tic- tac du conditionnement encore présent après sa mort pour se libérer de son emprise et enfin se reconstruire... »
Entre ces émotions impalpables qui se bousculent au plus profond de mon esprit et ces pensées burlesques qui déferlent sans y être conviées, palpite un coeur; celui- là même enfoui dans les tréfonds de cet être en perdition ou devenir, c’ est selon…
- "Tiens, il se manifeste toujours comme s’ il m’ invectivait, pour mieux se faire entendre, lorsque je m’ y refuse!", pensai- je…
Soudain d’ effroyables hypothèses s’ émirent dans toute leurs atrocités:
- « Mais de quel enfer reviens- tu ? Cela voudrait peut- être dire à quel point, l’enfant que tu étais, fut lui aussi , un jour, en proie à une souffrance extrême! Qu’ est- ce tu as du alors en morfler!!! »
Bon sang, comme j’ ai mal, jusque dans ma chair ô combien endurcie , à imaginer ne serait- ce qu’ à minima ton vécu!!! Pourtant, cela me laisse supposer que tu aies surmonté, malgré tout, l’ impensable pour le magnifier puisque tu parviens aujourd’hui à représenter à mes yeux ( et certainement à ceux de nombreux autres) cet adulte authentique, charismatique et altruiste!!!!
22. 09. 2024
Je suis sans voix face aux confidences de ma petite Eve et je ressens ce besoin de partager ma tristesse avec mes copains:
- « Ma puce, à l'instant, du haut de ces cinq ans et demi: - Maman, je ne sais pas pourquoi on me fait mal à l'école mais je me sens coupable parce que si je le dis, j' ai peur d' être renvoyée.- Petit feedback: hier , en rentrant de l'école, Eve pleurait tant elle avait la migraine tout en nous expliquant qu' un petit camarade l' avait frappée sur la tête avec l' un des jouets que « sa madame avait sorti » après le dîner, puis fut prise de vomissements impressionnants. Nous nous sommes directement rendus aux urgences pédiatriques: pas de température, aucune trace de coup, peut-être un début de gastro, une petite commotion ou la peur engendrée par cet épisode. Toujours est- il que cette nuit s' est bien passée et qu' elle semble mieux physiquement à présent… Par contre, je déplore de constater à quel point, si petite, elle part de nouveau à l' école la peur collée au ventre! Il va sans dire que je ferai le nécessaire pour qu' elle puisse se confier, en cas de récidive, à son enseignante ou la surveillante sans cette crainte tenace d' être punie... Fichue violence! »
Un débat assez animé s’ amorce :
- Louis: « Ça peut paraître un commentaire de vieux con, mais parfois je me demande ce que foutent les surveillants et enseignants? Dans mon souvenir, il me semble que moi , je n'aurais pas pu bouger un orteil sans me faire pincer :la preuve en est le nombre incroyable de punitions que je me suis mangées! »
- « Les temps ont changé et pour certains points, heureusement car stigmatiser un enfant perçu comme difficile n'est pas une solution ! Je pense sincèrement que cette manière d'agir fait des ravages sur le moment puis à moyen et long terme! Le souci principal est que le respect vis- à- vis de soi- même et donc d'autrui n'est pas suffisamment enseigné par les parents à leurs progénitures... Et , à ce que je sache, ce sont ces derniers responsables de l'éducation non l' école. Beaucoup ont tendance à l'oublier! Nous vivons malheureusement dans une société qui fabrique insidieusement des parents démissionnaires! Pour finalement répondre à ta question: les enseignants et surveillants font ce qu'ils peuvent avec les moyens dont ils disposent. », ajoutai- je.
- Martine: « Je vais encore me faire mal voir mais désolée, les surveillants sont des gens de l’ agence locale pour l'emploi sans aucune formation pour la plupart; à quoi bon faire des études d'éducateur si c'est pour mettre n'importe qui ! Que ça aille bien pour ta petite, bisou. »
- « Ceci n'est pas le sujet de mon post initial... Par contre, puisque tu lances le sujet, je préfère de loin, comme surveillant de nos bout' choux, une personne de l'agence locale pour l'emploi motivée et aimante qu'un éducateur formé mais démotivé ou détestant travailler avec les enfants, acceptant le job faute de mieux. Deux de mes amies via ce service accomplissent leur rôle avec dévouement, accessibilité et amour des loulous. Je ne peux que les en remercier chaleureusement! », tempérai- je.
- Vivienne: « Oh ma petite Eve, j’espère que ça ira pour elle, gros bisous. »
- « Merci ma Vivi, elle joue tranquillement auprès de moi depuis ce matin; je suis déjà un peu plus rassurée, bizouilles du coeur à toute ta petite famille. », expliquai- je.
- Vivienne: « Ho ça va alors, faudrait le dire à son institutrice pour plus que ça ne se reproduise! Courage à elle; fais- lui de gros bisous de nous quatre et à toi, Lydie et Audric aussi! »
- Louis: « … d'un autre coté, ça fait partie de l'apprentissage de la vie... l'injustice, la bêtise, les rapports de forces... la vie quoi ! »
- « Je ne suis pas d'accord sur ce point en ce sens où je tiens à apprendre à mes enfants qu'il est possible de vivre en accord avec soi- même c est- à- dire agir en fonction de ce qui leur semble juste dans cette société à la dérive sans pour autant culpabiliser. Bref, être acteurs de leur propre vie tout en sachant que si ces injustices existent effectivement, il leur est possible de les combattre au lieu de se résigner à cet état de fait! », répliquai- je, désappointée.
23. 09. 2024
Me voilà en pleine crise de fibromyalgie, je peste tant je souffre physiquement…
– « Greee, cette fichue pieuvre qui s'empare de nouveau de mon corps! Dedjii va .... Mon esprit finira bien par lui faire la peau définitivement, hein! En attendant, je suis en mode : faut rien m' demander aujourd'hui, la douleur m'rend de mauvais poil! Viiiiite mon lit! »
Dans ces cas là, les encouragements suivants et le pouvoir apaisant des mots, aussi virtuels soient- ils, suffisent à me réchauffer de la tête aux pieds:
- Nathalie: « Courage Erin, je suis de tout coeur avec toi ; moi c'est ma fichue polyarthrite : on devient vieille, mdr. »
- Stéphanie: « Courage, bisous »
- Patricia: « Courage! Kisouilles! »
- Jacques: « Allez, courage ! »
- Séverine: « A mon avis, c'est le temps, Erin. Je suis pareille depuis quelques jours, pffff!! »
- Jean: « Et moi qui pense de tout coeur à toi et t'embrasse doucement! »
- Samie: « Bisous du coeur »
- Jeannot: « Repose toi, moi aussi j'en ai besoin. Je fais moins d'internet… »
- Edwige : « Courage ma Erin, bisouille à toute la petite famille! »
24. 09. 2024
Plongée dans de multiples réflexions, j’en exprime la dernière:
- « Plus j'apprends, moins j'ai l'impression d'en savoir; et pourtant, je désire toujours en connaître davantage sur cette passion qui m'anime en mon for intérieur.… Ma vie entière ne suffira sans doute pas à étancher cette soif de connaissances ni à réaliser, dans les plus intimes tréfonds, ce voyage entrepris au bout de moi- même inhérent à cette dernière ! Un peu plus haut, un peu plus loin, encore et peut- être, telle est ma devise ! »
Elle suscite le dialogue suivant avec Maria:
- « Très belle devise, Erin ! Quelque part, on se ressemble. Et, ce quelque part, il n'y a que nous- même qui sachions où il est et ce qu'il est.
- Tout- à- fait , mais si nous admettions qu'un jour, le prix que nous quêtions puisse être gagné, qu'en serait- il de nous à cet instant précis, Maria?
- Je ne saisis pas, Erin...
- Je me suis juste perdue dans mes pensées…
- Cela m'arrive souvent et je trouve qu'on y est bien !
- Ah oui, je confirme!
- Tu sais Erin, parfois, je les dévoile mais peu de monde les comprenne ! Parfois, même pas moi !!!
- Tant que Toi tu les comprends, Maria, c'est déjà formidable..... nos coms se croisent.... Quant à attendre d'autrui qu'il puisse les comprendre, c'est une quête délicate dans la mesure où chacun se laisse guider par son ressenti en fonction de son expérience et de son intuition pour en donner une interprétation personnelle et subjective , toute aussi enrichissante soit- elle, mais..... souvent diamétralement opposée à ce que tu tentais de transmettre... »
D'autres viennent ensuite se joindre à la discussion :
- Evelyne: « Apprends comme si tu devais vivre toujours (Gandhi) »
- Jean: « En tout cas, tu sais écrire merveilleusement! »
- Chica: « Epoustouflée par ton écriture! »
- Titi: « Superbe ! »
- Eli: « Belle philosophie, petite poète. »
25. 09. 2024
Merci pour tes mots mon Zhamouche, au- delà d’être superbes, ils m’invitent à les décortiquer encore un peu plus: « La puissance de ton âme est à mille lieux encore pour combattre les troubles de ton coeur. Ne désespère pas, les feuilles mortes de l'automne reviennent au printemps. »
26. 09. 2024
Je laisse ma plume me guider pour écrire ces quelques effluves passionnelles à mon Amour:
« Quant à nos baisers langoureux tels une chorégraphie sublimée,
- Ô voluptueuse chaleur, exquise douceur,
Allier nos poétiques pudeurs dans un extase en choeur;
Chavirent ainsi désormais nos émérites coeurs -,
ils nous magnifient corps et âmes en leur Feu Sacré ! »
28. 09. 2024
Je lis ce qui suit sur un panneau défilant dans le fil d’actualités : « Souviens- toi : quand tu pardonnes, tu guéris et quand tu lâches prise, tu grandis! »
Je ne tarde guère avant de réagir:
- « Voilà typiquement le genre de panneau qui me gonfle à propos du pardon.... Non, il n'a jamais guéri personne... Bien au contraire, il est insidieusement encore plus destructeur selon mes convictions… »
Quelques « valeureux » amis se joignent à moi pour exprimer leurs opinions à ce sujet:
- Jacques: « Tout à fait d'accord, c'est le contraire ! »
- « Je pense qu'il s'agit d'une dévastatrice illusion, d'une solution de facilité qui panse peut- être notre ego dans l'immédiat vis- à- vis du regard d'autrui en fonction des sacro- saintes règles pré- établies et assimilées dès notre plus jeune âge mais qui l'anéantit viscéralement à plus ou moins long terme … », surenchéris- je.
- Erica: « Difficile, parfois ! »
- Simone: « ok! »
- Edwige: « Oui d'accord avec toi, Erin. Ce panneau n'a rien de vrai, bisous à toute la petite famille ! »
- Camille: « Je respecte ton point de vue… »
30. 09. 2024
Cette nuit, je fais un cauchemar atroce à ton sujet : j’apprends ta mort alors que je me trouve chez mes parents par une carte mortuaire où seuls figurent ton nom et la date de ton enterrement… Je tente d’en savoir davantage, je questionne l’un et l’autre, nul ne prétend me répondre… J’étouffe littéralement, je hurle ma douleur. J’essaie, en vain, de composer ton numéro de portable mais les touches du mien ne répondent plus… Je me réveille alors en pleurs, en sueurs, en état de choc!
Après m’être levée, j’écris mon ressenti et crée le photopoème “Songe”. En parallèle, dans ma tête, trotte cet air de musique, celui de la chanson “Parti avant d’avoir tout dit” de Pierre Bachelet: impossible de m’en faire quitte, il revient sans cesse!!!!
Je l'adapte donc sur cet air et le chante, malgré ce fichu rhume qui brise ma voix puis m’enregistre :
« Un cauchemar en eaux troubles:
Juste ton nom surligné en double,
Inscrit sur cet étrange faire-part
Sans un mot sur ton brutal départ!
Mes yeux, en pleurs, s'aveuglent;
Mon coeur, de douleur, beugle;
Ma folie encense ce non-sens;
Y croire serait renier ton Essence!
Tous me laissent dans l' ignorance,
Face aux possibles circonstances;
Seul règne un fatras d' indifférence,
Je ne suis déjà plus qu' évanescence!
Puis ce matin, ce réveil soudain;
Hébétée, je m' extirpe de ce songe,
Le corps brisé par mes efforts vains;
La peur inouïe de te perdre me ronge!
Ô mon sculpteur de Vie, comment donc ne point en frémir???
Du fil de nos échanges intenses, je prendrai d' autant plus soin
Car si les oiseaux devaient encore Se cacher pour mourir,
Sois en moi cet éternel lendemain qui m' enchante toujours au loin! »
Chacun des commentaires de mes lecteurs me touchent, chaque fois, particulièrement. En effet, après m’être donnée à fond dans l’écriture, partager ce petit bout de moi- même à mon public est toujours, certes, un grand moment mais il subsiste toujours ce doute quant à son accueil. Est- ce trop incisif ou au contraire d’une langueur infinie? Est- ce un sujet intéressant ou trop banal? Est- il susceptible d’en choquer certains ou suscitera- t- il l’engouement général? Suis- je parvenue à poser les mots justes? Toutes ces questions qui déferlent comme une vague de fond au moment de publier chaque photo-poème et s’ estompent rapidement grâce aux nombreux retours qui me sont donnés de lire engendrant par là- même ce bilan nécessaire et la remise en question éventuelle quant à mes qualités ou non d’auteure!!!
Ici encore, je reste sans voix devant toutes ces réactions :
- Emilie: « Magnifique! »
- Picotte: « Je te félicite pour ton poème, j' aime beaucoup ton écriture! »
- Jacques: « Splendide, régale nous encore! »
- Sabine: « Magnifique! »
- Zhamouche: « Superbe! »
- Yasmin: « Trop bien écrit ! Magnifique, bonne continuation ».
- Chica: « Superbe! »
- Annette: « Bisous du coeur »
- Sabine: « Douce nuit ma Erin... »
- « Id'aime ma Sabine, et que des rêves étoilés remplis de tites fées luciolées ! », m'exclamai- je, aux anges.
- Pierre: « Frémissements dès le matin ! »
- Carine : « Je viens de le relire, c' est vrai , humain, rempli d' amour ! »
- « Tes mots me touchent, bouquet de bizouilles ensoleillées » ajoutai- je.
- Martine: « J'en ai la chair de poule, car c'est vrai que cela pourrait arriver chez moi aussi. Tendres bisous de nous deux , très très réaliste et humain , oui ! »
- « Merci, un style volontairement réaliste qui tranche littéralement avec mes poèmes surréalistes pour transmettre au plus juste mon ressenti vécu durant ce cauchemar , heureusement, cette nuit fut peuplée de jolis rêves bizouilles du coeur! » répondis- je.
- Danielle: « Sublime, j'adore te lire Erin et je me retrouve dans ce poèmes, gros bisous! »
- Alain: « Oui c' est remarquable Erin et je t' en félicite tout en te remerciant avec mes souhaits d' une belle soirée. Excellente composition poétique ! »
- « Très touchée Alain, bizouilles étoilées » remerciai-je vivement.
- Danielle: « Merci Erin, très joli! »
- Gabriel: « Beau texte poétique! »
- Nicole: « Ton style s'intensifie! C'est toujours un frisson que de te lire ! Merveilleux tout simplement ! Merci! »
- « Des larmes frétillent au coin de mes yeux tant je suis touchée par tes mots ma Nicole, JTD, bouquet de bizouilles étoilées” répliquai- je, émue.
- Cassie: « Tu touches le coeur des gens Erin ! »
- Isabelle: « SUBLIME ma Erin! »
- Patricia: « Wouah »
- « Merci pour ce cri du coeur ma Patty, bizouilles ensoleillées » lui répondis- je, à la fois touchée et ravie.
- Patrice: « Bisous mon amie adorée »
- Aïna: « C'est magnifique. J'ai beaucoup aimé! »
- « Merci de tout coeur! » lançai- je , heureuse.
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