Chapitre 1
Je m’appelle Reyna Byle et j’ai 12 ans. Mes plus gros défauts sont l’inattentive et l’insolence… C’est drôle, qui se présente en commençant par ses défauts ?
Eh bien… Moi !
Je vis seule avec ma mère et mon frère de 17 ans. Ce dernier se prend pour le roi du monde depuis quelques jours, il faut dire que l’apparition de poils au-dessous de son nez le change un peu. En tout cas pour maman qui est peinée et répète toute les deux minutes « Oh, mes bébés, vous grandissez tellement vite…. »
Cela doit être la nostalgie, elle repense à quand on piquait des crises toutes les deux secondes pour un tout et pour un rien, nous sommes donc pires, maintenant ?
Aujourd’hui, ce vendredi 5 octobre, ma vie va changer, et pour toujours….
—S’il te plait, Reyna, pourrais tu faire un effort et répéter ce que je viens de dire ?
Je lève la tête rapidement, je dois ressembler aux monstres dans les films : « Qui ose trrrrroubleer mon sommmmmmmmeil ? » Remarque, c’est exactement ce que je pense en ce moment.
—Hmmm… Vous parliez du théorème de Pythagore ?
—Tu es tombée à coté de la plaque, en cours d’histoire, on parle de Napoléon ! Fais ton sac et sors de la classe maintenant !
Pendant que cette horrible prof, Mme Juliette interrogeait un autre élève, je trainais mon sac hors de la classe, sous les regards moqueurs de mes camarades. Il faut dire que j’étais assez rejetée, au collège. Ma seule amie, Olivia, était tout le contraire de moi, populaire, partageuse, et tout ce qui va avec.
Je m’assied dans le sombre vouloir de notre école, contre mon casier froid et dur comme le sol. Le yeux rivés sur le ciel, je prends conscience que je suis de plus en plus fatiguée j’ai pour habitude de m’endormir n’importe ou, n’importe quand.
Des bruits de pas précipités se font entendre, j’ouvre les yeux, les sens en alertes. L’indésirable Meghan apparait, la terreur du collège. Elle me surplombe d’une tête, du haut de ses 1m74, une vraie géante ! En tout cas, vu qu’elle a 14 ans, elle est un peu au-dessus de la moyenne (pour moi). Ses cheveux noirs, lui arrivent aux épaules, encadrent un visage grassouillet de bambin trop gâté. Ses yeux noisettes perçants indique l’ennui. Ses longs doigts fins sont couverts de griffures, elle dit avoir un chat ; tempête. Drôle de nom, pour ce félin, n’est ce pas ?
Elle se penche vers moi, les poings sur les hanches, un sourire narquois sur les lèvres. Au moment ou elle commence à parler, la sonnerie désagréable de mon école tout aussi désagréable retentit. « Sauvée par le gong, ».
Le sourire aux lèvres, je me dirige vers le réfectoire. Un évènement d’une bizarrerie sans nom se produit : La cuisinière, en souriant, nous sert des sushis ! Cette nourriture me réconforte instantanément Olivia me rejoint, tout aussi joyeuse. Elle s’apprête à dire quelque chose, à l’instant ou Bruno, un garçon de sa classe l’interpelle :
—Hey Ollie, ça va ? Tu as eu combien à l’exam de sciences ?
—19,5.
—Tu es trop forte !
Ma meilleure amie rougit de tant d’attention. Elle le remercie tout bas. Il lui répond :
—De rien, ça vient du cœur. Cela te dirait de venir manger avec moi ce midi ?
Elle me regarde, je l’encourage d’un signe de tête, enthousiasmée que mon amie soit intéressée par un Bruno, ils feraient un si beau couple…
Elle me surprend en lui répondant par le négatif :
—Ecoute… C’est la première fois qu’on a des sushis et j’aimerais en profiter avec ma meilleur amie, ce sera pour une autre fois. Bon appétit.
Je la regarde en soupirant :
—Mais pourquoi as-tu fais ça, Ollie ?
—Eh bien, il parait gentil, mais ce n’est pas mon genre…
Une fois de nouveau en cours, alors qu’une autre prof s’apprêtait à me faire la morale, Bruno, le gars qui avait proposé à Olivia de manger avec elle entra d’un coup dans la classe.
—Je… bonjours, Mme Soltire, excusez moi de vous déranger, mais, M. Craiger à fait un malaise !
—Que s’est-il passé, exactement ? interrogea la professeure, qui, comme tout le reste la classe, peinait à garder son calme.
—Eh bien, en plein cours, il s’est arrêté, est devenue tout pale, à porté ses mains à la gorge et s’est écroulé sur l’estrade. Ensuite, phénomène étrange, sur ses doigts ont poussé de petits boutons grisâtre, cela m’a donné envie de vomir. Tout les autres élèves se sont rendu dans des classes différentes pour prévenir les autres enseignants.
Il reprit son souffle et fit un signe indiquant qu’il avait finit. C’est à ce moment là que la voix de la directrice s’éleva dans toutes les classe :
—Un virus à été déclaré dans l’enceinte de l’école, veuillez immédiatement vous cloitrer dans vos classes jusqu’a ce que je cite vos prénoms, nous avons envoyé un mail à vos parents.
Tout d’un coup, j’eu peur pour Olivia, ses parents étaient toujours en déplacement, être enfant d’acteurs devait être si compliqué !
Mon nom résonna dans les premiers, ma mère devait tellement stresser qu’elle a du se jeter dans la voiture. Je courus pour sortir de ma salle de classe ou j’avais été confinée pendant peu de temps. Je me jetais dans les bras de maman, soulagée.
—Mamaaaaaaaaaaaaaan ! Il faut absolument aller chercher Olivia !
—Je sais, ses parents m’ont demandé de le faire, ne t’inquiètes pas.
Malgré l’ordre du directeur, les couloirs grouillaient de collégiens en panique.
—Mais on ne va jamais la trouver dans ce bazar !
—Bien sur que si… La voilà !
Je regardais dans la direction que pointait ma mère, en effet, ma meilleure amie se tenait à une dizaine de mètres, me tournant le dos.
—Olivia.
—Olivia !
—OLIVIAAAA !!!!!
Elle se retourna enfin. La première chose que vis furent ses yeux inexpressif, ensuite les boules grise sur sa main. Ma mère, qui n’avait rien remarqué, la prit par le bras pour l’amener vers la sortie.
—Maman ! Olivia… elle est contaminée !
J’eu juste le temps de voir un éclair de stupeur dans ses yeux avant que ma meilleure amie fasse quelque chose qu’elle n’aurait jamais fait avant. Oh que non, jamais !
Avec horreur, je vis Olivia rentrer son doigt dans l’oreille de maman.
Annotations
Versions