— Que voulait Ørjan ? attaqua aussitôt Lars alors que Tiān se dirigeait vers la banquette la plus proche, enjambant habilement les restes de mobiliers fracassés.

— Débarrasse-nous de tout ça, s’il te plaît, répliqua son ami en désignant les débris et les tâches humides sur le cuir d’un geste ennuyé. Mon costume est tout neuf.

Lars s'exécuta avec impatience, agitant les mains comme s’il chassait des mouches. Sa magie fit le reste, il se laissa ensuite tomber sur la banquette en soufflant d’exaspération. Pendant ce temps, Tiān se mettait à ses aises, visiblement ravi de faire durer le suspens. Non, mais quel idiot ! Lars détestait quand il s’amusait à le torturer ainsi.

— Alors ?!

— Viens plus près de moi, l’intima Tiān en tapotant l’espace vide entre eux. Cela fait plusieurs jours qu’on ne s’est pas vus, j’ai envie de m’amuser un peu.

Tout en parlant, il attira Lars vers lui, puis l’enlaça dans un geste presque autoritaire. Il le dévora un instant d’un regard gourmand, avant de fondre sur sa bouche. Il taquina un instant les lèvres de Lars du bout de sa langue, mais les délaissa bien vite pour s’attaquer à son cou. Par les Dieux, ses baisers étaient atrocement délicieux.

Et Lars ferma un instant les yeux pour savourer les milliers de frissons qui parcouraient sa peau sous les assauts machiavéliques de Tiān. Avant de se reprendre avec beaucoup de difficulté, il devait l’admettre. Non non non, ce n’était pas le moment pour les frivolités !

— Tiān, pas maintenant, s’il te plait ! protesta-t-il en le repoussant sans grande conviction. Je ne suis pas là pour ça… il faut qu’on parle de… Ørjan… dis-moi ce qu’il vou…

Sa voix se perdit dans un couinement peu glorieux lorsque son ami le mordilla dans le creux de la gorge, suçotant langoureusement sa peau. Tiān émit un petit rire victorieux. Non mais quel fourbe ! Il savait parfaitement que Lars adorait ça !

Il aventura ensuite sa langue et ses lèvres encore plus bas, tirant légèrement sur le col de sa chemise pour accéder à ses clavicules, son torse. Oh oui, encore plus bas…

Mais non ! Lars se flanqua une immense claque mentale pour retrouver ses esprits.

Il attrapa vivement son ami par les épaules en le foudroyant du regard. Ce dernier lui répondit par un petit sourire narquois, puis mordit sa lèvre inférieure dans un geste provocateur, sans le quitter des yeux.

De longs cils bordaient ses iris dorés qui brillaient aussi intensément que les tiges en or qui pendaient à ses oreilles. Le petit morceau d’écaille sur son front s’était étendu le long de ses sourcils, rougeoyant doucement dans la pénombre. Et Lars ne put s’empêcher de le comparer à une œuvre d’art. Une œuvre d’art qui sentait bon le thé vert.

Surtout qu’il émanait de Tiān une grâce et une sensualité envoûtante, mais aussi une aura de puissance et de virilité écrasante. L’ensemble lui conférait un charme androgyne et terriblement magnétique dont son ami jouait sans vergogne pour avoir ce qu’il voulait. Lars se souvenait du temps où Tiān rejetait farouchement sa féminité dans un besoin désespéré d’être accepté en tant qu’homme. Aujourd’hui, il avait fait la paix avec lui-même et son charisme n’en était que plus captivant. Sa confiance était magnifique, presque intimidante.

Tiān était une créature majestueuse, magnifique, vive d’esprit et tout comme Cédès, c’était un amant incroyable. Et Lars fut presque tenté de fondre sur ses lèvres et lui faire toutes les cochonneries possibles sur cette maudite banquette qui empestait le Whisky.

Presque.

Mais son esprit dériva soudain vers un adorable petit Chat qui devait sûrement râler contre lui quelque part dans le club. Ou alors, ils s’étaient finalement pris une chambre avec l’autre Numéro 2 là ? Cette pensée le mit soudain de très mauvaise humeur. Et Lars décida qu’il avait besoin d’une cigarette. Il s’en alluma une en grognant, sous l'œil mi-amusé, mi-contrarié de Tiān. Celui-ci lui piqua ensuite la tige pour la coincer entre ses lèvres.

— Ah la la, tu n’es décidément pas drôle aujourd’hui, commenta-t-il alors que Lars sortait une autre cigarette de son étui en ronchonnant de plus belle. Si je ne te connaissais pas aussi bien, je dirais que tu es frustré. Serait-ce en lien avec le superbe blondinet qui t’accompagne ? Et d’ailleurs… J'avoue que je suis surpris que tu connaisses Leo. Je ne savais pas que le Numéro 1 avait un lien avec la communauté surnaturelle…

— Là n’est pas le sujet, s’agaça Lars en fusillant sa tête curieuse du regard. Je suis ici pour Ørjan et non pour parler de ma vie intime ! Donc revenons à nos serpents, veux-tu ?!

Il prit quand même soin de noter dans un coin de son esprit que Tiān connaissait le petit Chat. De réputation du moins. Il mourrait d’envie de lui demander tout ce qu’il savait, mais se retint. Chaque chose en son temps. Plus vite il serait débarrassé d’Ørjan, plus vite il pourrait pleinement se consacrer aux mystères qui entouraient son adorable Chaton.

Comme s’il avait deviné toutes ses divagations mentales, Tiān éclata de rire. Lars pinça aussitôt les lèvres, franchement vexé par l’attitude de son ami. Celui-ci rit de plus belle, secouant la tête et faisant voler ses mèches bleues de chaque côté de son visage. Aujourd’hui, sa chevelure soyeuse était d’une très belle teinte cyan qui lui allait à ravir.

Son ami retrouva son calme, mais restait toujours aussi amusé face aux airs ronchons de Lars. Il lui pinça gentiment le bout du nez, avant de consentir enfin à lui répondre.

— Oui, Ørjan est passé ici pour me voir. C’est la première fois que je le rencontre… Tu as décidément le don d’attirer les beaux mâles, Lars. Les beaux mâles dangereux.

— Il t’a fait du mal ? s’inquiéta aussitôt Lars en se redressant vivement pour lui faire face.

Tiān était puissant et parfaitement capable de se défendre tout seul. Mais Ørjan avait des artefacts divins en sa possession. Sans parler de son esprit complètement dérangé. C’était un adversaire vicieux et vraiment dangereux. Lars était bien placé pour le savoir, l’ayant vu en action à de nombreuses reprises.

Il saisit aussitôt la main de Tiān et le couva d’un regard quelque peu inquiet, à la recherche d’un quelconque signe de blessure… Un début de colère enfla dans sa poitrine, son aura irradia peu à peu ses yeux sans même qu’il ne s’en rende compte. Si cet abject Serpent avait osé toucher ne serait-ce qu’à un seul de ses cheveux…

Tiān attrapa doucement son menton du bout des doigts et ancra ses yeux dans les siens.

— Ne t’inquiète pas, Lars, je vais bien, murmura-t-il de sa voix à la fois douce et un peu rauque. Il poursuivit ensuite sur sa lancée, un petit sourire arrogant sur les lèvres : même s’il est vrai que ce très cher Ørjan avait une folle envie de me tuer. Je l’ai vu dans ses yeux, ça le démangeait tellement ! Il n’arrêtait pas de faire craquer ses doigts, d’exhiber son annulaire orné d’un anneau vraiment hideux soit dit en passant…

Il fit une pause, le temps de ricaner un peu, avant de poursuivre, le ton désinvolte :

— Peut-être aurais-je dû l’attaquer ? Mais oui, quel dommage ! Cela fait tellement longtemps que je n’ai pas affronté une autre créature de feu… Je manque cruellement d’exercice… Mais je doute fort que cet Ørjan revienne dans l’un de mes clubs un jour. Vraiment dommage. Enfin bref, il est passé me voir pour te laisser un message…

— Pourquoi n'es-tu pas venu m'en parler de suite ?! s’offusqua Lars, le coupant sans ménagement dans son long monologue plein de suffisance.

Son inquiétude désormais balayée par l’indignation, il mitrailla Tiān d’un regard belliqueux.

— J'étais très occupé, répliqua ce dernier en haussant les épaules, ce qui ne fit qu’énerver Lars davantage. Mais je comptais le faire… un jour.

Mais oui c’est ça ! Lars plissa les yeux de colère, mais Tian resta parfaitement impassible. Il chassa une poussière imaginaire sur le revers de sa veste. Son attitude était d’autant plus agaçante, car il se comportait comme si c’était Lars qui était en tort et non lui.

— Pitié ! Ne me dis pas que tu penses comme les autres ! aboya ce dernier. Tu crois que je suis incapable d’affronter ce misérable Serpent ? C’est moi qui lui ai tout appris !

— Justement, fit Tiān en le toisant cette fois-ci avec agacement. Ørjan t'a côtoyé pendant cinquante ans. Tu lui as peut-être tout appris, mais lui aussi te connait par coeur. Il sait exactement quelles sont tes forces, tes peurs, tes faiblesses. Alors cesse de le sous-estimer. Ce n’est plus l’enfant dévoué que tu as rencontré il y a cinq-cents ans. Ce n’est même plus un homme, c’est un monstre, Lars. Un monstre ivre de vengeance et qui veut te voir brûler jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de toi. Même pas des cendres.

Son discours fut suivi d’un long silence durant lequel Lars continua de le fusiller des yeux. Tiān, lui, continuait de fumer comme si de rien n’était, les jambes croisées dans une attitude nonchalante. Il finit toutefois par lever un sourcil contrarié au bout de plusieurs minutes de silence boudeur de la part de Lars. Et le magicien souffla bruyamment tel un enfant capricieux avant se renfoncer dans son siège.

Il décida de se concentrer sur sa cigarette le temps d’évacuer les ressentiments qui lui broyaient la poitrine. Il savait que ses amis s’inquiétaient pour lui, mais Lars ne tolérait pas qu’ils se mettent en travers de son chemin. Il ne laisserait personne l’empêcher de mettre enfin la main sur Ørjan. Surtout que c’était ce sale Serpent qui avait ouvert les hostilités. Lars repensa aux assauts lubriques de l’autre immondice des enfers et serra les poings. Il ne comptait pas laisser passer ça. Ah ça non ! Ørjan ne payait rien pour attendre !

Bon. Le magicien aspira une longue bouffée de tabac pour se calmer.

— Et donc ? finit-il par demander, une fois sa colère retombée. Que voulait Ørjan ?

— Il veut jouer. Avec toi. Comme au bon vieux temps.

Quoi ? C’est tout ?! Lars roula des yeux exaspérés avant de les lever bien haut vers le ciel. Il se laissa ensuite aller contre le dossier de son siège en soufflant dédaigneusement.

— Parfait. Nous allons jouer dans ce cas.

Nouveau silence. La tête posée sur le dossier de sa banquette, Lars souffla des ronds de fumée dans l’air. Il sentait le regard de Tiān peser sur lui, mais l’ignora. Ses pensées étaient tournées vers Ørjan et son stupide petit message : jouer. Il voulait jouer… Cet imbécile avait toujours été puéril, mais là, il dépassait vraiment les bornes.

— Rien ne te fera changer d’avis n’est-ce pas ?

— Non.

Tiān n’insista pas. La discussion était enfin close, il était temps de changer de sujet.

— J’ignorais que tu prospérais autant chez les humains, fit Lars en terminant sa cigarette.

— Il y a tant de choses que tu ignores sur moi, très cher ! Si tu t’intéressais davantage à ma personne qu’à mon corps, tu saurais depuis longtemps pour L’Antre du Dragon.

Tiān esquissa une petite moue et Lars haussa un sourcil incrédule face à ses paroles. Il osait vraiment lui sortir des âneries pareilles ? C’était l’hôpital qui se moquait de la charité !

— Je plaisante, pouffa Tiān en lui adressant un sourire éclatant. Je suis ravi que mon corps t’intéresse au point que le reste n’a aucune importance. Tu sais très bien que ça m’arrange parfaitement. C’est d’ailleurs pour cela que tu es mon amant préféré… Larsounet chéri.

— Raaah, mais qu’est-ce que vous m’énervez avec ce surnom ridicule !

Mais un léger sourire commençait cependant à étirer le coin de ses lèvres et Lars finit par rejoindre son ami dans l’hilarité. L’atmosphère était à présent complètement détendue. Tiān en profita pour faire son curieux. Il se pencha vers Lars et le fixa avec beaucoup d’intérêt.

— Et maintenant, raconte-moi d’où tu connais le Numéro 1.

— Nous nous sommes croisés par le plus grand des hasards lors d’une mission, répondit Lars en haussant les épaules. Et moi j’aimerais savoir pourquoi vous l’appelez Numéro 1.

— Parce que c’est ce qu’il est. Quand je te disais que tu as le don d’attirer les beaux mâles dangereux, Lars… Tu n’as même pas idée du danger mortel que représente ce joli garçon.

— Dis-moi, murmura le magicien en repensant aux magnifiques émeraudes de son petit Chat. A son sourire si lumineux, presque enfantin. Je veux tout savoir de lui.

— C’est un tueur, répondit Tiān. Un tueur élevé dès son plus jeune âge par d’autres tueurs. On raconte que son père était un ancien Numéro 1, ainsi que son mentor.

Tiān s’interrompit un instant pour s’allumer une autre cigarette. Il prenait délibérément son temps, au grand dam de Lars qui mourrait d’envie de le secouer par les épaules. Son ami finit par poursuivre après avoir longuement tiré sur sa tige et expiré la fumée.

— Ton petit Chat est dans le métier depuis trois ans. Il a commencé en travaillant pour Le Cercle, mais les a tous tués l’année suivante. Personne ne sait pourquoi il les a massacrés. Xian fait partie des rares survivants, elle non plus ne sait rien.

Un tueur… Le petit Chat était un tueur. Lars l’avait déjà deviné, il l’avait vu en action. Il avait vu cette lueur dans ses yeux. Et pourtant, il ne ressentait aucune aversion pour cet adorable Chaton. A la place, il repensa à ses bras réconfortants, à son parfum à la fois si doux et viril, son regard attentionné lorsqu’il lui avait servi du whisky tout à l’heure.

Un tueur… Non, le petit Chat ne pouvait se résumer à ce seul mot. Il était bien plus que ça.

Mais… mais ! Lars secoua la tête avec force, atterré par toutes ces pensées qui venaient de lui traverser l’esprit. Mais pourquoi n’arrêtait-il pas d’avoir ce genre d'élucubrations affligeantes ?! C’était déstabilisant… et terrifiant.

Pendant ce temps, Tiān continuait de s’extasier sur les talents du gamin.

— Ce qui est sûr, c’est que le Numéro 1 mérite son titre, n’en déplaise à Xian. C’est vraiment le meilleur. Je ne dirais pas que c’est le plus fort, non. Mais il a un véritable don pour tuer. Tu comprends ? Peu importe qui on lui demande d’éliminer, peu importe l’adversaire qu’il a devant lui, il trouvera toujours le moyen d’en finir avec cette personne. Il est tellement doué que certains l’appellent le Faucheur. Pour quelqu’un d’aussi jeune et qui n’a aucun pouvoir, je trouve que son potentiel est extraordinaire. Je lui ai proposé de prendre la tête de mes hommes, mais il a refusé. Monsieur préfère travailler en “freelance”.

Tiān ponctua le dernier mot d’un reniflement plein de dédain. Et Lars éclata de rire. Il imaginait très bien le rictus arrogant du petit Chat alors qu’il envoyait ce cher Tiān dans les roses… et la tête vexée de son ami ! Ah la la, il aurait donné cher pour voir ça.

— Et donc… il te plait ? s’enquit Tiān dans une tentative mesquine de lui faire payer son accès d'hilarité. Ne nie pas, il te plaît tellement que ça crève les yeux. C’est drôle parce que c'est la première fois que je te vois regarder quelqu’un comme tu le regardes, lui. Attention Lars, continue comme ça et tu es bon pour devenir la mièvrerie incarnée.

Ce fut au tour de Tiān d’éclater de rire alors que Lars écarquillait les yeux comme des soucoupes, outragé par des propos aussi ridicules. Mais n’importe quoi, franchement ! Le magicien se sentait bafoué dans sa dignité. La mièvrerie incarnée… et puis quoi encore !

Il croisa les bras sur sa poitrine dans un geste purement puéril, pendant que son ami continuait de se moquer aussi impunément de lui.

— Ça suffit, Tiān, tu es ridicule ! Ce n’est pas du tout ce que ton esprit tordu s’imagine. Tout ce que je veux c’est mettre ce délicieux petit Chat dans mon lit, rien de plus !

— Mais bien sûr, ricana encore Tiān sans se départir de sa tête moqueuse. Si tu le dis. Enfin bref. Je ne crois pas que le Numéro 1 soit intéressé par les hommes, si ? Mais cela ne devrait pas être un problème. Tu es Lars Strøm. Personne ne résiste à ton charme. Et je sais déjà que ton petit Chat ne fera pas exception à la règle.

Curieusement, ces propos (prononcés avec une certaine ironie) ne lui procurèrent aucun plaisir. Lars se sentit au contraire… contrarié. Son charme. Oui, personne n’y résistait. Après tout, les gens ne voyaient que cela. Sa beauté, son visage, son corps. Rien d’autre. Était-ce également tout ce que le petit Chat voyait en lui ?

Ah et puis zut ! Pourquoi se prenait-il la tête avec ça, franchement ?! Pourquoi aimerait-il que le petit Chat voit autre chose, exactement ?! Ridicule !

— Bon, je vais y aller, annonça-t-il. Je suis ravi de t’avoir revu, Tiān. Cela fait du bien de retrouver ta tête arrogante. Pour ce qui est de ton corps, je me ferais un plaisir de le cajoler comme il se doit la prochaine fois.

Sur ces mots, il se pencha vers son ami pour effleurer doucement ses lèvres des siennes, puis esquissa un geste pour se relever. Mais Tiān le retint en attrapant fermement son visage entre ses paumes. Toute trace d’amusement avait disparu de son regard.

— Fais très attention, Lars, murmura-t-il en le fixant droit dans les yeux. Tu as intérêt à gagner cette partie, tu as compris ? Je n’ai pas envie de perdre mon amant préféré.

L’intéressé lui répondit par un petit rictus arrogant, mais empreint d’une certaine tendresse. Il caressa un instant la joue de Tiān, puis déposa un nouveau baiser sur ses lèvres.

Le magicien se releva ensuite et se dirigea vers la sortie. Mais avant de s’en aller pour de bon, il se retourna un instant vers son ami et lui adressa un de ces irrésistibles sourires qui faisaient ressortir ses fossettes. Fossettes que Tiān trouvait adorables.

— Bien sûr que je vais gagner. Je suis Lars Strøm. Je gagne toujours.

Hellooooo ! Pour une fois, vous n'aurez pas attendu longtemps pour avoir la suite d'ASG ! Il faut dire que ce petit moment entre Lars et Tianounet d'amour était dans ma tête depuis très longtemps ! Surtout la conversation à propos de Leo... du Numéro 1, pardon ! 

Justement ! Comment avez-vous trouvé ces petites révélations croustillantes sur l'adorable petit Chat ? Que pensez-vous de lui ? De son travail ? Ah et je voudrais votre avis aussi sur Tian ! Comment le trouvez-vous ? Et donc voilà, c'était le dernier membre du Larsclub ! Vous avez pu découvrir la dynamique que Lars entretient avec chacun (sauf Raz, mais ça viendra lol) et j'espère que les perso secondaires sont intéressants ! 

Et donc voila voila, je suis toujours aussi heureuse de partager la suite d'ASG avec vous ! Je suis tellement contente, hâte de vous dévoiler la suite, et après la suite de la suite XD Merci de toujours être au rendez-vous, je vous fais plein de gros câlins ! Bisous bisous