que je vois danser...
Enfin, je te vois.
Pendant des années, coincée entre les immeubles parisiens et les parcs où mes parents me promenaient chaque dimanche,
Je t'imaginais.
Quelques récits ont nourri mon imagination, quelques images ont renforcé mon envie inassouvie jusqu'à lors de me retrouver devant toi.
Immense, et moi si petite, du haut de mes dix ans.
C'est vrai que tu es calme, bleue. Le son émit du souffle de tes vagues, rythme les pensées, appelle à méditer.
Je te regarde.
Tous mes sens sont en éveil, je veux me souvenir de toi, jusqu'à la prochaine fois.
Je ferme les yeux.
Ta douceur, ton odeur, assainit l'esprit.
Tu dois être complice de tant d'êtres, témoin de tant de moments, les souvenirs forment ainsi ton âme. A l'écoute, tu es l'espace du recueil, de la vie, de la tristesse... Que de richesses et pourtant tu restes immensément seule.
Mer, n'es tu pas aussi mère de toutes sortes de spectacles ?
Je veux dire, lorsque les enfants jouent sur la plage, les amoureux s'enlacent, les chiens jappent, les poètes se recueillent, hommes et femmes se retrouvent là, si près de toi...
Je te quitte, je reviendrai...
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