Plan d’action

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FBI Office, Las Vegas Nevada

Mardi 6 janvier 1980, 17h00

C’est John Brown qui prit la communication du lieutenant Fox en fin d’après-midi, son collègue étant retenu dans le bureau de leur patron.

« Bien, j’ai fait passer une équipe de gars en civil auprès du chalet que vous m’avez demandé de surveiller. Il n’y a pas de doute, il est actuellement occupé. Il y a de la lumière aux fenêtres et de la fumée qui sort de la cheminée. Par contre, nous n’avons pas vu de véhicule. Il était probablement reparti avant notre passage car les agents ont remarqué des traces de pneus dans la neige devant la maison. Il a eu une grosse chute hier, les marques étaient donc toutes fraiches.

— Avez-vous pu identifier les occupants ?

— Non, les gars avaient juste pour consigne de voir si l’endroit était vide ou non. Vous voulez qu’ils y retournent ?

— Ce ne sera pas nécessaire, ils ont bien fait de rester à distance. Si les visiteurs sont bien les personnes que nous recherchons, elles pourraient bien avoir foutu le camp avant que nous arrivions, si on leur met la puce à l’oreille.

— Elles ?

— En effet, ce sont deux femmes. Elles pourraient être armées et dangereuses.

— Qu’est-ce que vous envisagez ? demanda Fox.

— Je dois faire le point avec notre directeur adjoint, mais il est probable que nous allons intervenir rapidement, sans doute demain. Nous vous tiendrons informé, ainsi que les services du shérif, bien sûr.

— Si vous avez besoin d’un coup de main, n’hésitez pas à demander. Je mettrai une équipe à votre disposition.

— Je vous remercie, j’en discute ici, et je vous recontacte. »

Dès la fin de la conversation, John se dirigea vers le bureau de Marco di Verona. Il frappa et entra, interrompant sa conversation avec Bart Hammer.

« Je suis désolé de vous déranger, mais je viens d’avoir le retour de la patrouille envoyée à Big Bear Lake. Le chalet de Roy Stallion est bien occupé actuellement, il y avait encore une voiture ce matin et la maison est ouverte.

— Vous avez bien fait de nous interrompre, répondit l’agent spécial, il faut que l’on y aille nous-mêmes. Combien de temps pour se rendre là-bas ?

— Le lieutenant a dit qu’il avait neigé, il faut au moins quatre heures, précisa Brown.

— Je crains que ce soit un peu juste pour demain matin, commenta di Verona.

— Oui, d’autant plus qu’il faut en parler aux flics locaux auparavant, on ne peut pas débarquer comme ça chez eux !

— Vous avez raison, vous partirez demain matin et vous dormirez sur place, ça vous laissera le temps de monter une opération avec les gars du coin et jeudi matin, vous montez au chalet.

— Il faut juste espérer qu’elles y seront encore, ajouta Bart.

— C’est un risque à prendre, en effet, mais je n’ai pas envie d’une intervention improvisée, répondit Marco. Demandez à votre contact de repasser demain, pour vérifier qu’elles sont toujours là.

— Bien Monsieur, on va préparer ça.

— Je vais parler au shérif de San Bernardino. Demandez à Barbara de l’appeler.

— Je ne sais pas si elle est encore présente, intervint John.

— Si elle est partie, trouvez-moi le numéro, conclut di Verona, puis s’adressant à Hammer, allez donner un coup de main à Brown, on reparlera de notre affaire plus tard. »

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