Page blanche
Page blanche que tu me laisses ;
Ma concentration fuit et me blesse
Profondément, loin de moi l’idée de vouloir dramatiser,
Quoi de plus frustrant qu’une page blanche sans encre à sécher ?
Quand le cerveau me joue des tours ;
Ce ne sont pas mes plus beaux jours,
Insatisfait, blessé et trahi
Décidément, loin de moi l’idée de vouloir dramatiser,
Quoi de plus frustrant qu’une page blanche sans encre à sécher ?
Le confort que me procurent les douces balades poétiques,
Me rappelant qu’écrire revient chez moi comme un élastique.
S’éloignant pour me revenir en pleine figure,
Surtout lorsque la vie décide pour moi qu’elle sera dure.
Je me résigne, j’aime l’idée de vouloir dramatiser,
Quoi de plus frustrant qu’une page remplie d’un travail dont nous ne sommes pas satisfaits.
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