Prologue
ESO 146-5, Constellation de l’Indien, Theìo
Au cœur d’une montagne rouge, sur une planète où la guerre faisait rage entre le peuple de cette planète et des groupes de mercenaires, venus d’un peu partout dans l’Univers. Theìo était majoritairement recouverte de montagnes en roches rouges, il y avait peu de végétation. C’est à se demander pourquoi autant de mercenaires et de chasseurs de prime étaient venus mettre la pagaille.
Ils étaient tous à la recherche d’une seule et même personne, qui avait la possibilité d’ouvrir un endroit maintenu à l’abri de tous. Un endroit qui était comme la Caverne d’Ali baba. Cette cache se trouvait au cœur d’une de ces montagnes et les rumeurs qui la concernaient étaient infinies : “des trésors à n’en plus finir”, “la richesse à perte de vue”, “un pouvoir qui peut dominer l’Univers”, “comme la Fontaine de Jouvence”...
Aujourd’hui, après plusieurs jours de combats acharnés contre ceux qui protégeaient le lieu aux mille rumeurs, les cupides, les orgueilleux ainsi que les dominateurs, avaient réussi à atteindre le cœur de la montagne. Un homme s’y trouvait. Celui qu’ils recherchaient.
- Dépêche-toi et ouvre cette porte de pierre ! Sinon meurs ! s’écria un mercenaire.
- Ouais ! Ouvre ou meurs ! braillaient en chœur les autres.
Les lueurs des torches dansaient sur les parois, le brouhaha se répercutait sur les murs, mais l’homme restait impassible. Vêtu d’une simple tunique de style médiéval, se tenant debout au pied d’une immense porte de pierre, les yeux fermés, il dégoisait des paroles peu claires dans sa barbe épaisse blonde aux reflets cuivrés.
Soudain il ouvrit les yeux et cria d’une voix grave et forte :
- Jamais !
À cet instant, une lumière d’un jaune fleur de soufre se mit à briller devant le buste de l’homme en tunique. Au fur et à mesure qu’il levait les bras en forme d’arc de cercle la lumière s’agrandissait et prenait la forme d’un dragon. Quand les mains du barbu se joignirent, bras tendu au-dessus de sa tête, le dragon était devenu presque aussi immense que la porte. Et, en un éclair, il disparut. La seconde d’après, l’homme se fit abattre par les centaines de mécontents. Déterminés à toucher leur butin ils essayèrent d’ouvrir la porte, de la casser, de la faire tomber, en vain. Beaucoup ont laissé tomber et peu sont restés sur place en persévérant.
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