CHAPITRE 5 : Une lumière dans l'obscurité

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Traversant l’Upper East Side, la voiture s’immobilisa plusieurs fois dans le trafic dense de l’heure de pointe. À travers la vitre teintée, Iris observa les silhouettes pressées, parapluies en main, disparaissant sous la lumière vacillante des réverbères. Chaque arrêt semblait prolonger l’attente, rendant le silence entre eux encore plus pesant.

Iris, assise sur la banquette arrière, observait Elliot du coin de l’œil. Il était calme, trop calme, comme toujours. Son profil, éclairé par la lumière intermittente des lampadaires, semblait sculpté dans du marbre.

Le silence entre eux était lourd, mais Elliot n’était pas du genre à le combler par des paroles inutiles. Après quelques minutes, il brisa pourtant la tension :

— Vous avez parlé à Miss Hart.

Iris se tendit, surprise par la précision de ses mots.

— Vous… comment le savez-vous ?

Il tourna lentement la tête vers elle, ses yeux d’un bleu glacial la transperçant.

— Je sais beaucoup de choses, Miss Wolfe. Assez pour deviner qu’elle a tenté de vous monter contre moi.

Iris serra les poings, essayant de garder son calme.

— Et si c’était le cas ? Pourquoi ne devrais-je pas la croire ?

Elliot sourit légèrement, un sourire sans chaleur.

— Parce qu’elle voit le monde à travers le prisme de ses propres blessures. Ce qu’elle vous a dit n’est qu’une version déformée de la vérité.

— Et quelle est la vérité ? demanda Iris, sa voix plus forte qu’elle ne l’aurait voulu.

Il laissa un moment s’écouler avant de répondre, comme s’il pesait chaque mot.

— La vérité est que je fais ce qui est nécessaire pour protéger ce qui compte. Et parfois, cela implique de naviguer dans des eaux troubles.

La voiture s’arrêta brusquement. Iris jeta un coup d’œil par la fenêtre et réalisa qu’ils étaient arrivés dans un parking souterrain, sombre et presque désert.

— Pourquoi on est ici ? demanda-t-elle, la méfiance montant en elle.

Elliot ouvrit sa portière et sortit, avant de se tourner vers elle.

— Venez.

Iris hésita, mais sa curiosité était trop forte. Elle descendit de la voiture, ses talons claquant sur le béton froid. Elliot se dirigea vers un ascenseur à l’autre bout du parking. Elle le suivit, une boule d’appréhension dans le ventre.

Lorsque les portes de l’ascenseur s’ouvrirent, Iris entra dans un espace qui semblait suspendu entre ciel et terre. Le loft d’Elliot s’étendait sous ses yeux, un sanctuaire de verre et d’acier baigné d’une lumière tamisée. Les murs de verre panoramiques révélaient un Manhattan scintillant dans la nuit, chaque lumière de la ville vibrant comme un écho lointain.

Le mobilier était minimaliste mais impeccable : des canapés en cuir noir, un tapis gris cendré qui semblait absorber chaque pas, et une bibliothèque qui s’élevait jusqu’au plafond, regorgeant de volumes anciens et de curiosités modernes. Un piano à queue, laqué noir, trônait dans un coin, ajoutant une touche de mélancolie. Des œuvres d’art abstrait ornaient les murs, chacune soigneusement choisie pour refléter l’élégance froide et calculée de son propriétaire.

Un parfum subtil de bois de santal flottait dans l’air, rendant l’atmosphère à la fois apaisante et troublante, comme si chaque détail avait été pensé pour capturer et maintenir l’attention de quiconque entrait ici.

Elliot traversa lentement la pièce, retirant sa veste qu’il déposa soigneusement sur le dossier d’un fauteuil en cuir.

— On peut se tutoyer ? demanda t’il.

Iris acquiesça.

— Installe-toi où tu veux, dit-il en jetant un regard vers elle. Prends un instant pour respirer.

Iris, un peu hésitante, fit quelques pas dans l’espace. Elle posa son sac près d’un canapé et s’arrêta pour observer une sculpture en métal abstraite. L’atmosphère du loft était oppressante et captivante à la fois, chaque détail soigneusement orchestré pour refléter le contrôle absolu d’Elliot.

Elle se laissa finalement tomber dans un fauteuil près du piano, ses mains glissant machinalement sur l’accoudoir en cuir. Elliot, de son côté, s’avança vers le bar en bois sombre et commença à verser deux verres de whisky.

— Tu dois être fatiguée, dit-il calmement en tendant l’un des verres vers elle. Prenez un moment pour souffler. Ce lieu est mon refuge, ajouta-t-il en s’installant sur un fauteuil en face d’elle. Peu de gens y ont accès.

Iris prit une gorgée de whisky, la chaleur du liquide apaisant légèrement les tensions de la soirée. Elle posa le verre sur la table basse et fixa Elliot, qui l’observait avec une intensité tranquille. Le silence qui s’installa entre eux était à la fois pesant et étrangement réconfortant.

Iris s’approcha lentement, son regard balayant l’appartement. Chaque détail semblait réfléchi, parfaitement orchestré. Mais ce n’était pas le luxe qui la fascinait. C’était l’idée que cet homme, si mystérieux, avait choisi de la faire entrer dans son sanctuaire.

— Pourquoi m’avoir amenée ici ? demanda-t-elle en croisant les bras.

Elliot porta son verre à ses lèvres avant de répondre.

— Parce que je veux que tu comprennes.

— Comprendre quoi ?

Il se leva, s’approchant des grandes baies vitrées.

— Manhattan est une ville de lumière. Mais derrière chaque lumière, il y a une ombre. Je navigue dans ces ombres. Pas par choix, mais parce que c’est là que se trouve le vrai pouvoir.

Iris le rejoignit, ses yeux fixés sur son reflet dans la vitre.
— Et moi, dans tout ça ? Pourquoi moi ?

Elliot se tourna vers elle, son regard plus intense que jamais.

— Parce que tu es différente. Tu voies les gens comme ils sont vraiment, pas comme ils voudraient être vus. Et cela est une arme bien plus puissante que tu ne l’imagines.

Iris sentit un frisson parcourir sa colonne vertébrale. Les paroles d’Elliot, bien qu’enveloppées de mystère, portaient un poids qu’elle ne comprenait pas entièrement. Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais fut interrompue par une vibration dans sa poche. Son téléphone.

— Iris ?! C’est Serena, dit une voix haletante. Mon Dieu, où es-tu ?

— Serena ? Pourquoi ? Qu’est-ce qui se passe ?

En arrière-plan, Iris entendit un bruit sourd, comme une porte qui claquait. La voix de Serena devint un murmure pressé :

— Écoute-moi. Il sait. Il sait qu’on s’est parlé, et… tu n’es pas en sécurité. Tu dois partir tout de suite.

— De quoi tu parles ? demanda Iris, un nœud dans la gorge.

— Il te manipule, Iris. Il te montre ce qu’il veut que tu voies. Mais il y a des choses que tu ne comprends pas encore. Ne reste pas avec lui. Sors de là !

Un craquement statique coupa la communication un instant. Quand Serena reprit, sa voix était plus basse, presque tremblante :

— Je… je ne peux pas rester en ligne. Mais crois-moi, si tu ne fais rien, tu…
La ligne se coupa brusquement, laissant Iris avec un téléphone silencieux et une boule d’angoisse au creux de l’estomac.

Iris baissa lentement le téléphone, ses mains tremblant si fort qu’elle faillit le laisser tomber. Son esprit était en ébullition, chaque mot de Serena résonnant en boucle. Il sait. Sors de là.
Elle releva les yeux vers Elliot. Il était toujours là, assis calmement dans son fauteuil, son expression indéchiffrable mais étrangement vigilante. Ses yeux glacés semblaient chercher une réponse qu’elle ne voulait pas donner.

— Un problème ? demanda-t-il doucement, sa voix trop calme pour être innocente.
Iris secoua la tête, son cœur battant à tout rompre.

— Rien… juste une amie inquiète, répondit-elle, sa voix plus tremblante qu’elle ne l’aurait voulu.

—Ce que j’ai à te montrer est bien plus important. Dit-il calmement

— Important pour qui ? répondit-elle, sa voix tremblante légèrement.

Il ne répondit pas immédiatement. Au lieu de cela, il marcha jusqu’à une porte au fond de la pièce et l’ouvrit.

— Viens.

Iris hésita. Les mots de Serena résonnaient dans sa tête, mais sa curiosité l’emporta une fois de plus. Elle suivit Elliot dans la pièce, découvrant un bureau aménagé comme un centre de contrôle. Des écrans illuminaient les murs, affichant des images de rues de Manhattan, de bâtiments, et même… d’elle.

Lorsqu’elle entra dans la pièce, Iris sentit une vague de froid l’envahir. Des écrans tapissaient les murs, leur lumière bleutée projetant des ombres inquiétantes.
Au début, elle ne comprit pas ce qu’elle voyait : des rues familières, des angles de caméra étranges. Puis son regard se fixa sur un écran à gauche. Elle se figea.

C’était elle.

Une vidéo montrait Iris dans une galerie, discutant avec un client. Une autre, plus récente, la montrait dans son propre appartement, feuilletant un livre sur son canapé. Une boule d’angoisse monta dans sa gorge alors qu’elle reconnaissait d’autres moments : une promenade dans Central Park, une discussion avec Serena dans un café.

— Pourquoi tu as ça ?! s’exclama-t-elle, reculant d’un pas.

Elliot, debout près des écrans, se tourna lentement vers elle, ses mains croisées dans son dos.
— Parce que je te protège, dit-il calmement.

— Me protéger ? répéta-t-elle, sa voix montant d’un cran. C’est ça, ton idée de protection ? Me surveiller comme un animal de laboratoire ?

Il avança d’un pas, mais son ton resta mesuré :

— Ce n’est pas ce que tu crois. Regarde bien ces images. Regarde qui est avec toi, qui t’entoure. Certaines personnes ne veulent pas ton bien, Iris. Je les garde à distance.

Elle secoua la tête, ses poings serrés :

— Et Serena ? Tu l’espionnes aussi ? Est-ce que c’est toi qui la fais fuir ?

Elliot haussa un sourcil, une ombre passant sur son visage.

— Serena… se met dans des situations délicates. Elle est une variable imprévisible. Mais toi, Iris, tu es différente. Tu as une valeur que tu ne comprends pas encore.

Un bruit sourd interrompit leur échange. Iris tourna brusquement la tête vers la porte, son cœur battant à tout rompre.

— Qu’est-ce que c’était ? demanda-t-elle, sa voix trahissant sa nervosité.

Elliot, toujours impassible, se dirigea vers un interphone sur le mur. Après un moment, il murmura quelque chose qu’elle ne comprit pas.

— Il semble que nous ayons de la compagnie, dit-il finalement, un sourire énigmatique se dessinant sur son visage.

— Quelle compagnie ? Qu’est-ce qui se passe ? insista Iris, paniquée.

Elliot posa une main sur son épaule, son regard plus intense que jamais :

— Reste ici. Fais-moi confiance. Je m’en occupe.

Avant qu’elle ne puisse protester, il sortit de la pièce, la laissant seule avec les écrans scintillants. Les images d’elle-même et de Serena prenaient soudain une tournure sinistre, comme si elles appartenaient à un puzzle qu’elle ne comprenait pas encore.

Elliot se tourna une dernière fois vers elle, une ombre dans ses yeux qui la fit frissonner.

— Il y a des vérités qu’il vaut mieux ne jamais connaître, Iris. Mais une fois que tu as vu ce que je vais te montrer… il n’y aura plus de retour en arrière.

Avant qu’elle ne puisse répondre, les lumières vacillèrent, plongeant la pièce dans une obscurité presque totale. La seule lumière provenait des écrans, et sur l’un d’eux, une image figée de Serena semblait la regarder, son expression empreinte de peur.

Elle se détourna également, une boule d’angoisse dans la poitrine.

« Je dois partir, pensa-t-elle. Mais pourquoi est-ce que je n’y arrive pas ? »

Elle sursauta légèrement en entendant des pas revenir dans la pièce. Elliot réapparut, une expression plus détendue sur le visage, comme si l’intensité de leur confrontation précédente s’était dissipée.

— Suis-moi, dit-il simplement.

— Où ? demanda-t-elle, méfiante.

— La nuit est encore jeune. Et tu as besoin de respirer.

Contre toute logique, elle le suivit, quittant la salle de contrôle pour revenir dans l’espace principal du loft.

Lorsqu’elle pénétra à nouveau dans le loft, la lumière tamisée semblait l’envelopper. L’atmosphère avait changé. Ce n’était plus le sanctuaire froid d’un homme obsédé par le contrôle. Quelque chose dans l’air était plus doux, plus humain.

Elliot s’approcha du bar, versant un verre de whisky qu’il tendit à Iris. Elle hésita avant de le prendre.
— Pourquoi tout ça, Elliot ? demanda-t-elle, sa voix presque un murmure.

Iris le fixa, cherchant à percer ses intentions. Mais il y avait quelque chose dans ses yeux, une intensité qu’elle n’arrivait pas à fuir. Elle sentait son mur de méfiance s’effriter lentement, remplacé par une curiosité qu’elle détestait autant qu’elle désirait.

— Tu sembles toujours sûr de toi, dit-elle en brisant le silence.

Elliot sourit légèrement, un sourire dépourvu de chaleur.

— C’est un masque, répondit-il calmement. Comme tout ce que je fais.

— Et maintenant ? demanda-t-elle, ses doigts serrant le verre qu’elle tenait.

Il se leva lentement, s’approchant d’elle avec une lenteur presque calculée.

— Maintenant… il n’y a plus de masque, murmura-t-il.

Son regard, d’un bleu glacial, semblait pourtant brûler d’une intensité qu’Iris n’avait jamais vue auparavant. Elle sentit son souffle s’accélérer alors qu’il levait une main, lente et calculée, jusqu’à effleurer la peau de sa joue du bout des doigts.

— Tu te bats contre toi-même, murmura-t-il, sa voix rauque glissant sur elle comme une caresse. Mais pourquoi ?

Iris ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun mot ne vint. Ses lèvres tremblaient légèrement, son cœur battant si fort qu’elle croyait qu’il allait éclater. La main d’Elliot glissa de sa joue à son cou, ses doigts traçant une ligne invisible jusqu’à sa clavicule, envoyant des frissons dans tout son corps.

— Je devrais partir, souffla-t-elle, sa voix à peine audible.

Elliot se pencha, son visage si proche que leurs nez se frôlèrent. Il posa son autre main sur sa taille, l’attirant doucement contre lui. Le contraste entre la froideur du verre derrière elle et la chaleur de son corps fit monter une vague de désir brut en elle, incontrôlable.

— Alors pourquoi es-tu toujours là ? répondit-il, sa voix un murmure.

Iris sentit son corps se tendre sous l’intensité du moment, mais au lieu de reculer, elle leva une main hésitante, la posant sur son torse. Le tissu de sa chemise était chaud sous sa paume, vibrant légèrement au rythme de sa respiration lente et contrôlée. Elle voulait parler, protester, mais son regard se perdit dans le sien, et à cet instant, toute résistance sembla s’effondrer.

Elliot n’attendit pas de réponse. Il abaissa lentement son visage, capturant ses lèvres dans un baiser profond et exigeant. Il n’y avait rien de doux dans ce contact, seulement une faim, un besoin primal qui envahit chaque fibre de son être. Iris répondit immédiatement, ses mains s’accrochant à sa chemise, ses doigts tremblants cherchant à le rapprocher davantage.

Leur souffle se mêla tandis qu’il approfondissait le baiser, une de ses mains glissant dans son dos, appuyant doucement sur sa cambrure pour la coller contre lui. L’autre main quitta sa taille pour s’aventurer dans ses cheveux, tirant légèrement pour incliner sa tête et lui donner un accès complet à ses lèvres.

Iris, envahie par une vague de chaleur, sentit ses jambes faiblir. Elliot sembla le remarquer, car il la souleva d’un mouvement fluide, ses mains fermement ancrées sur ses hanches. Elle s’agrippa à ses épaules, ses jambes s’enroulant instinctivement autour de sa taille tandis qu’il la portait vers le canapé. Le cuir froid contre sa peau contrastait avec la chaleur qui les consumait.

Elliot recula légèrement, ses lèvres quittant les siennes pour explorer sa mâchoire, son cou, laissant une traînée de baisers brûlants qui la firent frémir. Ses doigts glissèrent le long des courbes de son corps, traçant des chemins invisibles qui semblaient réveiller chaque nerf. Iris bascula la tête en arrière, ses mains se perdant dans ses cheveux, tirant légèrement à son tour.

— Elliot… murmura-t-elle, sa voix à peine un souffle.

Il releva la tête, ses yeux perçant les siens avec une intensité presque insoutenable. Il glissa ses mains sur ses cuisses, relevant légèrement le tissu de sa robe pour dévoiler la peau nue en dessous. Sa respiration s’accéléra lorsqu’il posa ses lèvres sur sa clavicule, descendant lentement, méthodiquement.

Iris sentit une chaleur incontrôlable monter en elle, son corps s’arquant instinctivement pour chercher davantage de contact. Elle tira sur sa chemise, ses doigts tremblants s’acharnant sur les boutons jusqu’à ce qu’ils cèdent, dévoilant la peau ferme de son torse. Elle posa ses mains sur lui, explorant chaque ligne, chaque muscle, sa respiration devenant plus rapide, plus erratique.

Elliot, toujours maître de lui-même, laissa échapper un léger grognement lorsqu’elle glissa ses mains sur son dos, ses ongles laissant une légère marque sur sa peau. Il la fixa un instant, son souffle irrégulier, avant de l’allonger doucement sur le canapé. Son corps recouvrait le sien, et lorsqu’il se pencha à nouveau pour capturer ses lèvres, ce fut avec une passion brute qui effaça toute hésitation restante.

Leurs mouvements devinrent plus urgents, leurs respirations se mêlant dans une cadence frénétique. Chaque geste semblait porter une intention, une nécessité. Les mains d’Elliot parcouraient son corps avec une précision presque étudiée, éveillant des sensations qu’elle n’avait jamais ressenties. Iris se laissa emporter, chaque baiser, chaque caresse l’entraînant plus profondément dans cet abandon total.

Lorsqu’ils franchirent le point de non-retour, le monde sembla disparaître autour d’eux. Il ne restait que la chaleur, l’intensité, et ce moment suspendu dans le temps où tout le reste cessait d’exister.

Plus tard, alors que leurs corps épuisés étaient encore entrelacés, Iris ouvrit les yeux pour trouver Elliot la fixant. Il ne dit rien, mais son regard semblait chargé de quelque chose de plus profond, une vérité qu’elle n’était pas encore prête à affronter.

— Tu crois que tout ça change quelque chose ? murmura-t-elle enfin, sa voix rauque.

Il esquissa un sourire énigmatique, traçant doucement une ligne invisible sur son bras du bout des doigts.

— Tout a déjà changé, répondit-il. Et tu le sais.

Le silence retomba, mais cette fois, il était différent. Pas pesant, mais chargé d’une nouvelle tension, d’une promesse implicite que rien ne serait jamais plus comme avant.

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