III

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Étroite, basse de plafond et garnie de meubles imposants, trop pour sa modeste superficie, la chambre s'annonçait comme une place inconnue et sordide. Fascinante de prime abord, moins par son aspect que par l'interdit qui la frappait. Jusqu'à présent, Antoine s'en était tenu à de brefs coups d'œil au gré des allers et venues de Maxime, mais brûlait d'en découvrir davantage, quoiqu'il ne fût pas certain de ce qu'il pût y dénicher.

Qu'est-ce qu'un garçon de treize ans pouvait dissimuler d'important ? Poupées et Jokari étaient à exclure, de même que les billes, toupies et autres POG. Maxime était trop grand pour ces enfantillages, de son propre aveu. Oh ! fallait-il d'ailleurs l'entendre se gargariser, torse bombé et regard méprisant, avec sa prétendue maturité de « jeune homme », laquelle le plaçait au-dessus de nombre de plaisirs, par extension au-dessus des plus jeunes que lui, fut-ce d'un an ou d'une semaine. Gros crâneur, va !

Quant aux consoles de jeu, déjà rares en la demeure, ces dernières avaient depuis bon temps été confisquées par Patrick, au regard des tensions et du bruit qu'elles généraient. Remisées dans d'inaccessibles places, sinon réduites d'un sentencieux coup de talon botté à l'état de pièces détachées. Le reste, s'il en était un, ne pouvait par conséquent revêtir qu'un mince intérêt. Cependant, le simple fait de se voir refuser l'accès à cette chambre, et ce du jour où son propriétaire avait décroché un âge à deux chiffres et une poussée d'acné faciale précoce, véritable colonie de pustules incandescentes grevant sa peau d'albâtre ; ce simple fait, disions-nous, suffisait à attiser la curiosité infantile d'Antoine.

Il avait passé le seuil sur la pointe de ses chaussons et pris place au centre de la pièce, le pouls rapide. Plusieurs secondes lui furent nécessaires pour s'imprégner de cette nouvelle atmosphère : de ces relents infects, mélanges de sueur et de tissus moisis dans les replis desquels avait macéré des semaines durant l'adolescent à l'hygiène douteuse ; de ces cortèges de souillures crépissant les murs, les fenêtres et avant tout la moquette, jadis d'un bleu céruléen, aujourd'hui fanée et usée jusqu'à la trame ; de tous ces reflets troubles sur la bâche de plastique tendue par-dessus le matelas du lit, que ne parvenait à taire l'édredon tirebouchonné à son bord. Ainsi donc, l'énurésie n'était pas l'apanage du dernier né de la fratrie. Cette révélation ne consola en rien Antoine.

Saleté et puanteur régnaient sans partage sur les neuf mètres carrés, pour l'incompréhension totale d'Antoine. Comment un être humain, digne et fier par nature, pouvait-il se complaire de la sorte dans la négligence et l'insalubrité ? Sans se définir comme un fervent adepte du ménage, il ne saisissait pas le fondement de cette apathie, qu'il envisageait comme un beau gâchis. Ça pue et c'est dégueulasse. On peut pas s'amuser ici, c'est beaucoup trop pourri ! Si j'aurais une aussi grande chambre, je ferais pas autant de taches, moi, ça non alors !

L'occasion d'explorer la contrée inconnue et sauvage l'invita à pousser plus loin ses fouilles. Au-dehors, les nuages avaient commencé à déverser leur colère sur le village, décochaient leurs flèches incandescentes et faisaient s'aplatir d'épaisses gouttes contre les vitres dans un bruit effrayant. L'orage détenait la violence des assauts d'un avion militaire survolant un territoire ennemi. Le tout conférait à la zone un climat redoutable, mais tout autant fantastique. Dans l'air : un nouveau parfum s'éveillait, de senteurs composites. Le danger, le secret, le mystère. L'aventure reprenait enfin !

*

Journal de bord de l'Arconote, XXXIe siècle, 4e cosmos de l'Étoile Absinthe – jour de voyage n° 19 : L'ennemi est repoussé, on peut enfin découvrir la première lune de Xetrum. En exploration à bord de la navette Cruci 2 avec Abraham, Lazare et Jojo. La zone a l'air déserte ; y'a pas de trace d'une forme de vie. La lune est-elle abandonnée ? On dit pourtant qu'elle est le repère du Peuple blanc… On peut pas faire marche arrière, Xetrum aurait une recette miracle capable de vaincre tous les sorts. La solution à la malédiction de nos compagnons se trouverait ici. Les recherches doivent continuer ! L'air extérieur paraît respirable, mais il y a une odeur bizarre qui brûle le nez et la bouche. On va devoir garder nos combinaisons spatiales, comme ça on court pas de risque.

Ça va maintenant faire une heure qu'on avance, mais toujours rien, et le ciel devient tout orageux : je vois des gros nuages rouges qui se regroupent au-dessus de nos têtes, et le tonnerre gronde. Peut-être que les pluies sont tueuses ? Il faut pas rester à découvert. Une cachette, vite ! J'aperçois de drôles de collines là-bas, il y a aussi plusieurs grottes. Abraham, Lazare, on va se protéger ici en attendant la fin de l'orage, et peut-être qu'on y trouvera les réponses à nos questions. Ordinateur, lance une analyse carreau-graphique[1] à distance et préviens-moi si tu repères un méchant autour de nous. * Analyse en cours * Parfait, on se prépare à entrer dans une des grottes.

Il fait tout noir et humide. Heureusement, les phares de Cruci permettent de nous diriger sans trop de problème. Les bords de la caverne sont secs mais tranchants et couverts d'un truc coloré, genre un liquide collant étranger. Je n'ai jamais vu de roche comme celle-là… c'est comme regarder un arc-en-ciel plein de bosses. Je note aucune présence du Peuple blanc ici non-plus, mais on découvre sur le sol des sortes d'objets indiens… non, indigènes. Ils sont tous biscornus et ont pas l'air d'activer quoi que ce soit. Ça ressemble à des sculptures. Qu'est-ce que tu dis, Abraham ? Tu vois quelque chose briller de ce côté ? Oh ! J'entends un bruit ! Allons voir…

*

Comme il progressait à plat ventre sous le lit, au milieu de cadavres d'emballages alimentaires et de mouchoirs rigidifiés, son coude butta contre un corps métallique. Un son creux. Il freina son avancée et amorça un recul hors de sa cachette. De retour sur la moquette, il extirpa de la semi-obscurité l'objet de sa découverte, le contempler à la faveur d'une lumière du jour essoufflée.

À première vue, rien d'exceptionnel : boîte rectangulaire en aluminium, de trente centimètres sur vingt, type cassette de comptable datée et rongée çà-et-là par des plaques eczémateuses de rouille. Aucun coloris ou motif, hormis son gris pommelé d'orange, pas une once de charme. Un coffret terne et sans attrait, donc, qu'aucun enfant ou adolescent n'aurait convoité ni même daigné regarder en temps normal. Antoine secoua la boîte d'où s'émana, de nouveau, le bruit grave et froid qui avait attiré son attention. Elle était pleine, son contenu se baladait à l'intérieur, tanguait et frappait contre les parois de fer, alternant entre tintements et frottements. À peine plus grande qu'un pouce et surmontée d'un trou microscopique, une serrure en ornait la façade. Fermé à clef… c'est pour cacher un truc ? Ses sous, peut-être ? Les jeux vidéo qu'il aurait piqués à papa et qu'il veut pas partager ? Et si c'étaient des bonbecs ? Autant de questions, couplées aux cachotteries, eut raison de sa prudence. Il se déchaussa puis asséna deux coups de semelle bien sentis aux charnières, espérant que le mécanisme céderait avant la serrure. La cassette s'avéra plus résistante que son allure ne l'eut laissé présager ; elle s'obstina dans son verrouillage têtu. Antoine se ravisa. S'acharner sur la boîte l'aurait sans doute endommagée plus que de raison, Maxime ne l'aurait ignoré et se serait douté de l'intrusion. Une frasque qui aurait à coup sûr valu au cadet la taloche la plus féroce que son crâne eût encaissée.

Une rapide vérification s'imposait. Derrière les grondements du tonnerre et sifflements des giboulées à l'entour, Antoine perçut la résonnance des voix de Patrick et Maxime, toujours au jardin. Le temps jouait en sa faveur. Rasséréné, il se mit en chasse de la clef du mécanisme. Elle ne pouvait être loin, considérant la négligence de son propriétaire comme l'inaptitude de celui-ci à protéger ses biens de la manière la plus absolue. Ici, probablement à proximité du lit.

Fort de cette déduction, qu'il estima digne des meilleurs détectives des séries du soir, Antoine sonda la zone. Ce fut la petite table de chevet en bois clair, analogue à la sienne, qui orienta d'instinct ses recherches. Premier tiroir : sous un tas de cartes de football et de nouveaux mouchoirs usagés, brilla la peinture argentée d'un passe-partout de la taille d'un dé à coudre. Antoine le manipula avec une fébrile excitation. Galvanisé par sa découverte, il eut à s'y reprendre à trois fois avant de réussir à insérer la tige crantée au fond de l'ouverture. Les dents peinèrent à gagner leurs encoches respectives, sans doute elles-mêmes abimées par l'oxydation. Alors qu'il s'apprêtait à baisser les bras… clac ! il entendit le verrou ramper hors de la gâche. Sentit, non sans une certaine griserie, le couvercle se soulever de plusieurs millimètres sous ses doigts. Avec un vif empressement, il remisa la clef au fond de son tiroir, prit tout de même soin de la dissimuler sous les monts d'immondices et referma le tout. Enfin put-il se consacrer au contenu convoité.

Les charnières émirent un grincement, petit cri strident qui hérissa le poil de l'enfant trop enflammé pour s'y arrêter. Cet enthousiasme retomba sitôt le couvercle intégralement relevé. Dans le coffret métallique, il n'y avait pas l'ombre d'un trésor. Pas de pièces d'argent, pas de jeu électronique, pas même un début de papier-gras pour suggérer la friandise, mais un amas d'objets éclectiques éparpillés sur une pile de magazines. C'est tout ?… merde alors !

Antoine procéda au détail de ces éléments, faute de mieux. Pour commencer, un petit couteau de poche au manche en corne noire et dont la lame de deux doigts de long s'achevait sur une pointe encore tranchante, en jugea son pouce. Celle-ci l'incita à reposer le surin sur-le-champ. Pour tout dire, Antoine s'avouait peu féru d'armes blanches ; seuls les briquets et allumettes retenaient encore son intérêt. Le feu, c'est beau, ça brille et ça danse, et y'a qu'à souffler dessus pour qu'il disparaisse, mais Maman dit que les couteaux comme ça, ils coupent juste en les regardant. Max devrait faire gaffe, il va se faire mal.

Furent ensuite passées en revue trois cigarettes au papier percé par les brins de tabac desséchés. Inintéressant. Puis un objet que l'enfant ne parvint à identifier dès l'abord : une sphère aux teintes grisâtres et à la surface cabossée, rêche au toucher, crevée de plusieurs cavités peu ou prou volumineuses et complétée d'un embout conique recourbé en son extrémité où deux fentes latérales s'étalaient sur les deux tiers de sa longueur. L'index d'Antoine infiltra le trou le plus large, à la base de la curiosité, pour en ressortir maculé d'une substance noire qui partit s'effriter sous son ongle. De l'intérieur de la sphère, humide et spongieux, se dégageait un effluve âcre qu'il ne se souvint pas avoir déjà humé. Ce détail l'effraya, aussi préféra-t-il garder ses mains à bonne distance de cette chose autant inquiétante que répugnante.

Se présentèrent à leur tour des cartes de sport à collectionner dont la rareté justifiait, songea Antoine, qu'elles fussent conservées loin des mains avides des autres afficionados. À leur côté, une farandole de breloques plaquées d'or ou d'argent, gravées d'initiales ne correspondant pas à celles de Maxime, et décorées soit d'un sceau religieux, soit d'une succession de V, I et X de sens inconnu. Des bijoux si sophistiqués et finement taillés ; des parures de jeune fille, en déduisit-il. Selon toute vraisemblance, ceux-ci n'appartenaient pas à sa mère, qui jamais n'aurait eu les moyens d'en faire l'acquisition, et moins encore à Maxime.

Restaient les magazines. Leurs couvertures firent monter le rouge aux joues d'Antoine. Sur chacune s'affichait au format A4 une femme. Toutes nues. Nues de partout. Et leur nudité s'escortait d'un intitulé à la typographie agressive, chaque fois différent, mais d'une constante... incongruité, disons. Détacher les syllabes ne fut pas d'une grande aide pour cette fois, et Antoine passa d'une "Partouze pour douze" à une "Triple péné et gros nénés", d'une "Sodomie sub-domi" à une "Three girls one godde", et autres calembours fleuris, sans rien en traduire.

Coinçant l'angle inférieur de la première page entre deux doigts, de crainte d'effleurer le modèle, il effeuilla le premier magazine d'une main hésitante. Ses joues virèrent au grenat. Lui explosa au visage une enfilade de clichés d'une fascinante obscénité ; déballage d'imageries léchées, aux thèmes et décors panachés mais dont le fil rouge ne déviait pas un instant. Il y en avait pour tous les goûts et toutes les peaux, laiteuses, foncées ou aussi dorées et sucrées que le massepain. Ces peaux se tendaient, se plissaient ou chiffonnaient, parfois adoptaient une forme bombée, d'autres se repliaient en un losange complexe, tel un origami de chair. Le tout formait un fouillis de bouches, de seins, de fesses et corolles organiques, de boutons de rose, d'aréoles auréolées d'un beige poudré ou terreux. Et ce tout se superposait et se mélangeait à l'occasion, lèvres du haut contre lèvres du bas, doigts dans lèvres, seins contre seins, paire de fesses contre paire de fesses...

De mémoire, pas une fois n'avait-il été donné à Antoine de contempler d'aussi près ni aussi longtemps les secrets d'alcôves de l'anatomie féminine. Loin des seins pendants ou des épaisses boucles brunes du buisson vénusien de sa mère, qu'en de fugaces occasions il avait entrevu…

« Crie pas, crie pas mon chat… mon p'tit minou, il va pas te mordre, tu vois ? … »

… la nudité de ces dames était demeurée un arcane qui ne l'avait jusqu'alors pas plus intrigué que cela. Pour tout dire, les filles, nues ou emballées tels des bonbons, l'ennuyaient d'égale manière. Il les trouvait stupides, inconstantes et capricieuses. Comme Camille Ros, de classe de CE2, à l'égard de qui il avait pourtant pris la résolution de se montrer gentil, car ses cheveux avaient la couleur du feu et sa peau l'allure d'une crêpe saupoudrée de cassonade. Pareil le sucre roux de maman ! Terrible ! Rendez-vous compte : alors qu'il lui avait galamment fait don d'une bille de sa collection, cette pimbêche, loin d'en concevoir de la reconnaissance, avait tourné les talons sur un « Gros dégoûtant ! » craché au visage. Une insulte, pour un si bel et si rare cadeau. À peine endommagé, bleu foncé étoilé de points blancs ; un ciel de minuit que par magie l'on avait capturé dans une sphère plus petite qu'un poing. Son plus beau calot, offert avec son plus beau sourire. Et la petite ingrate qui n'avait pas même voulu tenir la pièce de verre entre ses doigts, de peur d'effleurer la main crottée de son généreux donateur. Elle lui avait fait l'effet d'être un pestiféré. Sentiment renforcé par les grimaces répugnées que chaque jour lui adressaient ses camarades à la motte fendue. Méchantes

« … il a pas de dents, regarde… »

Méchantes et sales.

De fait, la présence de ces créatures se tortillant sous ses yeux instilla en lui une sensation de malaise dont il n'était pas familier. Un énorme ver pour lui chatouiller l'estomac.

« … il est tout doux… »

De la honte.

« … tout doux… »

Il y avait quelque chose de mal, quelque chose d'écœurant à épier l'impudeur de ces filles. C'est pas bien… non, c'est dégueulasse. Et c'est quoi d'abord ces trous et ces machins qu'elles ont à la place du zizi ? C'est pas moi, non, c'est les filles qui sont toutes pourries ! Pourquoi Max cache ça sous son lit ? Il aime quand même pas mater ces saloperies ? Trop bizarre…

Son cœur battait en mesure avec la pluie qui, contre la fenêtre, frappait maintenant avec fureur. L'envie de tout remettre en ordre puis de quitter la pièce lui tenaillait les muscles. Il y aurait répondu, n'eût été le dernier magazine, au fond de la boîte.

Pour cette fois, point de femme. Nulle mamelle provocante ni fente obscure couronnée de pétales humides ; mais des hommes, dévêtus à leur tour. Des hommes dont les muscles saillants quadrillaient les ventres et bosselaient les bras. Sous les ceintures abdominales, que ces Apollons bandaient tels des arcs, se dressaient, massifs et suintants, des membres virils d'un rouge flamboyant lancés à travers la photographie. Si longs et raides, on les eût cru prêts à perforer le papier glacé, lorsqu'ils n'étaient pas empalmés, voire gobés jusqu'à la butte par un second protagoniste.

Si déroutant, il fut pourtant moins ardu pour Antoine de découvrir cette débauche de vits et de bourses que ne l'avait été la révélation de leurs pendants féminins. Cette observation faite, l'intérêt d'une pareille exposition lui échappa. S'il lui était quotidiennement donné, à l'occasion de ses allers et venues à la salle d'eau ou au cabinet d'aisance, de guigner son propre attribut masculin, lequel ne jouissait de la circonférence de ceux paradant devant lui, pas une fois ne lui serait-il venu à l'esprit d´en capturer l'image, encore moins de l'afficher en place publique. Il interrogea l'utilité de la démarche, supposa alors son but comparatif. Si tel était le cas, jamais n'aurait-il tenu la distance, sauf à compter sur la générosité de la puberté, dont il ignorait l'ampleur des bienfaits et méfaits. Qu'il ne désirait pas vraiment connaître, à bien y réfléchir.
La chose le laissa perplexe ; de cette ultime découverte il ne retirait pas grand-chose d'instructif. Surprenant, tout au plus. Le besoin impérieux de Maxime d'occulter ces éléments ne s'expliquait toujours pas.

Antoine estima plus raisonnable de passer ses questions sous silence, à la fois honteux et dépité par cette recherche dont le résultat s'avéra ne pas être celui escompté.
Tout ranger et oublier : l'unique conduite à adopter, encore que l'oubli eût exigé plus de patience que son tempérament d'enfant ne lui en aurait concédée.

Empilant consciencieusement les objets de la caisse, agenouillé sur la moquette, il ne remarqua pas qu´au dehors ne grondait plus que la seule voix de l'orage. Le regard au sol et l'esprit à ses troubles, ne releva pas une présence au couloir, celle d'un individu sur le point de pénétrer la pièce. Et les revues se languissaient encore par terre.

Un bruit de pas dans son dos ; il heurta ses tympans tel un poing lancé à pleine vitesse. Antoine se retourna sur un sursaut. À l'entrée de la chambre, Maxime l'observait, lèvres pincées.

[1] Sic pour cartographique.

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