Chapitre 18 : La Salle de danse

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La vie reprit son cours normal dans le harem. Presque normal. Les portions s’étaient réduites dans les assiettes et la coupe de fruits que l’on trouvait dans les salles de repos avait disparu. Les concubines pouvaient toujours disposer de fruits à volonté, elles devaient juste les réclamer aux domestiques. Cela ne manqua pas d’entraîner des protestations, voire des réactions violentes. Une jeune femme d’origine ocarianite avait exigé que la coupe revînt en place et devant le refus de la domestique avait levé la main sur elle. Naim avait dû intervenir afin de la calmer.

Toutefois, Deirane remarqua que celle qui se plaignait le moins était celle qui pâtissait d’une des plus mauvaises réputations : Mericia. La belle Yriani avait conscience de la gravité de la situation. Elle se rendait compte que jouer les pestes risquait de mettre le harem en danger. Elle se promenait les seins à l’air et tout le monde la limitait à ce seul aspect : une femme magnifique et hautaine qui n’avait que son physique – certes exceptionnel – pour réussir. Cependant à une occasion au moins, Deirane avait pu constater qu’elle disposait d’un cerveau en état de marche. D’ailleurs, elle soupçonnait que sa quasi-nudité tenait plus d’une stratégie de sa part que d’une réelle propension à l’exhibitionnisme. Pendant que les yeux étaient braqués sur son corps superbe, personne ne se préoccupait de ce que faisaient ses mains. Et elles faisaient beaucoup.

À l’annonce de l’invitation du roi, Deirane eut l’impression d’étouffer. Elle avait besoin d’air. Elle devait quitter cette pièce. Laissant ses amies à leur surprise, elle s’enfuit, se dirigeant vers les jardins. Le hall avait été débarrassé de ses débris et nettoyé. La remise en état de la verrière prendrait du temps. Les vitres devaient être acheminées de loin, un voyage de plusieurs douzains. En attendant, des passages couverts en bois avaient été aménagés pour que les concubines pussent le traverser sans risque lors des pluies de feu. Les eunuques de garde lui ouvrirent la porte, sans manifester aucune réaction face à sa précipitation.

Dehors, elle ne trouva pas la quiétude qu’elle recherchait. Les réparations avançaient à grande vitesse. Les tuiles cassées avaient été changées ce qui avait permis à Brun de réintégrer ses quartiers. La toiture effondrée demanderait en revanche plus de travail. En jetant un coup d’œil depuis le jardin, Deirane constata que ce n’était pas à une simple remise en état que le royaume procédait, mais à une rénovation complète. Toute l’aile endommagée disparaissait sous les échafaudages. Une barrière avait été dressée autour de la zone du chantier, autant pour éviter aux concubines de se blesser que dans le but d’interdire toute communication entre elles et les ouvriers. Il s’en échappait force de chocs de marteaux, de bruits de scie, taille de pierre. Toute une cacophonie qui la fit s’enfuir encore plus loin.

Le hasard de ses déambulations la mena jusqu’à la chapelle de Matak. Deirane hésita un long moment. Le souvenir des images d’horreur qu’elle avait ressenties en touchant les murs était toujours prégnant en elle. Elle fit demi-tour et se dirigea vers le palais. Elle arriva finalement juste devant l’aile en travaux, à la hauteur de la salle de repos. L’échafaudage masquait le bâtiment, toutefois un passage avait été aménagé jusqu’à un escalier s’enfonçant dans le sol. Il aboutissait à une porte. La salle de danse. Elle entra.

Si elle pensait se retrouver isolée, elle se trompait. Cali était présente. Assise sur un tapis, elle pratiquait des exercices d’assouplissement. N’osant l’importuner, elle regarda tout d’abord cet endroit dans lequel elle n’était jamais rentrée. Purement fonctionnel, il était différent du luxe habituel du harem. Et bien que le miroir qui recouvrait l’un des côtés dût coûter extrêmement cher, le reste n’était que la brique qui constituait le soubassement du palais. En fait, l’aménagement de la salle se limitait au nécessaire à une troupe : barre le long des murs, armoire où ranger le matériel, un piano dans un angle.

Elle s’aperçut alors que Cali s’était arrêtée et la surveillait.

— Que me veux-tu ? demanda Cali.

— Je traînais dans le coin, je suis passée voir où tu travaillais. Je n’y étais jamais venue.

— En dehors de Lætitia, peu de concubines viennent ici.

Cette réponse donna à Deirane l’impression d’être une intruse. Elle allait partir quand Cali la retint.

— Puisque tu es là, tu vas m’aider.

Deirane s’immobilisa.

— À quoi ?

— À faire mes exercices. Si je veux reprendre la danse une fois ma cheville guérie, je dois m’entretenir. À mon âge, je ne peux pas me permettre de me relâcher un instant.

— Quel âge as-tu ?

— J’ai trente-quatre ans.

Trente-quatre ans. Deirane savait que la danseuse était plus vieille qu’elle, beaucoup plus, et pourtant comme chaque fois, elle fut surprise par son âge. Plus du double du sien. Cali pourrait se faire passer pour sa sœur aînée alors qu’elle avait l’âge d’être sa mère.

— Que dois-je faire ? demanda la jeune femme.

Cali s’allongea sur le dos, les mains sous la tête. Puis elle souleva les jambes à la verticale, les chevilles jointes. Une attelle immobilisait celle de droite.

— Tu vas projeter mes pieds, dans n’importe quel sens. Je dois essayer de les retenir.

— Je vais te faire mal.

La réponse de la danseuse se limita à un sourire discret.

Au début, Deirane n’osa pas y aller trop fort, de peur de la blesser. En voyant la facilité avec laquelle la danseuse compensait ses poussées, elle se montra plus franche. L’exercice eut un effet inattendu. La répétitivité des gestes la détendit. Elle finit par ne plus penser à rien d’autre qu’à rattraper les chevilles et à les renvoyer dans une direction imprévue.

Au bout de ce qui sembla être un très long moment, Cali replia les jambes et posa les pieds par terre.

— Ça suffit pour aujourd’hui, déclara-t-elle. Maintenant, c’est ton tour.

— Moi ?

— Oui, toi !

Cali se releva. Elle transpirait à peine alors que Deirane était essoufflée. La danseuse lui désigna le tapis épais qui l’isolait du parquet de bois ciré.

— Allonge-toi, ordonna-t-elle.

— Pourquoi ?

Cali lui donna une petite tape sur la cuisse, qui bien que pas violente, la surprit.

— Ici, ça manque un peu de fermeté. Alors, allonge-toi si tu veux des jambes comme celles de Mericia.

— Mericia a de la chance d’être aussi belle.

— Faux ! Mericia est belle parce qu’elle fait ce qu’il faut. Crois-tu qu’elle reste toute la journée allongée à se goinfrer de fruits et de gâteaux ? Tous les jours, elle fait un monsihon d’exercice comme celui-là. Tous les jours !

Deirane allait protester, le regard de Cali l’en dissuada. Une fois de plus, elle remarqua l’effet qu’avait sur elle la pratique de son art. La femme timide avait disparu, laissant place à une adjudante intransigeante. Cali ne vivait que pour la danse et seul cela pouvait la faire se départir de sa réserve. Sa passion et l’amour qu’elle éprouvait à l’égard de Dayan.

La petite Yriani s’allongea et releva les jambes. L’exercice reprit en inversant les rôles. Réalisé par Cali, il semblait aisé. Deirane n’arriva même pas à redresser ni déplier complètement les jambes.

— Ce n’est pas facile, se plaignit-elle.

— Ça viendra avec l’entraînement.

Cali aida Deirane à relever les jambes sans chercher à atteindre la verticale – elle en était même très loin – puis elle la lâcha, se contentant de garder les mains à proximité des pieds pour la rattraper en cas de besoin. Cette position statique n’était pas facile à tenir. Rapidement, des élancements lui parcoururent les muscles des cuisses.

— Maintenant, si tu m’expliquais la raison réelle de ta présence, reprit la danseuse.

Deirane hésita un long moment avant de répondre.

— Je cherchais un endroit où m’isoler.

— Pourquoi ?

— Ce soir, je partage la couche de Brun.

— Ce n’est pas la première fois que cela arrive. Et ça se reproduira.

— Je ne sais pas si j’en aurai la force.

— Tu l’as eue les fois précédentes. Pourquoi pas celle-là ?

Deirane ne pouvait pas expliquer à Cali ce qui l’avait aidée à tenir. Si elle lui avait dit que Dresil l’avait soutenue, elle l’aurait crue folle. Et surtout, lors de la première nuit, elle avait bénéficié des drogues d’Orellide. Seulement, elles étaient épuisées et la reine mère ne les avait pas renouvelées tant elles pouvaient s’avérer dangereuses. La danseuse, ne voyant aucune réponse arriver, continua :

— Les caresses de Brun seraient-elles pires que ce que ce drow t’a infligé ?

Deirane mit longtemps à réagir.

— Tu ne peux pas comprendre, lâcha-t-elle enfin. Tu ignores ce que c’est que d’être prise contre son gré.

— En es-tu sûre ? Dayan m’a fait intégrer le harem parce que c’était le moyen le plus efficace de me protéger. La vie d’une danseuse à l’extérieur n’est pas facile. Je te raconterai un jour. Sache que la rivalité est si féroce que les concurrentes n’hésitent pas à s’éliminer physiquement. Quand les bourgeois ne te traitent carrément pas comme une prostituée.

— Pourtant, tu n’es pas une concubine, Brun ne t’a jamais invitée dans sa chambre.

— Ce Brun-là, non. Seulement, je suis arrivée ici sous l’ancien roi. Il considérait toute femme présente dans le palais comme sienne : les concubines, les servantes et même les élèves. Même moi. Il m’a fréquemment convoquée. Crois-moi, quand il est mort, ni Dayan ni moi ne l’avons pleuré.

— Il t’a convoquée souvent ?

— Tous les mois à peu près. Le harem hébergeait moins de concubines à l’époque. En plus, il aimait bien humilier Dayan. Ça fait presque un an que tu vis ici et ce n’est que ta troisième fois. Tu t’en tires plutôt bien je trouve.

Étrangement, cela ne réconforta pas Deirane.

— Et comment supportais-tu ça ?

— Au début, ça n’a pas été facile. Surtout que Dayan devenait jaloux. À force de me voir revenir en larme de ces convocations, il a changé d’attitude. Il organisait une vraie fête pour mon retour. Et imaginer ce qu’il m’avait préparé m’aidait beaucoup à me détacher.

— Te détacher ? Que veux-tu dire ?

— Brun jouait avec mon corps. Mon esprit partait ailleurs. Comme s’il formait une entité séparée capable de s’isoler. En fait, j’étais triste de ce qu’il infligeait à cette jeune femme dans ce lit. Je n’avais pas conscience qu’il s’agissait de moi. C’est après que c’était dur.

— Après ?

— Quand je revenais à la réalité. Brun… Ce Brun était cruel. Il aimait faire mal aux gens. Et il trouvait le moindre prétexte.

— Je suis désolée. J’ignorais que la vie était si difficile autrefois.

— Si le Brun actuel n’a pas gardé les concubines de son père, c’est en partie parce qu’il les jugeait trop vieilles, mais aussi parce qu’elles étaient traumatisées des sévices qu’elles avaient endurés pendant plus de quatorze ans.

— Que sont-elles devenues ?

— Il les a confiées à Maritza, une femme qui s’occupe de ce genre de personne. Elle a donné à chacune une maison en ville, engagé deux domestiques et leur paye une pension. Tout cela financé par Brun bien sûr. Pas le grand luxe, mais c’est à elles. Il n’y a que moi qui suis restée. Orellide et moi en fait. Moi à cause de Dayan. Orellide en tant que mère du roi. Pourtant elle rêve de passer la main et de s’en aller à son tour.

Deirane soupçonnait depuis longtemps que la reine mère voulait partir. Elle savait même avec qui. Orellide était la maîtresse de Chenlow, le chef des eunuques. Elle désirait se mettre ouvertement en ménage, ce qui serait impossible tant qu’elle vivrait ici. À son âge, il ne lui restait plus que quelques belles années, elle devait se dépêcher si elle comptait en profiter.

— C’est étrange que le fils et le père soient si différents, constata Deirane.

— Ne tombe pas dans le piège de croire que le roi actuel est un saint. Il est le souverain d’un royaume négrier et même s’il aimerait changer cela, il ne fait pas beaucoup d’effort en ce sens. S’il ne se montre pas cruel, il fait quand même passer ses plaisirs avant ceux des autres. Et n’oublie pas qu’il t’a acquise contre ton gré.

— Je ne l’oublie pas, répondit la jeune femme d’un ton plus dur. Je remarquais juste qu’ils étaient très différents.

— Peut-être est-ce dû au fait que ce n’est pas l’ancien roi qui s’est chargé de l’éduquer.

— Qui ?

— En fait, il a eu plusieurs précepteurs, comme tous les fils de roi. Il est aussi parti étudier à l’étranger. Et c’est surtout Dayan et Chenlow qui se sont occupés de lui.

— Encore Chenlow ! Autour de moi, beaucoup pensent que s’il n’avait pas été eunuque, il aurait pu être le père du roi.

— Chenlow n’a pas toujours été eunuque. On ne naît pas ainsi. Avant, il était un esclave de l’ancien roi, chargé de sa protection. Un jour, le quatrième Brun l’a fait castrer et envoyé au harem. À ce moment, le jeune Brun avait déjà deux ans.

Sous la surprise, Deirane fut incapable de prononcer un mot. Devait-elle comprendre que Chenlow était le vrai père de Brun ?

— Pourquoi a-t-il fait ça ? finit-elle par demander.

— On l’ignore. Peut-être est-ce la jalousie. Chenlow connaissait beaucoup de succès auprès des femmes. Elles entraient dans ses quartiers de leur plein gré et n’en ressortaient jamais en larmes. Et toutes n’étaient pas des esclaves.

Deirane médita ces paroles un moment. Le Brun actuel, s’il n’était pas parfait, constituait une nette amélioration par rapport à l’ancien. Toutefois, cela ne remit pas en question son désir de vengeance. Il était responsable de la mort de son fils et de son amie. Elle n’allait pas lui pardonner sous prétexte que les concubines s’estimaient satisfaites de ses actes. Restait un point. Elle appréciait Cali, c’était une innocente dont le seul crime était d’être amoureuse de la mauvaise personne. S’il arrivait quelque chose à Dayan, elle n’y survivrait pas. Elle devait trouver un moyen d’atteindre le ministre sans toucher à la danseuse. Peut-être que Dursun saurait. Dursun avait toujours de bonnes idées.

Une autre pensée traversa la tête de Deirane. Elle se souvenait des confidences que lui avait offertes Orellide il y avait quelques mois.

— Tu vis depuis longtemps dans ce harem, commença-t-elle.

— Presque… vingt ans.

— Un jour, Orellide m’a dit que Brun lui avait acheté une fillette afin de compenser celle qu’elle n’aurait jamais.

— C’est exact.

— Qu’est-elle devenue ?

— Elle est toujours ici.

Cela corroborait ce que lui avait avoué la reine mère.

— Elle est ici ? Qui est-ce ?

— C’est Mericia. Elle est arrivée, elle avait six ans. Et jusqu’à l’arrivée des jumelles dont tu t’occupes, elle a été la seule enfant de ce harem.

Le nom surprit tant Deirane qu’elle resta muette un long moment. Pourtant, elle n’aurait pas dû. Mericia lui avait dit, il y a peu de temps, qu’elle avait intégré le harem à six ans. De telles informations auraient suffi à Dursun pour résoudre l’énigme, si seulement elle lui en avait parlé.

— Mericia a donc grandi dans le harem ?

Cali attrapa les chevilles de la jeune femme et l’aida à reposer ses jambes sur le sol.

— Ça manque de tonicité tout ça, remarqua-t-elle, il va falloir faire un peu d’exercice si tu désires les muscler.

— Mericia ? insista Deirane.

— Si elle est arrivée à six ans, elle a forcément grandi dans ce harem.

— Et qui l’a élevée ?

Cali redevint silencieuse. On aurait dit qu’elle répugnait à parler de cette histoire. Deirane se demandait si elle devait insister ou pas quand la danseuse reprit.

— C’est une période de ma vie dont je ne suis pas très fière. J’étais la seule femme adulte présente dans l’enceinte du harem. Les domestiques n’y demeurent pas, elles disposent de leurs propres quartiers. Mericia avait besoin d’une mère à plein temps. Alors elle s’est tournée vers moi. Et je l’ai repoussée.

— Voilà qui te ressemble assez peu, s’étonna Deirane. Ça ne te ressemble pas de rejeter quelqu’un comme cela.

— Je sais que cela n’excuse pas tout, mais à l’époque, je vivais des moments pénibles, je rejetais tout le monde. Même Dayan avait dû s’installer ailleurs. Cependant, lui m’aimait, il s’est montré patient. Mericia, je n’étais rien pour elle. Elle m’a évitée pendant des années. J’ignore qui s’est occupé d’elle pendant toute cette période. Quand je me suis à nouveau intéressée à elle, elle était devenue adolescente et celle qui l’avait élevée n’était plus là. Demande à Salomé. Elles sont très proches toutes les deux. Elle doit savoir.

À ce moment, une sonnerie tinta. Cali interrompit ses explications. Elle aida Deirane à se relever en lui tendant la main. La jeune femme dut s’accrocher un instant à la danseuse après qu’elle l’eut remise debout d’une vigoureuse traction. Elle n’avait pas affaire à une faible femme contrairement à ce que sa silhouette pouvait laisser croire. Sur le plan musculaire en tout cas. Parce que psychologiquement, elle était incapable de se défendre.

— Il faut que tu partes maintenant, ma troupe attend.

— Ta troupe ?

Elle désigna une porte métallique au fond de la salle.

— Les gardes n’ouvriront pas cette porte tant que l’autre ne sera pas verrouillée.

Deirane regarda successivement les deux accès. Elle comprit. Elle se trouvait dans un sas. Une porte donnait sur le harem, la seconde sur le monde extérieur. Et au maximum, une seule pouvait être ouverte. Et tant que Deirane serait dans la salle, ce serait l’accès vers le harem qui serait ouvert. Et si les gardes pouvaient les actionner sans être physiquement présents, cela voulait dire qu’elles étaient surveillées. Elle chercha et trouva l’œil artificiel que lui avait montré Nëjya.

— Merci de cette séance, la remercia-t-elle.

— Dans ton état, une seule ne suffira pas. Je t’attends demain, même heure.

Elle hocha la tête, avant de quitter la salle.

— En fait, il serait préférable que tu viennes trois calsihons plus tôt, lui lança-t-elle.

— Je n’y manquerai pas.

Elle se retourna et salua la danseuse avant de sortir. Dès que la porte se referma derrière elle, elle entendit la serrure s’actionner, scellant le battant. Il le resterait aussi longtemps que des étrangers au harem seraient présents dans la salle.

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4 - L’année d’Uv Polin durant 50 % plus longtemps que la nôtre, 34 ans correspondraient à 51 ans dans notre monde.

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