Chapitre 3
Elfialys naviguait désormais depuis plus de trois heures dans cet océan gigantesque appelé l'Univers.
Au lieu de poissons, on y voyait de splendides, lumineuses galaxies. Elles étaient de toutes les couleurs, l'une rose, l'autre bleu, etc... C'était vraiment une merveille au regard. Un spectacle enchanteur à ravir les pupilles qu'aucune œuvre que nous connaissons n'ait pu jamais rivaliser avec.
La plupart étaient arrondies ou spiralées. Leur forme était si bien réalisée qu'il aurait vraiment fallu être un génie en géométrie pour dessiner des formes si parfaites. Mais malgré cette parfaite mathématique, elles étaient gracieuses et paraissaient légères comme si elles étaient le résultat d'une chorégraphie époustouflante réalisée par un talentueuse danseuse étoile dont les chaussons répandaient une trainée de lumière et de poussière d'étoiles, des pointes qui seraient certainement exposées au musée des œuvres merveilleuses.
Les étoiles lointaines et mystérieuses diffusaient une douce lumière ď argent apesante et rassurante contrastant avec la profondeur et la noirceur du néant ainsi qu'avec ľ aveuglante aura des puissantes galaxies.
Mais au milieu de ce merveilleux ballet se trouvait un gouffre noir. Un œil noir, géant, vous fixant, menaçant, mais également attirant comme si un autre monde allait s'offrir au regard. En son centre, un rayon de lumière concentrée, tel la lumière ď un laser, traversait le terrible oeil. Autour de ce dernier, des bras étincelants et éblouissant s' épanouissaient, attrapant tout ce qui ce mettait en travers de leur chemin.
Le trou noir... Cet objet céleste si recherché, convoité, si... précieux... ("-My precious... Quelqu'un a parlé du Précieux, precious ? - Gollum ! Fiche le camps !") Enfin, elle y arrivait. Et c'était là que commençait la première épreuve...
Le trou noir était pour Elfialys le défi qu'elle attendait depuis des années
⭐⭐⭐
Elfialys dirigea son vaisseau vers le trou noir mais, peu à peu, elle se rendit compte que, si celui-ci allait vers le trou noir, ce n'était pas par son contrôle, mais par la puissance de ce gouffre noir ! Sa fusée se faisait aspirer et allait à une vitesse fulgurante : 29 979 245 800 mètres par secondes, soit 100 fois plus vite que la lumière !
Tout à coup, une secousse violente renversa Elfialys et une détonation assourdissante se fit entendre. En se relevant, Elfialys vit qu'elle avait traversé le trou noir et que son entrée avait déclenché une explosion qui avait arrêté son vaisseau !Perdue dans cette immensité inconnue, elle posa son regard perçant sur l'horizon et elle vit... et elle vit... une terre ! Sa vue elfique lui avait permise de repérer une plaine sur laquelle elle pourrait atterrir. Elle essaya donc de faire redémarrer son vaisseau et de le diriger vers cette terre inconnue, mais à peine avait-elle réussie à le faire avancer qu'elle reperdit le contrôle de son engin qui alla s'écraser contre le sol.
Une chute interminable s'en suivit.Elfialys se sentait tomber, tomber, sans que rien ne puisse la retenir. Allait-elle mourir dès la première épreuve ?Quand la terrible chute prit fin, Elfialys perdit connaissance sous le choc.
Lorsqu'elle reprit connaissance, elle se trouvait en-dehors de son véhicule, allongée sur un lit d'herbe. Elle regarda autour d'elle et ne vit personne. Comment était-elle sortie de sa fusée ?
Préoccupée mais gardant son sang froid, la jeune elfe décida de pénétrer dans le véhicule pour y prendre de quoi continuer son voyage. Elle y entra et découvrit avec effroi que la chute avait détruit toutes les vivres qu'il lui restait ainsi que toutes les armes qu'elle possédait excepté un arc et son carquois de flèches ainsi qu'une paire de dagues jumelles elfiques. Cet arc et ces dagues, elle les avait depuis toujours. C'étaient ses armes, contrairement à celles détruites qui appartenaient au Meneliasíla.
Son arc se nommait Lúverya, arc unique.Il était en bois de Gelaïhdshù, un arbre inexistant au Nyënorelya, dont la souplesse et la resistance en faisait un arc très agréable. Il était recouvert d'un matériau plus brillant et doré que l'or tel des rayons de soleil, sauf à l'encoche de la flèche qui était recouverte d'un argent aussi pure que les étoiles. Dans le bois étaient gravées des inscriptions et des motifs absoluments divins résultant d'un savoir faire inégalable. Son carquois était assortit et ses flèches étaient les plus fines, légères et rapides du Nyënorelya. Avec cette arme, elle était redoutable, invincible.
Ses dagues se nommaient respectivement Tailërengy et Taimarainc. Elles étaient toutes deux des extensions de ses bras, d'où leur nom. Discrètes et délicatement ouvragées elles étaient couleur de lune et sur leur pommeau étaient incrustées un rubis, une émeraude, un diaman et un saphir. Grâce à elles, les combats rapprochés finissaient toujours en sa faveur.
Affamée et épuisée, elle prit ses armes et décida d'explorer ce lieu inconnu. En marchant, elle découvrit une forêt et comme elle avait faim et que sa mission consistait à explorer toutes les terres qu'elle rencontrerait, elle se dirigea vers ce lieu sylvestre.
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