Chapitre 2

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Chaque déménagement est une nouvelle arène. Ici, je reconstruis mon empire et redessine les lignes de mon pouvoir. Amiel khalis

La villa d'Amiel était en effervescence. Les déménageurs s'affairaient à transporter les derniers cartons et meubles dans la grande maison située dans un quartier exclusif de Phoenix. Spacieuse et élégante, la villa était décorée avec un goût raffiné. Les murs immaculés et les meubles modernes étaient soigneusement disposés, créant une ambiance sophistiquée.

Amiel supervisait le déménagement avec une efficacité calme. Son regard perçant parcourait chaque pièce, s'assurant que tout était en ordre. Leven, en tant que bras droit de Khalis, l'aidait à coordonner les détails. Le service de sécurité vérifiait minutieusement chaque accès et chaque fenêtre, garantissant la protection totale de la villa.

Arissa, quant à elle, organisait les affaires dans le bureau d'Amiel. Elle arrangeait les documents et les objets personnels avec précision, tout en gardant un œil vigilant sur les déménageurs pour s'assurer que rien ne manquait.

La villa, récemment acquise par Amiel, était perchée sur une colline dans un quartier exclusif. Moderne et élégante, elle offrait une vue panoramique spectaculaire sur la ville. Les pièces spacieuses étaient décorées de manière raffinée, avec des murs immaculés, des sols en marbre , et des meubles en cuir sombre. De grandes fenêtres laissaient entrer une lumière naturelle abondante, illuminant des œuvres d'art modernes.

L’atmosphère était à la fois dynamique et chargée de tension. Les cartons déballés étaient éparpillés, et la lumière dorée du soleil couchant accentuait le luxe des lieux.

Amiel, Leven et Arissa s'occupait d'aménager leur nouvelle villa. Les rayons du soleil couchant faisaient briller les surfaces en marbre, créant une ambiance à la fois élégante et animée. Amiel, vêtu d'un costume sombre parfaitement ajusté, inspectait le bureau avec une attention minutieuse. Leven, en chemise légère et pantalon de travail, déballait des équipements électroniques, tandis qu’Arissa, en tailleur élégant, organisait des documents sur une grande table en bois sombre.

— Tout est en place, Khays, annonça Leven avec enthousiasme. Je commence à m’occuper des arrangements logistiques.

— Excellent, répondit Amiel, sa voix grave et déterminée. Nous devons être prêts pour le début de cette opération. Santiago est rusé, mais nous avons des cartes à jouer.

Arissa, concentrée sur un tableau de stratégie, ajusta ses lunettes avant de faire un geste vers les documents éparpillés.

— Je m'occupe des aspects financiers et des réseaux de contacts. Nous devons nous infiltrer dans ses cercles de confiance,

et pour cela, il nous faut des informations solides.

Amiel hocha la tête, ses yeux perçants se posant sur le plan détaillé.

— Parfait. N'oublions pas que chaque détail compte. Santiago a une longue histoire de manipulations et de trahisons. Nous devons anticiper chacun de ses mouvements.

Leven se dirigea vers un placard et en sortit un dossier épais.

— Nous avons aussi reçu des informations sur ses mouvements récents. Voici les détails. Les contacts clés sont listés ici, ainsi que les potentielles faiblesses dans ses opérations.

Arissa, voyant Leven et Amiel absorbés dans leur travail, en profita pour échanger un regard complice avec Leven. Un sourire discret s’échangea entre eux, et Leven se pencha vers Arissa, lui chuchotant à l’oreille avec un sourire malicieux :

— Après, on devrait inspecter les chambres, juste pour être sûrs. Qu’en penses-tu ?

Arissa rougit légèrement, feignant la surprise avant de répondre avec un sourire en coin :

— Oh, vraiment ? Et pourquoi pas, si tu insistes.

Leurs échanges complices ne passèrent pas inaperçus aux yeux d’Amiel. Il les observa avec un mélange d'agacement et de curiosité.

— Leven, Arissa, restez concentrés. Nous avons une mission à accomplir, pas le temps pour des distractions.

Arissa, sans se démonter, rétorqua avec un sourire amusé :

— Je comprends, Khays. Mais il est vrai que vous aviez l'air plutôt intéressé par cette jeune fille, Aella. Peut-être un peu trop, même.

Amiel soupira, son regard se durcissant.

— Intéressé ? Ce n'est pas ce que vous pensez. J’ai un cœur tendre pour les orphelinats, c’est tout.

Leven, amusé, ajouta avec un sourire en coin :

— C'est vrai, mais cinq millions de dollars, c'est un peu excessif pour un orphelinat, non ?

Amiel haussant les épaules avec une arrogance délibérée, répondit :

— Pour moi, c’est rien que du papier. Je préfère les lingots d’or.

Ses collaborateurs, tout en faisant semblant de le croire, échangèrent un regard amusé. Leven reprit, avec un ton plus sérieux :

— D’ailleurs, Khays, la rentrée universitaire approche. Je t'ai inscrit à l'université de Sun Valley, mais...

Amiel le coupa, une étincelle d’intention dans les yeux :

— Finalement, j’ai changé d'avis. Je vais aller à l'université de Saint Rosthy Christophen.

Leven et Arissa le regardèrent avec surprise. Arissa demanda, intriguée :

— Saint Rosthy Christophen ? Pourquoi ce choix ?

Amiel, avec une assurance glaciale, expliqua :

— Là-bas, il y a des personnes plus prometteuses pour rejoindre mon équipe plus tard. Et jamais on ne croira que je suis parti dans un trou à rat. C’est une bonne couverture.

Arissa, amusée, lança en riant :

— Il y aura peut-être aussi des belles filles rousses là-bas. Qui sait ?

L’aura d’Amiel changea soudainement, ses yeux verts devenant menaçants.

— Rien dans ce monde ne peut me détourner de mes objectifs, encore moins une gamine qui sort à peine du sein maternel c'est clair ?

Leven, souriant légèrement, ajouta en consultant sa montre :

— Juste pour te le rappeler, la rentrée à Saint Rosthy est lundi, donc dans une semaine. Je m’occuperai du nécessaire d’ici là.

Amiel, toujours observant, revint à ses pensées, contemplant la ville en contrebas. Sa détermination restait intacte, mais il ne pouvait ignorer la dynamique entre ses collaborateurs.

— Leven, n'oublions pas de faire ce qu'il faut avec ces déménageurs, je ne veux prendre aucun risque inutile. Et dédommage aussi leurs familles, qu'elles croient que c'est un acte de bonne foi.

— Évidemment. Ils feront un accident en partant. J'ai arraché leurs freins. Quel genre de personne serais-je si je ne montrais pas mon humanité envers leur famille ?

Le silence régnait à nouveau dans la pièce, interrompu seulement par le bruit de l’organisation et les murmures des discussions professionnelles.

Arissa, tout en rangeant des documents, murmura :

— Un jour, vous allez finir par me ficher la trouille.

Leven se pencha vers elle, posant une main douce sur son épaule :

— Non, pas à toi ma vie, je t'aime trop pour ça.

Ils s'embrassèrent tendrement. Amiel, voyant la scène, fronça les sourcils d'agacement. Arissa, se détachant du baiser, déclara avec un sourire :

— Je vais continuer mes préparatifs dans mon labo.

Amiel, derrière son dos, se versa un verre de whisky et murmura :

— Je devrais vraiment interdire les relations au travail.

Leven, encore émerveillé par sa petite amie, l’écoutait à peine. Amiel haussa les épaules et dit d'un ton autoritaire :

— Termine d'abord ton boulot, et si tu veux aller retrouver ta vie comme tu dis. Libre à toi. Mais tâche au moins de me laisser ton cerveau intacte. Lui cria t-il avant de sortir de la pièce.

Il s'en alla ensuite prendre l'air divin de sa villa, laissant ses collaborateurs à leurs tâches.

— Celui qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur était soit un menteur, soit un idiot. De toute façon, il ne ferait pas long feu dans mon monde. Tout peut être acheté. La loyauté, le pouvoir, la vie. Dans mon monde, l'argent est roi et je suis son maître.

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