Ici

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Une femme d’une trentaine d’année vint se faufiler parmi les rues désertes de la petite ville du sud du nom de Marte. Elle était grande, silhouette élancée, longs cheveux feu frisés, peau pâle, elle ne serait cependant pas remarquée en cette heure de la nuit, tous les transports undüs étaient arrêtés intra-muros et les noctambules n’avait pas l’autorisation de se balader dans ce quartier. Elle était seule. Ses yeux clairs semblaient pourtant chercher un danger quelconque parmi les ombres. Elle se retourna à plusieurs reprises, tendit l'oreille, ses belles lèvres se pinçaient sous la méfiance. Elle ne remarqua rien qui fût une menace. Elle n'eut de retour que du silence. Un silence lourd. Pesant. Dans lequel ses pas résonnaient. Elle avait déjà reprit son chemin, en accélérant alors qu'elle sentait ses mains devenir douloureuses, proies au vent glacé de ce début d'hiver. Elle ralentit au niveau d'un vieux cinéma fermé. Elle prit un escalier qui la mena sur la berge bétonnée du fleuve qui séparait la ville en deux. Ici, il semblait avoir été une grotte que l'on avait urbanisée pour le confort de l'humain. Des bancs avaient été scellés ici et là. La jeune femme s'arrêta et sortit de la poche intérieure de son long manteau rouge une montre à gousset. L'objet était en argent et scintillait légèrement dans la pénombre. La lueur inquié-tante des réverbères révéla des reliefs étranges et délicats gravés sur l'objet. Elle le fixa un instant et le rangea en pinçant à nouveau ses belles lèvres. Ses yeux aux lourdes paupières, d'un bleu limpide, jetèrent un regard agacés aux alentours. Elle alla s'asseoir sur un banc, le dos droit, le menton relevé, beauté régalienne. Elle alluma une cigarette, et attendit. Elle se savait proie facile, ainsi, seule aux abords de leur demeure. Aussi restait-elle prête à se battre à tout instant. Son ouïe était la plus fine de la famille, elle se laissait rarement surprendre. Elle dut attendre ainsi, sur le qui-vive, qu'il daigne enfin se montrer.

Ses lèvres, habituellement pêche et pleine, ne semblaient plus qu'une fine ligne blanche sous leur pincement, qu’elle ne relâchait que pour tirer une bouffée de cigarette. Ses yeux semblaient eux aussi réagir à son mécontentement grandissant. Ils semblaient émaner d'eux une lueur de plus en us distincte alors que le temps passait. Sa longue et flamboyante crinière semblait même s'épaissir. Puis des pas se firent entendre. Ils étaient encore loin alors, mais elle connaissait bien cette démarche nonchalante et souple. En un battement de cœur elle se mit debout face aux dernières marches de l'escalier qui menait à elle. Elle tempêtait de plus en plus. Ne pouvait-il donc se presser d'avantage? Enfin il prit l'escalier, mais avec une lenteur qui exaspéra de nouveau la jeune femme. Lorsqu'il la vit, son sourire mourra avant de naître. Elle était très pâle, mais une lueur semblait chatoyer étrangement sous sa peau. Il s'y était attendu, mais son excuse était plus que valable pour ce retard. Du moins, il l'espérait. Il avait besoin d'un appui aujourd'hui et elle était la seule à le lui donner de bon cœur. Il attendit qu'elle parle.

« Bonsoir Sixoïl. Aurais-tu perdu la notion du temps ?

- Bonsoir Othilie, non pas. Il s'inclina légèrement. Tu sauras que lorsque je suis en retard, j'ai toujours les meilleurs raisons du monde. Te faire attendre ainsi ne m'est pas du tout agréable.

- Que t’est-il arrivé ? Et soit bref. La voix d'Othilie était gla-ciale, empreinte d'une autorité qui fit plier le cou du dit Sixoïl. Celui-ci eut un rictus tout en baissant les yeux, vexé de la pression de son interlocutrice.

- Paloma, ma dame. Répondit-il, mi-grave, mi-sardonique.

- Comment? La lueur sous la peau de la jeune femme devint presque lumière.

- Paloma, chère sœur, m'attendait au sortir de mon domicile privé. Je ne lui ai échappé que de justesse.

Il avança sous la lumière. Il était très grand, costaux, ses che-veux blancs étaient crépus et formaient une sorte de palmier de mèches épaisses au dessus de son visage au nez camus, lèvres sail-lantes et yeux amandes. Sa peau était d’ivoire, ses yeux violacés. Un albinos. Il portait un long manteau de vieux cuir noir, et un jean de même coloris, qui tombait sur ses deux pieds nus. Il ne portait rien d'autre, mettant son torse à nu, lui aussi. Othilie fut d'abord agacé par cette exhibition, l'ego était à apprivoiser à chaque instant, mais elle vit alors du sang sur les doigts de son frère, elle fronça les sourcils, le fit faire demi-tour et lui enleva à moitié son manteau. Sixoïl laissa échapper un gémissement mais ne protesta pas plus alors qu’Othilie détaillait le présent de Paloma. La blessure était vilaine. Allait du haut de son épaule gauche, jusqu'à la droite de sa hanche. Elle la détailla encore un instant avant de laisser retomber ses mains. Sixoïl remit doucement son cuir sur ses épaules avec une légère grimace.

- Pourquoi n'as-tu pas refermé ?

- Pourquoi le ferai-je ? J’ai arrêté le sang de couler, c’est déjà de la triche ! Ne devons-nous pas vivre le plus humainement pos-sible ? Et puis c'est un cadeau qu'il serait dommage d'oublier…

- Oui. Paloma serait touchée. Elle avait prononcé ces mots d'une voix douce et cynique. Il se détendit enfin. Il vint plus près d'elle et lui prit la main pour la baiser tendrement. Elle lui sourit.

- Il est temps je crois. Ils doivent nous attendre depuis un moment. Dit Sixoïl avec un sourire narquois.

- Leur colère est moins prompte à tomber que la mienne. Garde ton insolence pour une fois. La mise en garde fut balayée d'un sourire amusé.

- Naïa ne me laissera jamais en trop mauvaise posture, et lors-qu'elle saura que j'ai échappé à la mort, mon insolence lui sera comme une ode à la vie. Railla-t-il.

- Je te le souhaite, à moins que Zarog ne puisse la convaincre de t'envoyer aux galeries… Elle eut un rire cristallin alors que Sixoïl grimaçait aux souvenirs de ses divers séjours de travaux forcés.

-Et bien, allons-y. »

Elle se détourna pour avancer vers le garde-corps du fleuve. Elle sauta souplement par-dessus. L'eau elle-même ne sembla pas remarqué la présence de la jeune femme, elle ne réagit aucunement à cette intrusion et resta aussi tranquille que le courant le permet-tait. Sixoïl suivit sa sœur de près, dans le même étrange silence. Une fois sous l'eau, l'apesanteur était quasi absente. Ils coulèrent lentement jusqu'au fond. L'eau ne semblait les atteindre d'aucune façon. Ils restèrent secs et respirèrent aussi aisément que sur la terre ferme. Ils traversèrent le fleuve dans sa largeur d'une marche calme et rapide pour entrer dans un tunnel sombre, surmonté d'une arcade dont l'eau n'avait pas encore occulté la beauté. A mesure qu'ils s'enfonçaient dans le tunnel, la lumière disparut totalement. Mais ils continuaient, sans en éprouver la moindre gêne. Près d'une heure plus tard, une lueur bleutée émergea des ténèbres, s'intensifiant à mesure qu'ils s'en approchaient. Othilie eut un sourire et accéléra légèrement sa foulée. Sixoïl suivit le pas, mais son visage se fermait déjà en un masque d'indifférence insolente. L'origine de la lumière se trouvait au bout de torches en argent scellées au mur de pierres apparentes. Des flammes bleues oscillaient doucement à leur tête, comme des algues au fond de l'eau. Elles éclairaient un grand escalier aménagé dans la pierre brute, qui montait jusqu'à une porte, en pierre elle aussi, mais polie, et de sa blancheur froide ressortaient gravés les mêmes symboles étranges que sur la montre de la jeune femme. Elle détonnait dans ce tunnel de roche sombre. Les flammes envoyaient valser leur rayon sur sa surface. Sixoïl et Othilie vinrent se placer côte à côte face à elles, tendirent leur poi-gnet droit en un seul geste, alors les symboles s'illuminèrent, ainsi que chaque vaisseaux sanguins des corps qui leur était présenté. Leurs yeux étaient en cet instant d'un blanc immaculé que nul iris ne venait troubler de sa couleur, seule la pupille, minuscule, sem-blait lutter spasmodiquement pour survivre au phénomène. Mais celui-ci semblait n'ébranler ni l'homme, ni la femme, trahissant l'habitude. La lumière perdit peu à peu son éclat, et se retira lentement des symboles ainsi que de leur veine. Leurs yeux reprirent leur couleur et la porte se dissolu, comme des milliers de point lumineux s'éteignent, laissant place à un vaste hall d'entrée. Ils entrèrent. Le sol était d'un marbre crème aux veinures plus pâles, un immense escalier en pierre identique leur faisait face, les murs étaient de pierres apparentes, blanchies, rongés par du lierre et autres plantes grimpantes. Le plafond n'était autre qu'un dôme de verre, à travers lequel un soleil brillant envoyait ses rayons caresser les plantes rampantes, dans un ciel bleu limpide.

« De mauvaise humeur ? Vraiment ?

- Ai-je dis cela? De plus, Naïa a toujours eut le sens exagéré de l'hospitalité. » Ajouta Othilie avec un regard tendre vers l'escalier. Sixoïl eut l'air de pâlir. Il se reprit aussitôt pour entamer les premières marches. Se laisser démonter par Othilie était une chose, mais il n'était guère question de laisser main basse à Zarog ou Siakhel. Ils atteignirent une lourde porte en bois clair au premier palier. L'escalier se séparait ensuite en deux pour aller jusqu'aux hauts étages, où le soleil envoyait ses rayons par d'autres ouver-tures, de leur hauteur, invisibles. Ils se jetèrent un rapide regard, Sixoïl respira profondément, Othilie afficha un beau sourire, puis ils entrèrent entre les deux battants qui s'étaient ouvert d'eux-mêmes. Une salle claire et lumineuse les accueillit. Le plafond était une nouvelle fois de verre. Une cheminée, au fond, était allumée, et des flammes bleues dansaient langoureusement dans le foyer. Une longue table en bois blanc, rectangulaire, trônait au milieu de la salle. Le sol était en parquet blanc, les rainures du bois légèrement grises. Les murs avaient été étouffés par une espèce extraordinairement invasive et fleurie de chèvrefeuille. Les chaises étaient sculptées de sorte qu'ils semblaient y avoir eut des hommes capables de demander au bois de prendre la forme qui leur plaisait. La pièce était telle qu'elle semblait presque rayonner d'elle-même. Autour de la table seulement deux chaises étaient inoccupées. Face aux nouveaux arrivants, en bout de table, se tenait une femme d'une beauté bouleversante, étrangement intimidante. Ses longs cheveux blancs tombaient en cascade autour d'un visage blanc, ses lèvres étaient de nacre, joliment dessinées, son nez droit et fin, allongeait ce visage de poupée. Nul âge ne lui aurait correspondu. Avait-elle vingt ou cent ans? Ses traits devaient une grande partie de leur énigme aux yeux blanc et vide qui les rehaussaient étran-gement. D'une effrayante beauté, ils semblaient voir au-delà de tout et tout au bout de vous-même. Mais ses cils délicats et ses sourcils fins, neigeux, lui donnait l'expression la plus aimable du monde. Elle imposait un respect mêlé de tendresse. Ils saluèrent, touchant leur lèvre de leur majeur et index droit, le pouce relevé, les deux derniers repliés, avant de prendre les places encore vides. Ils étaient tous présents dès lors. Les neufs enfants de la maison Van GeaYust. Sous leur peau à tous, vint chatoyer une lueur, chaude et mouvante. Naïa souri, le soleil se mit à briller plus fort, les fleurs exhalaient un parfum qui leur était apporté d'une brise légère. Mais une infime particule trahissait l'instant dans ce qui aurait put être sa perfection. L'aînée était inquiète.

« Othilie. Sixoïl. Que s’est-il passé ? Interrogea Naïa. Même si elle ne pouvait rien voir, ses autres sens étaient ses yeux tant elle les avait développés. Sixoïl eut un sourire goguenard et se leva, retira son manteau et se retourna pour mettre bien en vue de tous sa fraîche balafre.

- Othilie était à l'heure, comme toujours. C'est moi qui nous ai mit en retard… L'homme à la droite de Naïa eut un reniflement de dédain. Ou tout du moins, Paloma, qui vint me surprendre alors que je me rendais au rendez-vous. Je suis sur qu'elle est sincèrement navrée pour le contre temps. »

Il y eut un silence de mort alors que l'homme se rasseyait, un éternel sourire de fierté au coin de ses lèvres saillantes et pâles. Naïa fronçait légèrement ses sourcils fins et courts, visiblement contrariée, l’arrivée de nuages cotonneux dans le ciel bleu confirma cette humeur à tous. Un homme aux cheveux mi-long, le teint légèrement hâlé, se leva de son siège à la droite de Naïa, en affi-chant un air supérieur. Il balaya la salle de ses yeux gris, semblant déterminer par cet examen l'état d'âme de chacun. Un corbeau, qui jusque là était resté perché sur son siège, vint sur son épaule et se mit à son tour à détailler l'assemblée.

« T’a-t-elle attaqué de front? Demanda-t-il enfin à Sixoïl qui ne put réprimer un sourire moqueur.

- Oui. Répondit-il à son frère. Elle était accompagnée de ses créatures. J'ai su qu'elle était là avant qu'elle n'attaque, j'ai tenté de me soustraire au combat…

- De fuir. Corrigea dédaigneusement l'homme debout. L’origine d’une blessure au dos.

- Zarog. Réprima Naïa. Sa voix était restée douce, mais quelque chose fit taire et rougir le dit Zarog.

- Tu es tout de même blessé. Aussi cela ne s'est pas passé comme tu le voulais…

- En effet, elle s'est déplacé elle-même Zarog. Son intention était clairement de me tuer. A en juger par ma blessure, je crois que me couper en deux était l’intention. Il eut un rire que personne n'imita.

- A-t-elle put prendre ton sang ? Le coupa sèchement Zarog.

- Navré très cher frère, j'ai fais le nécessaire ! J’ai encore le pouvoir de venir à ces assemblées et d’avoir une occasion de te voir jouer les hommes graves et importants.

- Je ne saurais souffrir ton comportement avec la patience de notre aînée.

La voix de Zarog était ferme et autoritaire, et sous le calme appa-rent s’entendait la colère. Sixoïl sourit à nouveau, dans un rire mo-queur, il répondit.

- Détends-toi ! Je rigole mon petit chat ! Il lui fit un clin d'œil. Le frère moqué vibra, sa lueur devenait plus intense et plus lente sous sa peau. Il allait répliquer mais Naïa leva une main qui le coupa net. A son annulaire, un anneau sertit d'une pierre bleu ciel aux veinures blanches et bleu nuit brillât un instant, frappé d'un rayon de soleil, avant qu'elle ne laisse retomber sa main. Zarog se rassit, tendu et vexé. Le corbeau croassa.

- Sixoïl. Naïa émanait une nouvelle aura, plus sévère. La tournure que prenait ces face à face n'était que trop prévisible. Ton insolence me navre, tu n'es pas sans le savoir. Respecte tes aînés, je te le demande, ou du moins, en notre présence à tous. Si vous avez des choses à vous dire mes frères, veuillez les régler entre vous. Mais ainsi, Zarog sera en mesure de tenter de t'imposer le respect par les moyens qui lui conviendra. Devant l'air contrit de son petit frère, la femme blanche eut un sourire amusé.

- Quant à toi Zarog, tu as aussi un devoir de respect envers tes cadets, un peu de tact ne fera pas de mal à tes relations. Tu ne sais pas comment tu aurais agis toi-même à la place de Sixoïl.

- Je me serai battu. Jusqu'à mon dernier souffle. Je ne suis pas un lâche. Répondit l’intéressé avec arrogance.

- Non, tu aurais fait preuve de stupidité. Ton ego te fait défaut mon frère. Zarog semblait avoir reçu un choc, il sembla légèrement vaciller sur sa chaise et pâlit de rage. Naïa posa sa main sur celle de son frère, mais celui-ci la retira lentement pour la poser sur son genou, comme s'il craignait que son geste ne se transforme en coup. Ils t’auraient vidé de ton sang, et nous serions tous déjà mort à l'heure qu'il est. Elle parlait avec douceur, comme pour rassurer Zarog sur ce qu'elle pensait réellement de son intellect.

- A nous tous, même s'il en manquait un, nous viendrions à bout de Paloma et ses créatures. Déclara farouchement un jeune homme aux cheveux miel, qu'il avait coiffé en une longue queue de cheval. Une beauté bien masculine caractérisait ses traits, avec ce qu'il fallait de finesse, ses yeux bleus océan brillaient sauvagement. Nous les aurions anéantis.

- Solec, tu sais que tuer Paloma n'est pas à notre portée… Au-cun de nous n'en serait capable. La jeune fille qui avait répondu ressemblait trait pour trait au dit Solec. Son allure et son visage plus fin et féminin. Ses cheveux, identiques à ceux de son jumeau, tombaient jusqu'aux creux de ses reins en une longue tresse lâche.

- Roxelane a raison Solec. Aucun de nous ne pourrait la tuer. Approuva Naïa avec tristesse.

- Alors, emprisonnons-la. Nous pourrions même l'extraire afin de…

- Nous avons déjà tenté un tel acte de magie… Nous avons faillit mourir, pour au final, tuer notre victime… Nous ne réussi-rions qu'à attiser sa haine.

L'homme qui avait prit la parole était assit face à Zarog, il avait de longues dreadlocks noires, certaines atteignaient même ses genoux lorsqu'il se levait. Il avait la peau brune, de fines lèvres surmonté d'un nez large et droit. Ses yeux étaient d'un noir d'encre, et ne semblaient pas voir ce qui se déroulaient devant eux, mais milles choses alentours, ailleurs et encore d'avantage. Il se nommait Siakhel et était le plus âgé de la fratrie après Naïa.

- Alors vous voulez que nous continuions ainsi ? A nous ca-cher, à craindre qu’elle apparaisse pour nous tuer tous et imposer ses idéaux impropres et chaotiques? Combien de temps cela durera-t-il ?! S'écria Solec. Sixoïl, lui-même, était devenu grave.

- Nous continuerons à la surveiller et à la mettre en échec dans ses projets dans la mesure du possible.

Nous devons à tout prix éviter de l'affronter directement. Ré-pondit Siakhel. Mais pour le reste de l'assemblée, cela semblait loin d'être suffisant.

- Ce n’est pas pour débattre sans fin sur ce que nous pourrions ou ne pourrions pas faire envers Paloma que je vous ai conviés. Nous voilà tous réunis aujourd’hui, mes frères, mes sœurs, pour une toute autre affaire… Chacun chassa ses préoccupations pour donner toute son attention à Naïa. Je vous remercie d'être venu, tous, pour cette assemblée. Je regrette que cela ne soit pas moins rare. Tous gardèrent le silence. Naïa reprit la parole. Clisio et Bar-row avait une chose importante à nous dire. Messieurs mes frères? »

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