Chapitre 168

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Héléna se prépare pour aller rendre visite à ses amis Hoani et Esteban. Le choix vestimentaire est important pour elle, elle aime se faire plaisir et se sentir belle.

Elle opte pour une robe en satin fluide de couleur bleu nuit, dont le tissu très légèrement transparent joue sur la suggestion plutôt que la révélation. La coupe de sa robe est près du corps qui dessine chacune de ses courbes avec précision. Elle a choisi un tanga bleu ciel finement travaillé en dentelle et des bas stay-up dont on peut en deviner les bords à travers la fente de sa robe, qui remonte sensuellement jusqu’à mi-cuisse, dévoilant ses jambes d'une manière à la fois provocante et élégante.

Le haut de sa robe est tout aussi saisissant. Un décolleté plongeant en forme de V qui descend profondément, dévoilez la naissance de sa poitrine de manière voluptueuse. Le satin doux qui épouse ses formes, permettent de deviner la fermeté de sa poitrine et les pointes de ses tétons, subtilement visibles sous le tissu, ajoutent une touche de sensualité audacieuse sans tomber dans la vulgarité. Les bretelles fines et délicates se croisent dans son dos, ajoutant un détail sophistiqué à la tenue tout en laissant entrevoir sa peau nue, avec une ouverture qui descend jusqu’à la taille.

Elle a opté pour des talons aiguilles ce qui lui permet d'allonger encore plus sa silhouette. Ses jambes sont mises en valeur par une peau légèrement hâlée et une démarche assurée. Elle complète son look avec une pochette noire en cuir verni et un bracelet fin en or blanc qui brille discrètement à son poignet et un ras-cou pour affiner son cou.

Ses cheveux sont coiffés en boucles souples et volumineuses, tombant avec une apparente nonchalance sur ses épaules dénudées. Son maquillage est parfaitement équilibré : ses yeux sont soulignés par un smoky eye intense et des cils volumineux, accentuant son regard captivant, tandis que ses lèvres, d’un rouge profond, mais discret et sensuel, sont impeccablement dessinées, attirant subtilement l'attention.

Son look est un mélange envoûtant de sensualité et d'élégance. La combinaison de ses choix subtile crée une allure très sexy, sans jamais franchir la ligne de l'excès, faisant d'elle la vision d'une féminité assumée et sensuelle.

Héléna sort de chez elle et prend la direction pour aller chez ses amis, elle préfère y aller à pied n'étant qu'à quelques centaines de mètres de chez eux

« Ça y est, je suis devant chez eux ! »

Je me tiens là, seule, devant leur porte, avec mes pensées qui s'emballent. Dois-je appuyer sur la sonnette ou non ? Mon doigt hésite, flottant dans l’air comme s’il ne savait plus quel chemin prendre. Je sens mon cœur battre de plus en plus fort, résonnant jusque dans mes oreilles et tout d’un coup, l’air du soir me semble devenir glacial. Le froid me mord la peau, me fait frissonner et pourtant, ce n’est pas seulement le froid qui me traverse.

En même temps, je sens l'adrénaline monter en moi, me saisir, m’envelopper d'une énergie presque vertigineuse. Chacune de mes respirations sont un peu plus difficiles à maîtriser, comme si le simple fait de me tenir ici, devant cette porte, était un défi en soi. J'ai l'impression d'être suspendue entre l'appréhension et l'excitation, comme si cette soirée allait tout changer, comme si c’était le point de non-retour.

Je m’imagine l’intérieur, eux qui m’attendent de l’autre côté et une foule de questions déferle en moi. Est-ce que je serai à la hauteur ? Est-ce que je réussirai à leur offrir ce qu’ils attendent ? à être celle qu'ils désirent ? Rien que de penser à ça, mon cœur s'emballe encore plus et un frisson me parcourt l’échine, mais cette fois, ce n’est pas le froid. C’est cette tension, cette adrénaline qui s’accumule, prête à exploser.

« Allez, Héléna, c’est maintenant ou jamais. »

Tu as voulu être ici, tu as voulu vivre cette expérience… Alors, appuie sur cette sonnette. Me dis-je dans ma tête,

Un frisson me traverse tout le corps, comme une décharge électrique et j'en perds mon équilibre durant quelques secondes. Mon doigt, presque par réflexe pour me retenir s'enfonce contre la sonnette et le son résonne, clair et irrévocable, me tirant de mes pensées. Mon souffle se coupe et je sens une bouffée de chaleur mêlée à un pincement de panique s’emparer de moi. Trop tard pour reculer maintenant.

Je reste là, figée, tous mes sens sont en alerte. Mon cœur bat si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression qu’il va éclater. Je n’arrive pas à reprendre mon calme mes battements ont doublé d’intensité, tambourinant comme s'ils voulaient me rappeler l’ampleur de ce que je m'apprête à vivre. J’ai le souffle court, quasiment haletant, et tout semble s’amplifier autour de moi, les bruits de la rue, la brise qui effleure ma peau, mais surtout… des pas… encore des pas… leur pas, qui s’approchent, de l’autre côté de la porte.

J'entends distinctement, ces pas qui viennent vers moi. Chaque son résonne, me faisant monter la tension d’un cran. La poignée de la porte se met à bouger et je sens mes muscles se tendre, mon corps tout entier vibrent d'une anticipation presque insupportable. C’est comme si le temps s’était suspendu et je réalise que tout va commencer dans un instant… là… Maintenant ! ...

Je prends une dernière inspiration, en essayant de maîtriser ce tourbillon d’émotions, mais rien ne peut vraiment me préparer à ce qui m’attend de l’autre côté de cette porte.

La porte bouge… qui va m'ouvrir ?

Esteban ouvre la porte et se retrouve face à Héléna, son étonnement est immédiat, quasiment palpable. D'abord, son regard s'accroche à la silhouette d'Héléna, drapée dans cette robe d'un bleu nuit éclatant et il ressent une vague de surprise mêlée d'admiration. Il ne s'attendait sûrement pas à voir Héléna devant leur porte de maison et encore moins habillé avec cette explosion de sensualité raffinée.

Ses yeux parcourent rapidement la femme qui est devant lui. Ébloui par le choix de sa robe dont le satin épouse parfaitement les courbes de leur amie, la fente légèrement audacieuse dévoile ses jambes interminables mise en valeur par le choix de ses talons aiguilles et surtout, son décolleté plongeant qui dévoile la naissance de sa poitrine, subtilement soulignée par le tissu. À cet instant, Esteban est incapable de détacher son regard de la manière dont cette robe semble révéler sans vraiment en montrer de trop. Esteban, d'ordinaire si maître de lui, se sent déstabilisé. Il sent ses joues chauffer légèrement, son souffle se suspend un instant.

Son visage trahit un mélange d'émotions, ses sourcils légèrement froncés par la surprise, ses yeux qui s'attardent un peu trop longtemps sur les détails de la robe, avant de chercher maladroitement à retrouver son calme. Mais ses lèvres, légèrement entrouvertes par l'étonnement, montrent qu'il est sans voix. Il tente de dire quelque chose, peut-être un compliment, mais les mots ne viennent pas immédiatement, comme s'il peinait à retrouver son équilibre.

À cet instant, Esteban réalise que l'Héléna qu'il connaît, avec son charme naturel et son élégance habituelle, vient de lui montrer une autre facette de sa personnalité, plus audacieuse, plus affirmée, presque irrésistible. C’est cette combinaison de surprise et d’attraction qui le laisse momentanément figé, incapable de dissimuler la stupeur qui traverse son regard.

  • Bon… Bonso… Bonsoir…. Héléna. Ayant du mal à trouver ses mots.

  • C'est qui ? Demande Hoani

  • C'...ee...CCC'eeest… C'est…Hélénaaa… C'est Héléna… Mma chérie

  • SUPER ! J'arriveeeee…

Hoani, s'approche de la porte et en voyant Héléna dans cette tenue à couper le souffle, est tout aussi surprise qu'Esteban, mais son expression est empreinte de bienveillance et d’admiration. Alors que ses yeux glissent sur Héléna, elle ne peut s’empêcher de remarquer à quel point la transformation est saisissante. Elle la connaît surtout dans son uniforme de serveuse, simple et pratique et c'est justement ce contraste qui la frappe le plus.

Un sourire sincère éclaire son visage tandis qu’elle s’approche d’Héléna. Ses yeux pétillent de surprise, mais aussi de plaisir en voyant son amie devant la porte d'entrée de leur domicile.

  • Waouh, Héléna, tu es magnifique ! S'exclame-t-elle, incapable de cacher son admiration. « Je t'ai jamais vue comme ça... Cette robe te va tellement bien, c'est incroyable ! Tu es encore plus jolie que d'habitude, vraiment. »

Hoani laisse son regard s’attarder sur la robe, admirant comment elle met en valeur les courbes d’Héléna tout en restant élégante et raffinée. Elle s'attarde sur le décolleté, la fente, les détails subtils, tout ce qui rend Héléna encore plus éclatante que dans sa tenue de travail habituelle. Il y a une certaine admiration dans sa voix, comme si elle découvrait une nouvelle Héléna, celle d’une femme séduisante et raffinée, bien différente de la serveuse discrète qu’elle côtoie habituellement.

  • Cette couleur, cette coupe… tout est parfait. Ma chérie ! Tu devrais vraiment t’habiller comme ça plus souvent. On dirait une vraie star ! Poursuis, Hoani en riant doucement, visiblement ravie de voir son amie sous cet angle. Elle se penche légèrement, presque comme pour partager un secret.

  • Franchement, tu es mille fois plus belle que dans ton uniforme de serveuse.

Le compliment est sincère et même si Hoani n’a jamais trouvé qu’Héléna manquait de charme dans sa tenue professionnelle, cette nouvelle vision d’elle la ravit. Elle ne peut s’empêcher de sourire, admirant l’assurance que dégage Héléna dans cette tenue. Pour elle, c’est une révélation et elle sait qu’elle ne regardera plus Héléna de la même manière après cette soirée.

  • Vient entre vite, ne reste pas dehors. Sinon, tu vas réveiller tous les hommes jeunes où vieux…

  • Merci, à vous deux. C'est très gentil de me dire cela et je suis bien d'accord avec toi Hoani. C'est vrai que ma tenue de serveuse ne me met pas en valeur. Mais en même temps, je ne me verrai pas servir les clients ainsi !

À choisir, je préférerais les jeunes. C'est plus tendre…

Je m'approche de ma copine pour lui faire la bise et l'élégance de sa tenue continue de me fasciner. Mais alors que j'échange un geste amical avec Héléna, sa robe s'entrouvre légèrement au niveau de son décolleté, me révélant un instant la pointe de son téton sous le tissu délicat. Surprise, je ressens une montée soudaine de chaleur en moi. Ce détail inattendu, à la fois subtil et sensuel, m'ébranle plus qu'elle ne l'aurait imaginé, voir ce téton sous cette robe sans défense m'attire.

Mon regard, malgré moi, s'attarde une fraction de seconde de plus sur la poitrine d'Héléna. L'éclat discret de sa peau, le satin presque transparent qui laisse deviner les contours de son corps… Je sens une vague de désir me traverser, une sensation troublante. Ce n’est plus seulement l’admiration pour la beauté d’Héléna, mais une attirance naissante, éveillée par cette vision aussi inattendue qu’intime.

Hoani, se redressent après lui avoir fait la bise. Elle tente de dissimuler son trouble derrière un sourire complice, mais son esprit reste hanté par l’image fugitive du téton d’Héléna, légèrement pointé et la sensualité qui émane de son amie. Elle se sent soudain prise dans un tourbillon d’émotions, la chaleur de l’amitié et une attirance qu’elle avait envisagée auparavant.

  • Héléna… » murmure-t-elle en souriant doucement, ses joues un peu plus roses qu’à l'accoutumée. Tu es vraiment… incroyablement en beauté ce soir. Son ton est légèrement différent, plus bas, presque intime, alors qu'elle j'essaie de maîtriser le frisson qui lui parcourt le corps.

Je sens mon souffle se bloquer dans ma gorge, mon cœur cogner violemment contre ma poitrine alors que mes yeux restent irrésistiblement fixés au décolleté d'Héléna. *Mon Dieu…* Sa robe, si légère et presque diaphane sous la lumière tamisée, glisse le long de son corps avec une grâce presque insolente. Je ne peux pas m'empêcher de fixer cette courbe douce, ce fragment de peau nue, cette pointe rose à peine devinée sous le tissu.

Chaque mouvement d’Héléna agite légèrement le tissu, révélant un peu plus de cette poitrine parfaite, comme si le destin voulait me torturer.

*Est-ce qu’elle a conscience de ce qu’elle provoque en moi ?*

Une chaleur diffuse s’étend dans mon bas-ventre, irradiant entre mes cuisses. Mes tétons, déjà douloureusement tendus, frottent contre le tissu fin de ma robe.

Je ferme les yeux une fraction de seconde, mais cela ne fait qu’aggraver les choses. Mon esprit s’empare de cette vision et la déforme, la transforme. Je m’imagine tendre la main, glisser mes doigts sous le tissu délicat de sa robe pour libérer ses seins. J’imagine la texture de sa peau sous ma paume, le poids doux et ferme de sa poitrine dans mes mains. Et si je me penchais pour les embrasser ? Pour faire glisser ma langue autour de ces pointes rosées qui semblent presque m’appeler ?

« Hoani… »

Sa voix me ramène à la réalité avec une douceur presque cruelle. Je rouvre les yeux et son visage est si proche du mien que je pourrais m’avancer de quelques centimètres seulement pour goûter ses lèvres. Elle me fixe avec un petit sourire malicieux et une lueur joueuse brille dans ses yeux.

Tu pourras toucher plus tard, si tu as envie… me murmure t-elle dans le creux de l'oreille

Une onde électrique me traverse tout entière. Ses mots s’enroulent autour de moi comme une caresse invisible et mes doigts tremblent légèrement sur mes cuisses.

* Oh, ouiiii, je veux. Je veux tellement…*

— Assieds-toi… dis-je dans un souffle rauque, presque étranglé.

Elle obéit, s’installant gracieusement sur le canapé. Et lorsque les pans de sa robe glissent de chaque côté de ses cuisses, dévoilant la peau brune et satinée de ses jambes, je sens une brûlure délicieuse pulser entre mes reins.

* Waouhhhhh…J'ai envie de te croquer ...*

Mes yeux glissent lentement sur ses cuisses, remontent jusqu’à la naissance de ses hanches, là où le tissu s’accroche encore à sa peau, mais semble prêt à céder au moindre geste. Je m’imagine poser mes lèvres juste là, sur l’intérieur de ses cuisses, sentir sa peau frémir sous ma bouche. Mes lèvres remonteraient lentement, ma langue viendrait frôler ce tissu léger qui cache encore ce que je désire découvrir ?

Je me mords la lèvre, mon regard reste accroché à elle. Esteban, de l’autre côté, semble lui aussi hypnotisé, mais je ne parviens pas à m’en soucier. Mon monde se réduit à elle, à ce corps étendu devant moi, à cette promesse silencieuse qu’elle laisse planer dans l’air.

Mes doigts picotent d’envie.

* Si je me laissais aller… Si je me penchais sur elle, si mes lèvres rencontraient les siennes… Si mes mains remontaient le long de ses cuisses, jusqu’à atteindre ce mont de Vénus qui, j’en suis sûre, est déjà brûlant et humide sous le tissu léger de sa robe…Je suis sûre qu'elle voudrait elle aussi que mes lévres se posent sur son intimité et que ma langue joue avec son petit clitoris*

Je ferme les yeux un instant et l’image est si vive dans mon esprit que j’en ai presque le souffle coupé. J’imagine mes doigts s’égarer entre ses cuisses, mes lèvres glissant le long de son cou, mes dents capturant doucement ce petit bout de peau juste au-dessus de son cœur.

Quand je rouvre les yeux, Héléna me fixe toujours, ses lèvres étirées en un sourire mystérieux, comme si elle pouvait lire en moi.

*Est-ce que je suis si transparente ? Est-ce qu’elle sait à quel point j’ai envie d’elle, ici et maintenant ?*

Elle croise lentement ses jambes, et ce geste anodin devient une scène sensuelle qui me laisse tremblante. Une part de moi veut simplement me lever, m’approcher d’elle et effacer cet espace ridicule qui nous sépare encore.

Mais je reste là, clouée sur place, torturée par ces images qui défilent dans ma tête, par ces sensations qui parcourent mon corps.

*Héléna… Si tu savais tout ce que je m’imagine en ce moment…*

La tension est insoutenable et pourtant, une autre part de moi savoure chaque seconde de cette délicieuse torture.

Mon regard se pose ensuite sur mon chéri qui semble être éblouie par la féminité de notre invité.

*C'est absolument une belle femme ! J'aime beaucoup sa féminité, Pourtant Hoani m’avait préparé à cette soirée. Elle m’avait rassuré en me disant que tout se ferait dans le respect de ce que nous ressentons. Je pensais être prêt. Réellement, j'étais sûr de moi. Mais dès qu'Héléna a franchi le seuil, j’ai su que rien ne serait simple.

Elle est belle, terriblement belle, elle a une élégance sensuelle et un charisme naturel qui captivent sans effort. Son regard, son sourire, tout en elle semble pensée pour désarmer. À ses côtés, Hoani est lumineuse, douce, rassurante. Je l’aime, c’est une certitude absolue. Mais face à Héléna, une part de moi vacille.

Je sens une chaleur étrange monter en moi, un mélange de désir et de nervosité qui me submerge. Mon esprit s’embrouille. Je suis troublé, attiré, mais aussi inquiet. Je veux être sûr que ce moment ne changera rien à ce que Hoani et moi partageons. Pourtant, en croisant le regard complice de Hoani, je devine qu’elle est parfaitement sereine. Elle me fait confiance, elle nous fait confiance.

Et moi, je lutte. Je veux être à la hauteur, ne pas me laisser emporter par cette vague qui pourrait m’envahir dès qu’Héléna s’approchera de moi. Mes pensées sont un chaos de sensations contradictoires, mais une chose est claire : ce soir, tout va changer !... *

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