3

Moins d'une minute de lecture

A l’aube de notre amour, c’était sans nous soucier du lendemain que nous laissions sur nous, s’écouler les heures, à l’abri du bruit et de la fureur du monde, le regard inhalé par l’univers tout entier, et les battements de nos cœurs réunis au creux de nos mains.

L’immensité, ainsi, nous rappelait à son silence.

La tragédie n’existe plus, ou si peu, lorsque l’on s’allonge sous l’orne des Dieux.

Tout s’efface, tout se tait, tout se contemple.

Nous restions là, à nous souvenir des astres et de leurs marches lentes, et l’Infini, alors, rejaillissait de nos yeux.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 3 versions.

Vous aimez lire Sam Lombardo ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0