XXXI- De la Porte de l'Enfer et de la magie 1/2

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 J'ai ri à ce tour de passe-passe. Face à ces vingt monstres des plus terribles Bêtes de l'Enfer, j'ai ris d'un rire franc et continu. Cela, je le présume, décrédibilisa la scène, et empêcha mes compagnons de perdre courage en regardant leur doublure dans les yeux.

Une pensée subtile m'a traversée l'esprit en voyant apparaitre les monstres de l'Enfer : "C'est tout ? C'est ça leur pouvoir ? C'est de la broutille face au mien !" Et alors j'ai ri. Sans regarder mes compagnons pour savoir comment il le prenait, j'ai ri quelques secondes.

Puis j'ai pris un air sérieux et je me suis approché de ces Bêtes de l'Enfer. Mais je ne me suis pas approché en marchant, je me suis approché en changeant juste de place, un coup j'étais à ma place derrière le Chevalier Rollon, un autre coup j'étais à côté de ce faux Chevalier Dann à l'observer de haut en bas. Un autre coup je me trouvais face au faux Chevalier Elec à juger de son existence puisque je le prenais pour mort. Un autre coup encore je jaugeais le faux Chevalier Rollon. Je savais que tous ls regards allaient à droite et à gauche en tentant de suivre et de comprendre mes apparitions et mes disparitions. Cela se fit d'abord dans un silence perceptible. Jusqu'à ce que le faux Dann tenta de dire quelque chose :

"Qu'est-c.

- Vous croyez faire peur à qui ? Demandais-je en me positionnant juste en face du beau parleur. Puis je me mis sur sa droite : Vous n'êtes pas grand-chose. Puis à sa gauche : Des petites brindilles sur la vaste Terre d'È. Puis je me remis devant lui. Alors je vous le demande, vous croyez faire peur à qui ?

- Mai.

- Vous êtes bien beaux. Dis-je en me mettant derrière eux à quelques mètres, les obligeant à se retourner complétement. Je ne vais pas le nier. Mais. Je me rapprochais d'eux violement et je sentis que quelques ‘uns avaient fait un pas en arrière. Vous ne faites peur à personne ici.

- Au.

- Pas à moi en tout cas. Je rajoutais en apparaissant complétement sur leur droite. Le faux Chevalier que j'avais en face de moi en premier m'était complétement inconnu. S'il faut vous botter le cul, je suis prêt à le faire. Puis en me mettant en face d'Elec. Autant de fois qu'il le faudra. Puis je me remis face à celui qui s'appelait Dann. Et vous retournerez en Enfer pleurer dans les jupons de vos mères.

- Hei.

- Je me suis bien fait comprendre ?

- De qu.

- Partez, rentrez chez vous, vous n'êtes pas les bienvenues ici, vous qui venez mettre le chaos sur une terre prospère. Une Terre qui aspire à la paix, au calme dans sa ville, dans son village, dans son Royaume.

- Mai. Je ne le laissais pas parler et il était au bout de sa patience, je le sentais venir.

- Partez avec vos belles paroles et vos pouvoirs suffisant à amuser la galerie.

- Il suffit ! Où tu te crois, gamin ? Voilà le moment attendu où je pourrais passer à la seconde étape. Nous sommes des Omotans, tes pires cauchemars et nous hanterons ta vie et tes rêves ! Que tu le veuilles ou non, la Terre d'È sombrera dans le chaos que nous apportons de l'Enfer !

- Mon cul ! Je fis. Un Enfer ? Quel Enfer ? Je posais en me penchant sur le côté pour admirer les murs de la forteresse se briser et tomber en fracas. Les bruits déboulements firent se retourner tous les Omotans. Je pus aussi regarder ce qui se cachait derrière. Quelques bâtiments à l'architecture infernale. Ils se brisèrent à leur tour, un par un, par le jeu de mon esprit. Je ne vois pas grand-chose, justes des gêneurs se prenant pour des Rois alors qu'ils ne sont rien.

- Tu n'es rien de plus qu'un pantin, enfant des Gardiens ! Un pantin à ses parents ! Nous obéissons tous aux plans de nos parents. Nous, nous appartenons à l'Enfer et au chaos, toi tu es le pion de l'Equilibre et lorsque tu l'auras bien servi, il te renverra à ta vie de merde !

- Oh ? Ecoute ?

- Hein ? Quoi ?

- Mon emmerdement.

- Enfant de sal.

- Ah !

- Quoi ?

- Alors c'est ça la Porte de l'Enfer ? Je demandais en me retournant vers le Chevalier Rollon et mon père, en spectateur immobile devant ce que je faisais. Mon père réagit le premier à ma question et il hocha la tête. Au-delà de l'ancienne enceinte de la forteresse, à quelques centaines de mètres, se trouvait un cercle de pierre vertical qui laissait jaillir des flammes de temps en temps dans une sorte de surface liquide jaune orangé qui allait de haut en bas entre les pierres. Très bien. Allez ! Salut !" Je terminais là-dessus mon échange ironique avec les Bêtes de l'Enfer.

Je sortis ensuite mon épée à une vitesse qu'aucune de celles-là ne purent suivre. Je fis ensuite un large mouvement de coup de taille qui fit apparaitre une grande entaille dans son mouvement et elle alla percer le corps de ces vingt monstres. Ils moururent ains tous coupés net en deux au niveau du nombril. Quand les corps s'affalèrent, je rangeai mon épée.

"Voilà une chose de faite ! Je fis en me retournant et en me frottant les mains. Comment on ferme cette porte ? Je questionnais de nouveau mon père qui, une seconde fois, mis une seconde à reprendre ses esprits devant ce qu'il venait de voir.

- Je n'en ai pas la moindre idée. Allons la voir de plus près.

- Cela me semble une bonne idée."

Et je guidais le groupe en direction des ruines de la forteresse de l'Enfer. Avant de nous rejoindre, le Chevalier Rollon donna l'ordre à l'armée de rentrer au camp. Il délégua à un capitaine l'objectif de nettoyer le camp autour de la chute de l'Oraco et de replanter les tentes.

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