Chapitre 1

13 minutes de lecture

La fin qui fut un commencement

Il profita un instant du doux nectar qui coulait dans sa bouche, longea sa trachée pour terminer sa course dans sa cage thoracique. Quelques secondes, où son esprit s'était volatilisé pour ne plus penser qu'à la boisson pétillante qu'il venait de commander. Ayant enfin pu se désaltérer il tourna pour la soixantième fois son regard vers l'extérieur . Là, dehors la vie avait l'air affolante, stressante, fatigante. Cependant, la vitre du bar ne faisant pas profiter du son, le brun s'amusait à regarder le mouvement de la ville comme un film muet nullissime. Sur un trottoir, une grand-mère faisait faire le tour du pâté de maisons à son petit caniche pour la troisième fois. Quelques mètres plus loin , une femme avec un tailleur épousant ses formes généreuses cherchait désespérément quelque chose dans son sac. Ayant quelques difficultés à pouvoir marcher avec ses talons hauts. Sa vitesse était démesurément lente et elle fut bientôt dépassée par la mamie promenant toujours son animal. Le caractère contradictoire des deux personnages de cette téléréalité attira l'attention du jeune homme qui en oublia presque la personne qui était en train de pleurer face à lui.

La femme mûre aux talons hauts et au tailleur sexy, était assez drôle à côté de la mamie et son chien. Si drôle, que le garçon ne put s'empêcher d'émettre un léger rire amusé. La vieille dame avait un chapeau sur la tête vraiment très étrange en forme de Charlotte et avait de grosses lunettes qui lui donnaient un air de mémé sortie tout droit des dessins animés. A contrario, même si l'âge y était pour beaucoup, il était flagrant que certaines rides n'était pas dû à la vieillesse. Les pattes d'oie au bord de ses yeux indiquaient que cette femme avait beaucoup ri tout au long de sa vie. Mais toutefois l'air grave figé sur son visage donnait l'impression, qui devait sûrement ce révélé juste, que cette vieille avait également vu beaucoup de malheur dans sa longue existence. Ce qu'il y avait également de drôle dans cette scène était la façon dont la grand-mère promenait son chien, ou plutôt la façon dont celui-ci la promenait. Car même si ce chien avait l'air très joueur il indiquait à sa maîtresse que trois tours de pâté de maisons étaient largement suffisent en tirant sur la laisse pour faire avancer la vieille.

Puis à côté se tenait cette femme élancée et visiblement agacée de ne pas trouver l'objet temps convoité dans son sac. En la regardant, le jeune homme assis dans son bar derrière la vitre se mordit inconsciemment la lèvre inférieure. Cette créature était très excitante aux yeux du garçon et devait sûrement l'être aux yeux de beaucoup d'hommes. Une femme qui voulait plaire et qui en était parfaitement consciente. Un tailleur de grands couturiers, un sac à main tout aussi cher. Il était fort possible que cette femme soit issue d'un milieu de haute bourgeoisie. Mais en la regardant de plus près, on pouvait remarquer que finalement non ! Un rouge à lèvres d'une couleur de sang, les yeux charbonneux et les cheveux dont la couleur naturelle n'était sûrement pas blonde platine montraient que la fille au tailleur avait un salaire modeste mais heureusement pour elle, quelqu'un pour l'entretenir. Le rouge à lèvres couleur sang laissait penser qu'elle s'était faite ainsi pour son patron. Voulant être désirable, le charisme et la classe d'une personne issue de haute société ne lui avaient visiblement pas été faits don et était franchement vulgaire.

Oui, un spectacle bien étrange pour ceux qui savent regarder. L'une prenait tout son temps de vivre tandis que l'autre avait à peine conscience de ce temps précieux.

Finalement, son regard se tourna de nouveau vers la personne assise en face de lui. Il ne sut à cet instant qui était le plus agacé. Lui, fatigué de la voir pleurnicher comme une enfant qui a perdu son jouet, ou alors elle, attendant désespérément une réponse à une question qu'il n'avait pas entendue.

Elle était belle, se dit-il. Le désespoir et les larmes lui allaient vraiment bien. Elle était fragile, douce, soumise. Tout ce qui pouvait l'attirer chez une femme. Ses cheveux châtains tombaient en cascade le long de ses épaules, une mèche plus ondulée que les autres attira son attention. Il voulut la prendre, l'enrouler autour de son doigt, mais vu la situation dans laquelle il était, il préférait s'abstenir. Ses yeux embués de larmes étaient d'un vert encore plus intense qu'à la normale. Une larme déborda et descendit le long de son œil, puis sa joue, son cou et s'arrêta sur son chemisier couleur pastel.

Ses lèvres tordues de tristesses lui donnaient affreusement envie de l'embrasser. Il serra instantanément son poing dans sa poche et se mordit la joue pour résister. Il la désirait. Il la voulait. Plus que tout il la voulait. Cependant seul le corps de la jeune fille le faisait bouillir. À cet instant aussi il aurait voulu qu'il n'y ait plus de bruit. Pouvoir baisser le volume au maximum pour ne plus entendre ses plaintes, ses supplications et ses gémissements incessants.

  • Alors voilà, souffla la jeune femme.Tu me quittes comme ça sans raison »

La quitter ? Quel étrange mot, personne ne quittait personne pourtant. Il allait continuer à la voir tous les jours, malheureusement, la croiser et peut-être même devoir parler avec elle pour quelconque travail à faire. Ils ne se quittaient pas, loin de là. Seulement il avait fait ce qu'il avait à faire avec elle, il avait appris à la connaître et en avait conclu qu'elle était ennuyeuse et superficielle. Rien de plus, rien de moins.

  • « Arrête de pleurer, ordonna-t-il, tu ne m'es plus utile voilà tout...»

Ce n'était manifestement pas la chose à dire puisqu'elle se mit à pleurer de plus belle. Fatigué il paya les boissons qu'il avait commandées et partit du bar, et décida qu'aller le plus loin possible pour enfin ne plus entendre tous ses sanglots qui lui agressaient les oreilles, était la meilleure des solutions.

• Erin •

Encore une fois les personnes autour de moi me dévisageaient. Refusant de m'énerver je me cachais un peu plus dans la capuche de mon sweat-shirt et m'enfermais dans un mutisme profond. Oui ces cheveux étaient roses, oui j'avais une tête de bonbon, mais bordel arrêtez de me regarder comme ça !

C'était insupportable. Le monde était insupportable, la vie et la joie étaient insupportables, tout ce monde qui suintait un plaisir de vivre que je ne pouvais pas comprendre. Quelques rires derrière moi me pincèrent les tympans. Je n'en pouvais plus, c'était trop pour ma pauvre tête. Je décidais de descendre du bus maintenant. Je n'étais absolument pas arrivée à destination, mais cela m'importa peu. Aujourd'hui était un jour spécial, un jour détestable. La rentrée des classes. À cette pensée j'allumais une cigarette et en inspirant me remémorais comment j'avais pu en arriver là.

Pour comprendre, remontons le temps de trois mois.

Je me nomme Erin Summers , fille unique de 17 ans, j'avais dans la quasi-totalité une vie normale. À part quelques amourettes d'école qui avaient été un échec somptueux rien de bien passionnant. Je suis née dans une famille aisée, non pas riche, mais il est vrai que je n'avais pas à me plaindre de ma condition de vie. Au lycée j'avais énormément d'amis, à part quelque personnes que je ne pouvais pas voir comme Damon Atkins et Kenneth Mccormick. Je faisais partie de ce qu'on pouvait appeler les personnes populaires.

Puis vint ce fameux jour. Ce fameux 15 juin où ma vie avait basculé, où mon monde s'était écroulé. Je me souviens encore de l'expression du policier en frappant à ma porte, de ma réaction fulgurante.... ce jour-là on m'annonça que mes parents étaient morts dans un accident de voiture.

N'ayant pas d'autre famille, le juge voulait m'envoyer en famille d'accueil jusqu'à ma majorité. Je m'y opposais catégoriquement, me défendant d'être une enfant. Après mûre réflexion, je fus finalement émancipée et grâce à l'héritage que j'ai touché les problèmes d'argent n'en étaient finalement pas.Puis il est vrai qu'à partir de ce moment-là je suis un peu partie « en sucette ». La drogue, les vols, le gang dans lequel j'étais entrée .Mais cela me plaisais fortement, cette sensation de liberté, comme s'il n'y avait plus d'interdit, casser la gueule de quelqu'un sans vraiment risquer les conséquences.

Mais l'été était fini et je devais retourner voir mes soi-disant amis, qui finalement n'en étaient pas. J'avais tout fait pour qu'ils me laissent tranquille, sans résultat. Durant plusieurs semaines ils m'avaient sans cesse envoyé leur pitié et leur malaise à la figure. Quand ils ont vu que je changeais ils ont tout fait pour m'empêcher de me droguer car, apparemment cela est « mal ». Laisse-moi rire. Et puis un jour Terrence, Sheldon et moi avons personnellement menacé Candice à la sortie d'un bar du coin où je m'étais battue avec Alexis . Depuis ce jour-là aucune nouvelle.

Et maintenant j'étais obligée de retourner à l'école sans quoi je perdrais mon héritage et je devais jouer les phénomènes de foire. L'année n'allait vraiment pas être terrible.

Damon

Et merde alors, ce lycée ne m'avait pas manqué. En entendant les cris hystériques des filles de première année je voulus vraiment faire demi-tour, mais un bras autour de mon cou m'attira loin de cette foule oppressante.

  • Hey, Damon ! hurla mon meilleur ami.

  • Logan, ne gueule pas dès le matin....

  • Oh, ça fait un bail qu'on ne s'est pas vu ! Renchérit celui-ci

  • On s'est vu hier crétin

  • Viens avec moi!

Nous nous éloignâmes de la masse pour nous diriger vers un groupe de personnes. Au loin je reconnus Kenneth et Preston tous deux en pleine discussion avec plusieurs filles.

Depuis le début de l'été Logan sortait avec la cousine de Kenneth, je devais donc, non seulement me coltiner mes amis en plus des amies de sa copine. Cela ne me déplaisait pas en réalité, contrairement au reste du monde entier, elles se fichaient complètement de moi. N'étant absolument pas attiré par mon charme évident je pouvais avoir une discussion sans que celles-ci rougissent à chacune de mes paroles.

La première, celle que j'appréciais le plus était Alexis, un fort caractère et une repartie à toute épreuve, elle ne passait pas inaperçue avec ses cheveux blonds et sa voix a réveillé un cadavre. Il y avait Hailey la deuxième blonde du groupe, qui était je dois le dire très bien faite, mais Logan m'avait fait promettre de ne pas y toucher. Il y avait bien sûr Candice qui était d'une timidité alarmante. Je ne voyais pas bien ce que Logan trouvait à cette petite chose fragile, mais s'il avait des sentiments envers cette personne je ne pouvais décidément pas aller contre. Il ne manquait qu'une personne à cette réunion de super copain. Erin Summers, qui contrairement à ce que je croyais était l'ennemie numéro un depuis la mort de ses parents. Nous étions sortis ensemble durant plusieurs semaines, mais une personne aussi ennuyeuse qu'elle m'avait très vite lassée. Après notre petite histoire je ne l'avais que croisé dans les couloirs.

Puis à la mort de ses parents je ne l'ai plus revue. Bien sûr j'ai eu vent de ses exploits par ses anciennes amies ainsi que par mon frère, avec qui elle traînait. Quelle fille stupide s'intégrer au groupe de l'Hydra, qui n'était rien d'autre que de la petite racaille, était une très mauvaise idée. Mais je n'étais personne pour lui dicter sa conduite, sa vie m'était absolument égale.

  • Oui, Hailey et moi sommes dans la même classe. Disait Candice

  • en revanche on a un petit problème. Coupa Hailey

  • Lequel ? Questionna Alexis

  • Erin est dans notre classe.....

  • Quoi ? S'étouffa la blonde

Un silence suivi, un peu gênant d'ailleurs.

  • Ne t'en fais pas Alexis . Kenneth et Damon sont également avec nous.

  • Ce n'est pas une raison ! Si elle touche à un seul de tes cheveux....

  •  À mon avis elle ne viendra même pas en cours. Coupa le Mccormick

J'avais oublié que Kenneth la détestait également. Quelle idiote cette fille.

  • N'en sois pas si sûr. Dit Preston en regardant au loin.

Nous nous retournâmes interloqués, justement quand on parle du loup.....

Au loin, je vis quelques mèches jurer dans le décor. Erin était bel et bien, venue au lycée ce matin. Comme quoi elle n'était peut-être pas si irrécupérable que ça. Une capuche sur la tête, elle passa en vitesse grand V devant la foule qui la regardait ébahie et choquée. La réputation d'Erin n'était pas seulement arrivée à mes oreilles.

La sonnerie retentit faisant bouger la vague de personne à l'intérieur du lycée. Je montais les étages avec impatience pour enfin m'asseoir au calme.

  • Fais chier ! jura Kenneth à côté de moi.

  • Quoi ?

  • Erin , Cracha-t-il

  • Elle ne fera rien à ta cousine, elle a d'autres préoccupations.

Arriver au troisième étage, nous rentrâmes dans la salle de classe qui était ouverte et ou Mr Pittman, prof de langues, était déjà installé. Instinctivement mes yeux se dirigèrent vers le fond de la classe, toutes les places étaient déjà prisent.

Erin

J'étais arrivée dans les premiers dans la salle et j'en avais profité pour prendre la table la plus éloignée du bureau juste à côté de la fenêtre. Je jetais un coup d'œil rapide et aperçus Hailey et Cadince s'asseyant le plus loin de moi. Elles furent suivies par Kenneth et Damon. Lorsque mon regard croisa le sien je soupirais d'exaspération. Chouette j'allais passer mon année avec mon ex et ses trois potes qui me jetteraient des pierres dès qu'ils en avaient l'occasion. Je posai ma tête dans mes bras en espérant que la journée passe vite. Mon Dieu, faite qu'elle passe vite !

  • Eh la droguée!

Un coup de pied dans ma chaise me fit me redresser en sursaut. Je regardais la personne qui osait me déranger. Marlow, une peste finie et ses amis, qui me fait payer d'être nés depuis le jour où je suis sortie avec Damon. Une seule pensée me traversa l'esprit.

  • Oh non, je suis dans ta classe ! 

Je posais ma tête sur le rebord de la table, ayant envie de mourir à ce moment-là.

  • Tu veux quoi ? dis-je

  • Ta place idiote, tu sais que je m'assieds toujours ici !

  • Prends-en une autre

  • Non !

Je relevais la tête, voyant le défi dans ses yeux. Toute la classe nous regardait, sauf Mr Pittman qui était à moitié endormi derrière son livre.

  • Je t'ai dit non !

  • Ce n'est pas ta place ! enchaîna-t-elle.

Énervé qu'elle ose me défier, je me plantais devant elle, lui faisant comprendre la menace.

  • Tu sais très bien ou est ta place !

  • Non, explique-toi...

  • Les chiottes publiques, traînée !

Le dernier mot me fit tiquer. Je lui attrapais le col de son chemisier avec violence. Derrière Marlow, je pus voir que Kenneth s'était levé à son tour pour intervenir.

  • Mon cul de traîné restera sur cette chaise ! Sifflais-je entre mes dents.

  • MESDEMOISELLES ! Intervint enfin le professeur.

Je la lâchais et me rasseyais.

  • Marlow il y a de place devant !

Elle pesta un moment puis se ravisa à suivre les conseils du professeur. Je sentais les regards encore sur moi. Tous étaient choqués. L'année dernière encore j'étais la meilleure de ma classe, très bonne élève toujours prête à rendre service....

A l'heure du déjeuner j'étais restée seule. La petite altercation avec Marlow avait déjà fait le tour du lycée. Quel monde de commérage. Mais au moins personne ne vint m'énerver, quelques élèves de première année avaient tenté de s'asseoir à ma table, mais ils étaient très vite repartis. La journée se termina dans le calme et l'ennuie total. J'avais envoyé un message à Tyron pour que celui-ci, passe me chercher après les cours. Ne voulant pas de nouveau monter dans ce bus, rempli de lycéens en chaleur, j'avais été très heureuse d'apprendre que sa réponse était positive.

***************************

Cela faisait cinq minutes que j'attendais. Énervée, encore une fois, par les regards insistants autour de moi je m'allumais une cigarette. Un léger chuchotement s'éleva du peuple alentour. En face de moi un petit groupe était en cercle rigolant sans trop ce fié à ce qu'ils se passaient autour d'eux. J'avais à vingt mètres de moi, les vestiges de mon ancienne vie qui s'amusait et rigolait – peut-être de moi – sans se rendre compte à un seul instant de ma présence. Cela était déroutant et frustrant.

Agacé, je sortis mon téléphone, mais un vrombissement mélodieux me libéra enfin du poids de ce lycée. Je pouvais au loin, voir les élèves qui petit à petit s'arrêtaient de parler. Et comme Moïse ouvrant la Mer rouge, la foule s'écarta du chemin de mon sauveur du jour, pour ensuite ce refermer derrière lui.

Tyron s'arrêta juste à côté de moi.

  • Je vais devenir folle, dis-je en m'approchant.

  • De toute façon je devais te voir, dit-il en me mettant mon casque sur la tête.

  • Pourquoi ?

  • On a des problèmes avec une autre bande.

Tous me regardaient, les filles étaient outrées par mon comportement de loubarde. Les garçons en revanche me regardaient avec réprobation. Damon avait un léger sourire en coin. Quand je le regardais de nouveau, il rigola. Damon qui rigolait.... je voyais dans son regard de l'ironie mais surtout de la pitié. Il se fichait ouvertement de moi. Je devais montrer à Damon qu'il avait affaire à une autre personne aujourd'hui. Aussi je fis un geste qui allait sûrement me coûter très cher et que personne n'aurait osé faire. Tous pensaient que j'étais une traînée, un déchet, une rebelle. J'allais leur montrer ce qu'ils voulaient voir dans ce cas. Fixant Damon d'un air d'allumeuse, je mis mon majeur dans ma bouche et le suçai sensuellement. Je sortis mon doigt de ma bouche toujours tendus et lui faisait mon plus beau doigt d'honneur, sans oublier bien sûr un sourire ravageur voulant clairement dire « va te faire foutre ». Aussitôt le sourire de mon ex petit ami s'évanouit pour laisser place à une colère silencieuse.

Je n'en demandais pas plus. M'agrippant à son épaule, je montais sur la moto argentée de Tyron . Non seulement je ne voulais pas rester ici, mais je savais aussi que Tyron n'avait aucune patience. Mieux valait ne pas discuter ses ordres quand il en donnait. J'entourais mes bras autour du bassin de mon supérieur hiérarchique, et réajustai mon sac à dos. Je tournai ma tête en direction de mes anciens amis.

Cette journée de calvaire était enfin finie. Mais il fallait tout recommencer demain.

Annotations

Vous aimez lire Sitraka Tiavina ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0