Chapitre 17

7 minutes de lecture


  Durant une soirée de fête où le vin coula à flot, Iriséa aidant les servantes à apporté les pichets, elle but un peu de celui-ci au fur et à mesure qu'elle en apportait, puis à la fin de cette nuit, à l'aurore Iriséa se réveilla dans les appartements de lord Éphinès sans avoir aucun souvenir du pourquoi de sa présence dans la chambre de celui-ci et retourna dans la sienne sans que les seuls gardiens encore éveillés ne l'aperçoivent.

  Iriséa en nettoyant l'andron du Roi découvrit un jour frileux du mois de janvier 2023, sur une console où des documents y étaient posés, une liste contenant les noms des rebelles qui avaient été arrêtés, emprisonnés pour certains et exécutés pour d'autres sous les ordres du souverain ; les révoltés, se manifestaient dans tous les villages en hurlant et attaquant les membres du Conseil comme lord Sthénélos, dépositaire des cultivateurs et de la marchandise amener au palais ou lord Clétios, responsable de l'eisphora (impôts perçus du peuple) ainsi que des biens de la plèbe au nom de la liberté ; brûlait également tout document libellé tout aussi bien par le Roi que par le Conseil.   Dans cette liste quatre noms familiers y étaient inscrits, Iriséa vérifia que personne n'était, en train de l'espionner où quelqu'un qui arrivait à l'improviste, puis lut que Diorès et Hélénos avaient été relaxés ainsi se dit-elle à haute voix sans faire attention :

  — Alors, c'est de ça qu'ils parlaient !

  Ensuite elle lut que lord Éphinès, le chef de cette rébellion avait été incarcéré et devait être exécuté, aussi une semaine après la sortie de celle-ci, le Roi l'avait relâché également.

  — Menteur ! - ainsi, elle avait découvert la véritable raison pour laquelle il lui avait été impossible de l'aider un mois auparavant.

  Puis son doigt parcourra la liste jusqu'au nom d'Hippolyte et se dit « Tu parles d'un pêcheur ! » et lut enfin qu'il avait été amnistié et banni de la cité.

  Iriséa, le visage en feu remit les documents à sa place et se dirigea d'un bon pas vers les appartements d'Éphinès. Elle ouvrit la porte du salon d'où se tenait son bureau au moment où il lisait des manuscrits et versa son venin :

  — Vous n'êtes qu'un affabulateur, un hypocrite et un tricheur ! Vous m'avez dit un millier de fois que je devais être obéissante pour mon bien et que je ne devais mentir que moralement ainsi vous n'étiez pas à Athènes, mais au trou comme moi et le Roi vous a libéré pour vous occupez de moi une fois de plus.

  — Oh ! Du calme jeune fille ... Ferme la porte s'il te plait ? - il lui dit en se levant.

  — Pas besoin !

  — S'il te plait, Iriséa ferme la porte !

  Iriséa ferma la porte et s'assit sur une des chaises dorées à dossier de lyre avec leur coussin en velours rouge en face de lui en croisant les bras et le fusillait du regard. Il était derrière son bureau en olivier décoré en or dont les trois tiroirs étaient à moitié ouverts.

  Contre le mur et dans le dos de celui-ci un cabinet en mûrier avec un fronton triangulaire d'où se trouvait la victoire faisait la décoration de la pièce à lui tout seul avec ses panneaux des quatre portes se trouvant l'abondance, la fortune, Aphrodite, Arès, Hermès et Déméter et se terminant sur les latéraux des écritures formant un poème.

  — Iriséa, même si tu dois contre moi t'indigner, je parlerais quand même sèchement. Je comprends que tu m'en veux, mais tout ce que je t'ai dit était pour ton bien, mais finalement tu as fait ta tête de mule aussi tu as fait le contraire. Quant à moi, c'est vrai, j'ai été hypocrite envers toi, mais pour la bonne cause ; j'ai menti sur l'endroit où j'étais pour te protéger et parce que le souverain me la ordonner. Par contre, tu me traites de tricheur, mais toi aussi tu triches.

  — Pourquoi me dites-vous cela ? Je n'ai pas triché sur l'endroit où j'étais puisque je n'ai rien dit, moi au moins je n'ai rien balancé, ni personne.

  — Ça suffit Iriséa, je n'ai vendu personne, c'est Hippolyte qui a craqué sous la menace de l'extermination de sa famille s'il ne parlait pas, c'est pourquoi ton frère, Diorès et moi sommes retrouvés au trou comme tu dis. Il c'était décidé de m'exécuter, mais la veille de ta sortie, il a changé d'avis et m'a laissé sortir ainsi que de reprendre mon rôle auprès de toi parce que nul individu ne voulait le faire. Je t'ai dit que tu trichais parce que c'est le cas, je ne c'est comment tu as fait pour le cacher, mais moi je l'ai su ; tu en es au combien ?

  Hésitante, elle lui répondit :

  — Début du quatrième et je le cacherais autant qu'il le faudra aussi que je le pourrais.

  — Tu dois voir un guérisseur, c'est important pour ta santé.

  — Non, je n'en ai pas besoin. Je dois retourner travailler.

  Avant qu'elle sorte de la pièce, il lui demanda :

  — C'est bien Hippolyte, le père n'est-ce pas ?

  Elle se retourna abasourdie, il savait.

  — Comment ? ... Où est-il ? ...

  — Je le sais parce qu'il a découvert qui tu étais en ma compagnie discutant de toi avec les autres ; ainsi il m'a parlé de vous deux, de votre rencontre, donc je sais que tu allais chez les amazones et que finalement, tu as fait demi-tour, et il se demandait s'il y avait une chance pour que vous puissiez vous marriez, aussi je l'ai compris également à sa façon de parler de vos sentiments consommés avant mêmes d'avoir été béni par Héra. Si tu es au courant de tout, tu, c'est qu'il a été banni ?   — Oui, je sais, où est-il ?

  — Aux Bermudes.

  — Aux Bermudes ..., c'est bien le repaire de la tante d'Anthéa ?

  — Oui, sache qu'il avait deux options, j'ai fait en sorte que le Roi le fasse choisir entre la vie et le bannissement ou toi et la mort.

  — Pour qu'elle raison vous avez fait cela et de quel droit ? - même si leur histoire était finie dès le moment où elle était repartie, elle estimait que cela ne le concernait pas.

  — Pour ton bien ainsi que pour la raison que tu ne peux partir de la cité et qu'il ne te méritait pas.

  — Vous n'êtes qu'un vers de terre.

  Triste et déçue, elle sortit de ses appartements en courant ainsi bouscula lord Idéos dans le couloir en direction des siens.

  Lord Éphinès alla dans le foyer de celle-ci pour la calmer.

  — Je suppose que tu seras révoltée contre moi, si j'en viens à parler ?

  — Oui, alors disparaissez de mon plancher.

  — Tant pis, je parle quand même ; Iriséa, il ne faut pas que tu meurtrisses la beauté de ta chair en pleurant uniquement pour un homme qu'il ne te fallait pas.

  — Hein ... dehors ! Vermisseau !

  — Très bien, mais si tu as besoin de parler et du réconfort moral, je suis présent.

  Au milieu de ce mois de janvier, les Jeux néméens en l'honneur de Zeus et d'Héraklès commenceraient, des jeux célébrés tous les deux ans.

  Ces jeux-là, dans le temps étaient tous les trois ans et avaient été institué par les sept chefs du premier siège contre Thèbes en l'honneur d'Opheltès, un enfant tué par un serpent pendant que sa mère leur indiquait une source d'eau, celui-ci issu du Roi Lycurgue et d'Hypsipyle.

  Tous les athlètes étaient ravis, ils devaient faire des courses de chars, des concours de cithare (une grande harpe en bois à branches droites et de onze cordes) ainsi que des exercices de gymnastiques ; un grand moment pour eux de montrer aux autres ce qu'ils valaient. Pour cela Hélénos, Euthos, Diorès et Ramon y participaient à chaque fois et également Oreste. Depuis gamins, ils se lançaient un défi comme quoi ils étaient le meilleurs, ainsi leur participation était la raison pour les départager et prouver qu'ils excellaient dans cette épreuve, mais chacun avait son point fort dans un sport précis.

  Des chants leur avait été dédié, ainsi qu'à d'autres participants.

  Les petites Eleusinies fête dédiée à Déméter célébrée au mois de févier arriva.

  Elles consistaient à des cérémonies de purifications et ils firent attention au cycle de la végétation marquant le point de départ de la venu du printemps.

  Mars, le visage déformé par son irritation envers Iriséa, le Roi découvrant qu'elle est enceinte décida que celle-ci sortirait de ses appartements que s'il était nécessaire ainsi elle devrait s'occuper de lui s'il avait besoin de son aide étant lui-même fatigué de temps à autre ne pouvant se déplacer pour dîner dans la grande salle en compagnie d'autrui. Lord Hélénos demanda à celui-ci d'annuler toute activité sauf ses études étant donné son état.

  Iriséa en secret espérait que c'était le moment où le Roi allait enfin expirer.

  Le mois d'avril arrivé, lord Éphinès alla voir Iriséa dans le gynécée afin de lui dire qu'il s'occuperait de l'enfant avec elle comme si c'était le sien.

  — Et pourquoi, je vous prie ? Vous n'êtes pas son père.

  — Non, puisque tu le dis Iriséa, mais je ressens un amour pour toi plus fort que je ne devrais et ce petit être aura besoin d'un père ainsi que toi une personne pour t'aider.

  — Je vous en suis reconnaissante, malgré le ressentiment que j'ai pour vous en ce moment ; mais je n'ai besoin de nul être pour m'apporter toute aide que ce soit.

  — D'accord, mais j'aimerais que tu me pardonnes ... Oh ! Et puis que tu le veuilles ou non, je t'apporterais aide et confort ainsi qu'une consolation morale si nécessaire ; aussi j'espère bien plus avec le temps avancé.

  Puis il partit prendre part aux Jeux Pytiques célébrés tous les quatre ans en l'honneur d'Apollon durant cinq jours et Iriséa reprit la fabrication des habits du bébé. Pendant cette fête, il y avait des épreuves athlétiques, des appoints musicaux et des courses de chevaux.

  Ceux-ci au passé étaient célébrés tous les neuf ans, puis tous les quatre ans à la cinquième année. Ils furent établis par Jason de la conquête de la toison d'or en l'honneur de la victoire remportée sur le serpent Python par Apollon.

  Pour chaque victoire les prêtresses de la déesse Niké et des muses Polymnie et Terpsichore chantent en chœur.

  Durant les festins de la fin des jeux, elles honoraient les gagnants de leurs voix enchanteresses.

Annotations

Vous aimez lire Bethany T. ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0